Pertinente question de la conseillère nationale Verena Herzog (UDC/TG).
"Après que le président de la Cour constitutionnelle fédérale allemande a préféré se désister, c'est Roger de Weck, directeur général de la SSR, qui a décerné le prix de la fondation Theodor-Heuss au parlementaire européen Daniel Cohn-Bendit, pourtant au centre d'une polémique en raison de ses déclarations pédophiles. Les associations de victimes estiment que c'est là pour elles une véritable gifle.
Le Conseil fédéral est-il d'accord pour admettre que, venant d'un directeur général de la SSR, ces louanges sont pour le moins inconvenantes, et que Monsieur de Weck devrait s'excuser auprès des victimes d'actes pédophiles?" (source).
Question que Doris Leuthard liquide ni une ni deux:
"Roger de Weck s'est exprimé sur la politique Daniel Cohn-Bendit en tant que membre de longue date du conseil d'administration de la Fondation Theodor Heuss, plutôt qu'au titre de directeur général de la SSR.
Il n'est donc pas question pour le Conseil fédéral de commenter cet événement ni même de faire comparaître M. de Weck. En outre, le président de la Fondation a condamné "Le Grand Bazar" par avance au nom de l'ensemble du conseil d'administration, qualifiant les passages controversés du livre de M. Cohn-Bendit de « répugnants et étranges »."
Et puis, chose faite, on a remis sa médaille au pédophile non repenti et le directeur de notre télévision d'Etat lui a rendu un éloge inoubliable, avant de l'inviter, une fois encore, dans l'une de ses émissions. Circulez, il n'y a rien à voir.
Comme tout paraît simple quand on est dans le bon camp...
Les versions originales de la source font foi, les traductions ont eu à coeur de préserver le sens général. En cas de défaut, merci de nous le signaler en commentaire.
Voir encore
Et vous, qu'en pensez vous ?