Les enfants de Pavlov

La fac d’histoire de l’université de Neuchâtel a organisé une exposition au bord du lac sur le thème de la présence étrangère dans les affiches politiques suisses, mal lui en a pris.

L'université de Neuchâtel a connu le lot commun des partis politiques en campagne, quelques 28 des 64 bâches exposées au bord du lac ont été lacérées au couteau dans la nuit qui a suivi le vernissage.

"Nous nous attendions à des réactions, mais là, la moitié de l’expo est détruite!"

a déclaré Francesco Garufo, assistant en Histoire et dont le travail reprend un siècle de présence étrangère dans les affiches politiques suisses.

Selon 20min.ch, l'historien préfère parler de vandalisme urbain plutôt que d’un acte politique, mais reconnaît sans difficulté que "le sujet a dû influencer l’acte."

Dans cette belle démocratie, même dans le cadre d'une exposition rétrospective, des années après les faits, certains préfèrent affronter les arguments au couteau comme d'autres, en leur temps, devant toute manifestation de culture, tenaient absolument à dégainer leur pistolet.

 

Un commentaire

  1. Posté par Marie-France Oberson le

    “le sujet a dû influencer l’acte.”

    Influencé qui ? Quel milieu ? Très vague cette info…

Et vous, qu'en pensez vous ?

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