Pour Le Matin, la politicienne française Marine Le Pen incite à la haine raciale.
Le moindre crimepensée sera désormais durement réprimé par la police politique. Le quotidien Le Matin ne lésine pas sur la semonce, qui aligne commentaire et dessin de presse sur cette information essentielle de la levée de l'immunité parlementaire du député européen Marine Le Pen en raison de propos non conformes à l'ordre actuel.
Marine Le Pen, cible privilégiée autant que facile, y est accusée de semer "la haine" et d'inciter à la "haine raciale". Son crime ? Avoir osé avancer que les prières publiques, dans les rues de France, des fidèles musulmans, s'apparentait à une occupation du territoire.
Que les foules en prières occupent effectivement le domaine public sans autorisation, Le Matin s'en moque, il n'est pas là pour réfléchir, mais pour stimuler, entre 10h et le quart, des viscères étourdis par le mauvais café de la machine.
Reste que cet amalgame assommant entre regard critique de la doctrine islamique, de ses conséquences sur ses adeptes, et racisme sommaire, n'a d'autre vocation que de constituer la muselière des esprits libre et l'assurance, pour les autres, de l'économie d'une argumentation construite.
Comment peut-on oser ainsi confondre de bonne foi, quand on se pose en parangon des valeurs morales, des choix religieux, politiques, philosophiques, pleinement vécus et assumés, avec le hasard des héritages biologiques ?
Cette falsification de la notion de racisme, censée désormais comprendre les critiques, même justifiées, contre tout ce qui n'est pas chrétien, occidental, hétérosexuel, de droite etc., est le révélateur de cette lutte à mort de la pensée unique contre tout ce qui ne lui est pas entièrement soumis. L'esclavage ou la mort publique de l'opprobre seront, en fin de compte, les deux dernières carrières présentées à l'homme moderne.
Cette nouvelle unanimité, ce cantique psychologique, veut écraser la liberté de pensée sans même permettre à la liberté d'expression la chance d'un dernier baroud d'honneur. Jusqu'ici, les plus sombres dictatures toléraient toujours au moins une dernière parole avant le coup de fusil. Aujourd'hui, ce n'est même plus le cas, le coup part d'abord.
Voici, une fois de plus, une citation. Dont vous apprécierez la pertinence. Elle est extraite de “Les vers dorés de Pythagore”, de Fabre d’Olivet.
…Ce système, (en gros, le scepticisme absolu) accueilli dans la Grèce,l’infecta bientôt de son venin, malgré la vigoureuse résistance de Xénon, le stoïque que la Providence avait suscité pour s’opposer à ses ravages. Porté dans Rome par Carnéade, le chef de la troisième académie, il y épouvanta par ses maximes subversives de la morale publique, Caton le censeur. Qui, le confondant avec la philosophie, conçut contre elle une haine implacable. Ce républicain rigide, entendant Carnéade parler contre la justice, nier l’existence des vertus, attaquer la Providence divine et mettre en doute les vérités fondamentales de la religion, voua au mépris une science qui pouvait enfanter de tels arguments. Il pressa le renvoi du philosophe grec, afin que la jeunesse romaine ne fut pas imbue de ses erreurs. Mais le mal était fait. Les germes destructeurs que Carnéade avait laissés fermentèrent en secret au sein de l’Etat, se développèrent avec les premières circonstances favorables, grandirent et produisirent enfin ce colosse formidable qui, après s’être emparé de l’esprit public, avoir obscurci les notions les plus claires du bien et du mal, anéanti la religion, livra (ici j’informe que le correcteur ortographique a proposé LICRAau lieu de livra! ) la République au désordre, à la guerre civile et à la destruction.
Qu’ajouter? Que les vers d’orés sont disponibles sur Kindle pour… Pas un sous. A la rigueur le prix d’un Matin.
Marine Le Pen fait peur. Non pas au peuple mais aux apparatchik qui ont fait main basse sur le pouvoir, aussi bien en France qu’en UE..
Il faut dire que ce parti, le FN , mis dans les pattes de la droite par le Mitteux de 81,ne devait pas, selon la stratégie du Prince, dépasser les 11-12%.. juste de quoi empêcher l’adversaire d’accéder au pouvoir.
Et ne voilà-t-y pas que ce parti, contre toute probabilité monte, monte… au point, dans certaines circonscriptions, d’éliminer ceux qui se sont servis de lui..Le boomerang quoi..
Voilà que ce parti vient s’immiscer dans le rond rond d’un système bien établi où gauche antidémocratique et fausse droite se partagent le pouvoir en alternance..
De quoi paniquer non ? Faut donc absolument éliminer le gêneur.
Alors, on s’en va chercher des vieilles lunes telle celle reprochée à Marine, vieille de 2 ans en arrière..Noircir l’image du parti; le brandir comme un épouvantail pour que le peuple tremble de peur devant un “retour aux heures les plus sombres de notre histoire” . Mais voilà, ce truc-là ça ne prend plus. Le peuple n’est plus dupe. Mais alors, comment faire ? Pas de problème, contournons le peuple : muselons,embastillons..
L’UE, comme la France de Normal 1er ,démocratiques ? Il n’y a pas seulement dans ce domaine que les valeurs ont été inversées !
Le Matin, ce “journal” n’est qu’un défouloir pour journalistes verdâtres / PS qui vont de leur petite morale pour faire croire aux gens peu enclins à réfléchir par eux-mêmes (“je l’ai lu dans le Matin, je te jure que c’est vrai”) que tout ce que disent et font les dirigeants européens c’est juste, c’est la Vérité, la marche à suivre, notre Salut… Et ceux qui ne sont pas d’accords, qui préfèrent analyser la situation par le propre esprit critique (tout n’est pas faux non plus parfois,, je dis bien parfois), et bien auront droit à l’amalgame respectable et normal pour ces “journalistes”, allez tout en vrac: fn = udc = catholique = extrême-droite = nazi etc…Vivement que ce “journal” soit terrassé par les webzines d’infos, de gauche ou de droite, peu importe mais qu’il n’inonde plus notre territoire pour sa propagande.
Voilà la position de l’Eglise!
Editorial : L’Église catholique se refuse à condamner le FN
14 avril 1997
Lancée par Le Nouvel observateur (27 mars 1997), la question d’une éventuelle condamnation du Front national par le Saint-Siège, à l’image de ce qui avait été entrepris par Pie XI en 1926 contre l’Action française, s’est heurtée à une fin de non-recevoir du cardinal-archevêque de Paris. Répondant à la presse, le 5 avril, au Vatican, S. Exc. Jean-Marie Lustiger a déclaré : “Il [Jean-Paul II] n’a pas attendu les criailleries qui s’élèvent aujourd’hui en France [le comité de vigilance et la manifestation de Strasbourg] pour parler de l’égale dignité de l’homme, du sort des immigrés, de l’Europe, de la liberté, de l’égalité, de la fraternité ou de la liberté religieuse (…) Il ne faut pas confondre le jeu politicien, médiatique, et les enjeux moraux et spirituels de la vie politique et sociale, que l’Église n’a jamais manqué de souligner”.
Or justement, tous ceux qui ont lu avec attention les déclarations antérieures de Jean-Marie Lustiger et Karol Wojtyla peuvent apprécier les équivoques soigneusement entretenues par eux sur ces thèmes. Ces princes de l’Église n’ont cessé d’affirmer que l’homme ne peut trouver sa dignité qu’en alignant ses mœurs sur la morale de l’Église ; que les immigrés doivent être traités avec décence mais qu’ils ne peuvent prétendre participer à l’élaboration du contrat social ; que la seule Liberté c’est de se tourner vers Dieu et non pas d’exercer son libre arbitre et encore moins de se considérer comme seul responsable de sa vie privée ; que l’Égalité n’est pas le fruit de la loi républicaine mais celui du baptême ; que la Fraternité n’est pas le lien qui unit des affranchis combattant pour leur liberté mais la reconnaissance que nous sommes fils d’un même Père ; enfin qu’il ne faut pas confondre la liberté religieuse, qui consiste à pouvoir exercer le culte catholique, avec la liberté de conscience, qui ne serait que la démission de l’État devant la propagation de l’erreur.
Dès lors, le cardinal-archevêque n’a pas de marge de manœuvre. Il ne peut condamner le FN sans récuser des présupposés idéologiques admis par le corpus doctrinal de l’Église catholique.
Thierry Meyssan
Voici une citation. “La seule conséquence du fascisme et de la Deuxième Guerre mondiale est-une “gauchisation” irréfléchie, quoi que veuille signifier la gauche. Le gauchisme est devenu un fétiche, et tout homme politique situé à droite des socialistes se voit traiter de “fasciste”. Compte tenu que ces mots ont été publiés par Wladimir Boukovsky, en 1981 (Cette lancinante douleur de la liberté) nous pouvons leur attribuer aujourd’hui valeur d’axiome. Et la quasi unanimité des critiques laisse planer des doutes, sur l’intelligence et les qualités de ceux qui les profèrent. Cette engeance rate son noble but. Pour tout dire, elle incite à la haine.
Marine Le Pen n’a fait que de dire la vérité et les articles de cette “Pravda” orange pondu par des journalistes (femme) au cerveau lobotomisé par la bien pensante théorie du parti, ne vaut absolument rien face à la situation et l’exactitude du constat de Mme Le Pen !…vivement que ce torchon disparaisse une fois pour toute…ce qui ne saurait tarder