Crise de l’Eglise, désertion des vocations et 1’500 ans de tradition en perdition…
Dans le Nouvelliste du jour:
"«Une vente serait la fin d'une très longue tradition. Pour l'heure, elle n'est pas à l'ordre du jour.»
Recteur du Collège de l'Abbaye de Saint-Maurice depuis six ans, Alexandre Ineichen coupe court à une rumeur qui circule depuis quelque temps.
[...] L'Abbaye ne pourra pas faire l'économie d'une analyse à long terme. En effet, les ecclésiastiques sont de moins en moins présents au sein du corps enseignant au fil des ans. Aujourd'hui, ils ne sont plus que deux à être impliqués dans la vie du Collège: le recteur et Antoine Salina, en charge de l'internat et de l'aumônerie.
«Si nous étions 20 ou 30, salariés au titre de professeurs, ce serait différent. En outre, sur la quarantaine de membres que compte notre communauté, une dizaine seulement a moins de 60 ans. Dans ces circonstances, il est évident que nous devons nous poser des questions quant au futur», convient Alexandre Ineichen.
«Je ne peux pas dire ce qu'il en sera en 2020. A titre personnel, je pense que la réflexion doit surtout porter sur notre implication dans l'enseignement et la vie du Collège: si nous en restons partie intégrante d'une manière ou d'une autre, demeurer propriétaires aura un sens. Sinon, ça peut se discuter.»"
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