Suite de la série du Temps sur le modèle suédois. Aujourd’hui, la banlieue de Malmö, Rosengard.
"Sur ses 300 000 habitants, 40% sont nés à l’étranger ou de parents étrangers. A Rosengard, ils sont 90%. Le nom de cette banlieue signifie cour des roses, mais parlez-en autour de vous et on vous dira que ce quartier est un ghetto insalubre livré au crime, où des voitures brûlent la nuit, la police n’ose plus entrer et les femmes ne sortent pas sans voile.
Isabella, 17 ans, se promène avec nonchalance entre les HLM du quartier, tête nue et jeans moulant.
«On nous stigmatise depuis toujours, dit la jeune fille, de mère marocaine et de père ghanéen. C’est vrai, il y a des méchants, des types qui vendent de la drogue dans des coins. Mais regardez autour de vous, vous voyez des voitures brûler?»
«Regardez, depuis que les musulmans sont majoritaires dans le quartier, il n’y a plus de prostituées dans les rues de Rosengard!»
dit Bejzat Becirov. Les voiles ont remplacé les minijupes.
«Qu’ils soient chrétiens ou musulmans, tous les hommes peuvent aller au paradis. Ce n’est pas la religion qui pose problème à Rosengard, c’est le chômage.»"
La pauvreté première cause de criminalité, certains en doutent.
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Je relève dans cet article que 62% des habitants du quartier n’on pas d’emploi! Qu’en pensent donc ceux qui, en Suisse, affirment que nous avons besoin de l,immigration comme force de travail? Si je les ai bien compris. Je cite encore l’article, un point fort! “Mais, en Suède, personne ne veut empoigner le débat de front, par peur d’être perçu comme raciste”!
Par peur? Du KGB, du NKVD, etc.? L’Europe, une nouvelle URSS? (De Vladimir Boukovski)