Et c’est mal, très mal.
Le drone coûteux et mal rentable du Nouvel Observateur sur internet qu'est Rue 89, dernier poste avancé de la pensée unique aux frontières du maquis de la presse libre, s'en prend à l'un des siens qui s'est mis à réfléchir, crime impardonnable:
L'intro vaut son pesant d'années 80:
"Dans sa première vie, Robert Ménard a fondé Reporters sans frontières (RSF) en 1985. Il vivait dans un studio d’ado bordélique et ne construisait rien de privé, ses journées étaient entières tournées vers le travail. RSF se battait pour la liberté de la presse dans le monde. En Afrique ou ailleurs, il vivait des « moments privilégiés », forts et inoubliables, avec des collaborateurs, des artistes, des journalistes. Aucun de ses proches de l’époque ne l’a jamais entendu prononcer des idées racistes ou gênantes."
Dans sa première vie... Entendre que dans la seconde, le journaliste Ménard a chaussé son costard de SS, fait son lit au carré, observé des artistes à la lunette de son fusil en sifflotant des comptines racistes et, accessoirement, a payé au passage, quelques petits orphelins, posés là au hasard, de francs coups de bottes dans leur ventres creux et leurs côtes saillantes. Vous y êtes presque:
"Aujourd’hui, Robert Ménard se présente aux élections municipales de 2014 à Béziers (Hérault), dans sa ville d’enfance. Il accepte le soutien du parti de Marine Le Pen. Comment le héros d’un monde médiatique de gauche s’est-il mis à comprendre si bien le FN ?"
O rage, ô désespoir, ô confrère ennemi... Le reste est du même tonneau, à tel point d'ailleurs que l'on n'osera bientôt plus accuser cette presse d'intelligence avec quoi que ce soit.
Une chose frappe avant tout dans cette dialectique, l'usage abusif de l'imparfait, comme s'il était une preuve, un révélateur. Or, foin de gnose en conjugaison, s'il est un sens à chercher à l'imparfait, c'est qu'il est avant tout un temps du passé.
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Il n’y a que les imbéciles qui ne changent jamais d’avis.
C’est donc tout à son honneur de se rendre compte des faits et de leurs conséquences.
Ce dont se rendent pas compte ces journaleux au cerveau encroûté, fossilisé, c’est que les lecteurs lucides, qui pourraient être de plus en plus nombreux, vont se détourner d’eux et de leurs torchons. Il ne leur restera que leurs yeux pour pleurer et je ne les plaindrai pas. Il est aussi possible qu’ils tournent leur veste.
Bon dieu comme ça me donne envi d’être de droite quand je vois ces petits bobos de gauche donneur de leçon….
Et pourtant je reste ontologiquement de gauche mais j’en à marre de toute cette bien-bien-pensance j’ai envie de dire continu robert Ménard….J’ai aussi le droit de dire que Dieudonné est humoriste génial (le meilleur humoriste français vivant selon moi), j’ai envie de dire bien qu’excessif l’ancien communiste Soral passé au fn (même si il n’a plus sa carte) dit parfois des choses justes…J’ai envie de dire que Zémmour et son acolyte Neuleau change par leur façon de parler non politicaly correct….J’ai envie de dire que des blogs comme celui de michel Collon, ou d’Allain Jules sont intéressant car ils ne sont pas formaté….J’ai envie voir des intellectuels qui sortent des livres et des ouvrages intéressant comme Péan, Boniface, comme rony Brauman, comme Egdar Morin, comme Ramadan, comme Chouard, comme emmanuel Todd plutôt que les intellectuels formaté que l’on à trop vu dans les médias et que personnellement je ne supporte plus les Bhl, les finlkierkraut, les Julliard, les Barbier, les Glucksmann, les Goupil, les Brukner, les marek Halter et autres……Voila je préfère 100 fois des émissions comme celle de Taddéi a toute ses émissions merdeuses que l’on voit dans les médias….Vive internet vive la liberté d’expression.