Dans Le Temps du jour, Xavier Oberson, professeur de droit fiscal, plaide pour le modèle liechtensteinois et met la Suisse en garde contre une cession de ses prérogatives sans la moindre contrepartie.
A la question du Temps si la Suisse a encore une marge de manoeuvre face à l'UE, Xavier Oberson répond ceci:
"Bien sûr, puisqu’elle n’est pas membre de l’UE. Il faut donc arrêter de tout lâcher tout de suite comme on l’a fait, peut-être trop facilement, dans le passé. La Suisse doit s’assurer d’une égalité de traitement générale. Le pire des scénarios serait d’adopter, de manière unilatérale, tous les mécanismes de l’Union européenne sans en être membre. C’est-à-dire d’avoir tous les inconvénients d’une adhésion, sans les avantages.
[...] J’aimerais quand même insister sur le fait que, quel que soit le modèle, si nous nous dirigeons vers l’échange automatique, il faudra être absolument sûr de l’égalité de traitement entre la Suisse et les places financières concurrentes. Si d’autres places, grâce aux trusts, aux offshore et j’en passe, parviennent à jouer le jeu théorique de l’échange automatique sans rien donner en réalité, la Suisse sera le dindon de la farce."
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