Bilan intermédiaire de l’intégration

Schengen, libre circulation, intégration des Roms, d’un côté les mots de l’autre la réalité vécue par la population.

Une femme, 48 ans.

"Je n’ai toujours pas compris ce que j’ai fait ou ce que je n’ai pas fait pour subir cela.

[...] J’ai tardé à faire ma déposition à la police parce que je ne pouvais pas parler. J’ai eu la mâchoire fracturée. Du sang dans la bouche durant plusieurs jours. Je n’ai pas pu manger pendant trois mois."

Et tout ça pour trois sous…

Mais il ne faudrait surtout pas que la victime puisse être accusée de ressentiment raciste. Alors elle cherche ce qu'elle a pu faire faux, et de souhaiter encore:

"Les aider eux aussi [ses bourreaux] à tourner la page.

[...] Ils m’ont fait tout ça pour si peu d’argent ? Pour des bricoles ?"

Un calvaire

"Il est encore très difficile d’en parler. J’ai vécu un calvaire sur le plan physique et psychique, et ce n’est pas fini."

Côtes fracturées:

"Je ne pouvais plus me tenir debout."

Pneumothorax:

"L’hôpital a dû intervenir d’urgence."

Bagues, points de suture, plaque de titane dans la bouche. Et les douleurs qui persistent.

"Je suis toujours suivie par mon médecin, qui m’a aidée à reprendre ma vie en main. Pendant longtemps, j’ai eu mal partout. Les choses les plus simples m’épuisaient. J’avais l’impression d’avoir passé sous un rouleau compresseur."

Police !

Carlo, 46 ans, dormait sur son canapé devant la télévision, il est réveillé par ses agresseurs dont l'un d'eux lui crie "Police! Police!" avant de le rouer de coups. Sa femme raconte:

"ils auraient pu partir, insiste-t-elle. La porte-fenêtre était ouverte…"

Elle se souvient:

"De la violence du gars, il aurait eu un couteau, il passait à l’acte. Il était froid, il ne paniquait pas.

[...] Ils ont vu mon mari assoupi et la lumière allumée, mais ça ne les a pas empêchés d’entrer et de prendre le risque d’agresser les gens présents."

Les victimes les plus âgées, de 80 et 90 ans, n’ont pas pu venir au tribunal, en raison de leur âge et du choc subi.

Les sursis et le jeu des deux-tiers feront leur oeuvre, les victimes, elles, devront vivre bien plus longtemps avec leur peur, leur souffrance. Voilà ce qui se passe quand on laisse un pays ouvert, tout le monde y voit de la lumière...

 

Source TdG

 

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5 commentaires

  1. Posté par Palador le

    En effet le plus choquant est l’indifférence des autorités et les peines ridicules de prison que ces gens encourent. A titre de comparaison un de mes amis à fait 8 mois de prison ferme pour refus de servir, c’était il y a 20 ans, mais tout de même !
    Face aux milieux économiques et aux politiciens (payés par ces derniers?) de gauche comme de droite qui n’arrêtent pas de brailler aux avantages de Schengen et de la Libre Circulation, vous ne représenter cher Monsieur, ainsi que les autres victimes, juste quelques chiffres dans les statistiques.
    Face au rouleau compresseur de la propagande multiculturelle, suppression des frontières et richesse de la “diversité” vous comme moi (peut-être future victime) sommes quantité négligeable.

  2. Posté par Gérard le

    C’est vrai Gil, malheureusement, l’ouverture des frontières qui résulte de cette imposture, cette infamie, cette erreur magistrale, qu’est Schengen, tout le monde en profite, même ceux qui ne sont pas dans la clause de la libre-circulation.

  3. Posté par Gil Favre le

    Juste une remarque sur la libre circulation des personnes : la Bulgarie et la Roumanie ne sont pas dans Schengen.

  4. Posté par Le pragmatique le

    Cette libre circulation est une hérésie; comme je vous comprends et partage vos points de vue.

  5. Posté par Jacot-Descombes Gérald le

    Le compte rendu de cette triste affaire m’affecte beaucoup moi qui ai été victime d’une agression dans mon atelier de bijouterie (je suis un petit artisan créateur depuis bientôt 30 ans qui a réussi à survivre dans cette jungle de plus en plus hostile). En effet, le 3 juin 2010, j’ai été attaqué à main armée par deux individus qui se sont avérés être Polonais. Je le sais car ils ont été arrêtés le lendemain à l’usine Chopard de Meyrin ; j’en ai reconnu un sur une planche de photos que m’a présentée un inspecteur de police. Quelques jours plus tard, une dame du quartier m’a dit qu’elle avait vu courir un homme à proximité de ma bijouterie et qu’il avait jeté un rouleau de scotch dans des buissons (scotch qui avait servi à me baillonner 5 minutes auparavant). Cette dame a eu le courage d’aller faire une déposition à la Police, et elle a reconnu le même personnage que moi dans cette série de photos. Et bien, croyez-le ou non, nous n’avons jamais été confrontés à qui que ce soit, je n’ai jamais vu aucun représentant de la justice, en l’occurrence le juge qui était en charge de ce dossier, et que ces deux ignobles types ont été libérés après avoir fait un séjour de 3 semaines à Champ-d’Ollon emportant avec eux tout le contenu de ma vitrine, à savoir le fruit de 20 ans de travail. Inutile de dire que ma vie professionnelle a été dévastée, je ne peux plus rien mettre dans ma vitrine, je ne peux plus travailler que sur commande, à mi-temps, sous l’oeil glacé de l'”Autorité” qui ne m’oublie pas lorsqu’il s’agit de me rappeler ma condition de contribuable taillable et corvéable à merci. L’inspecteur de Police, qui a d’ailleurs quitté la police genevoise pour entrer à la police fédérale, et qui était persuadé de la culpabilité de mes agresseurs (on a constaté de surcroît que des conversations téléphoniques avaient eu lieu à 50 mètres de mon magasin le jour avant l’événement) a été mon seul interlocuteur. Il s’est montré humain, compétent et disponible. Avec son départ, j’ai perdu mon seul allié. Pour terminer, je conseille vivement à toutes les victimes d’actes violents de suivre une thérapie des plus efficaces, l’EMDR dans mon cas, (désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires) qui m’a permis de me sauver après quelques séances seulement chez un psychiatre agréé. Ne reste en moi que l’amertume, la révolte, la rage, envers un système complètement déconnecté de la réalité que nous vivons tous les jours à Genève en particulier, en Suisse voire en Europe occidentale en général. Abolition des frontières, libre-circulation des malfrats en tous genres et des grandes mafias internationales, voilà le monde que nous devons désormais subir.. J’en ai vécu les conséquences dans ma chair. Les faits que je viens de relater ont été publiés en partie dans “la Tribune de Genève” du 5 juin 2010 et du 7 mars 2011 ainsi que dans l’émission de “Temps Présent” sous le titre “J’ai été braqué” du 10 janvier 2013.

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