Les chiffres clés (avec un bémol) et des lignes directrices tout aussi claires pour les politiciens de ce pays:
L’opinion des Suisses sur leur armée reste constante. En effet, 72 % d’entre eux considèrent que l’Armée suisse est nécessaire et 62 % souhaitent une armée forte.
L’opinion des Suisses sur la structure de la défense a sensiblement évolué cette année. En effet, l’abandon de l’obligation de servir reçoit encore le soutien de 33 % des participants au sondage (- 15 %) et 56 % (+ 4 %) se prononcent pour une armée de milice, alors que 37 % (- 6 %) sont favorables à une armée professionnelle.
La majorité de la population suisse (70 %) soutient un service obligatoire pour les hommes avec liberté de choix entre le service militaire, le service civil ou le service social.
Une adhésion à l’UE (17 %) ou à l’OTAN (19 %) continue clairement à ne pas trouver de majorité au sein de la population suisse.
De même, l’intégration politique à des institutions politiques extérieures n’est pas encouragée. En revanche, le souhait de poursuivre sur la voie des bilatérales, c’est-à-dire avec une collaboration (purement) économique avec l’UE est toujours clairement exprimé (80%). Le besoin d’un engagement plus actif de la Suisse sur le plan international, sans que cela implique obligatoirement une intégration, reste aussi fort.
Le principe de neutralité de la Suisse est soutenu par 94 % des personnes interrogées. 92 % d’entre elles sont également convaincues de l'importance de la neutralité pour le rôle de la Suisse en tant que médiateur et 84 % sont d’avis que la neutralité est un élément constitutif de l’identité de la Suisse. Enfin, 67% des Suisses continuent de penser en 2013 que la neutralité apporte une protection en cas de conflits internationaux.
Pierre Streit
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