La Tchéquie répare les crimes du communisme

Seize Eglises de la République tchèque vont recevoir des compensations financières à hauteur de 134 milliards de couronnes (5,35 milliards d’euros) pour leurs biens expropriés durant la période communiste. La Cour constitutionnelle n’a en effet pas approuvé le recours déposé par 18 sénateurs de l’opposition. La loi sur les restitutions des biens aux Eglises, attendue depuis des années, va donc bien entrer en vigueur, annonce le 5 juin Radio Prague.

56% des biens expropriés sous le régime communiste à seize confessions de la République tchèque leur seront rendus pour une valeur de 75 milliards de couronnes (environ 3 milliards d’euros). Le reste n’est pas perdu puisque les Eglises recevront également une compensation financière de l’ordre de 59 milliards de couronnes (près de 2,35 milliards d’euros) sur une période de trente ans.

Miroslav Kalousek, le ministre des Finances, qui a grandement contribué à la genèse de cette loi, a déclaré:

"Nous étions certains que cette loi, qui est valable et opérante, n’avait absolument rien d’anticonstitutionnelle, a-t-il assuré. Toutes les objections juridiques sont tombées. Nous sommes enfin le dernier pays de l’ancien bloc communiste à nous défaire de cette honte internationale et à nous entendre avec nos Eglises".

Le cardinal Dominik Duka, archevêque de Prague, n’a pas dit autre chose en affirmant qu’il s’agissait d’un "chapitre peu glorieux de l’histoire tchèque qui se referme".

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