Le Parti travailliste britannique a remporté jeudi 2 mai une élection législative partielle dans le nord de l’Angleterre, où le Parti de l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP) est arrivé en deuxième position, devant les conservateurs du premier ministre, David Cameron.
"Cela démontre que nous sommes un parti sur une trajectoire (ascendante)",
s'est réjoui Paul Nuttall, le numéro deux d'UKIP, sur l'antenne de la BBC.
"Les électeurs votent pour nous car nous avons remporté la bataille des idées sur l'immigration et sur l'Union européenne".
Selon le quotidien Le Monde, les résultats d'élections municipales en Angleterre et au Pays de Galles devraient confirmer la bonne tenue d'UKIP, dont la progression pourrait troubler le jeu politique avant les élections nationales prévues pour 2015.
Alors, en Suisse, merci qui ?
Voir aussi
Yvan Perrin: “une très agréable surprise”
où l'on apprend qu'un parti dont le discours est clair sur l'Europe et l'immigration est appelé à croître en ces temps de troubles.
Je suis surpris que la Suisse ne soit pas plus proche de la GB.
Quelque chose m’échappe ?
Voici l’Europe, vue par un pilier de bistrot, semi-inculte de surcroît! Je suis né en 1945, juste avant, ou après la Bombe. Dont de Gaulle a dit: “après cela plus rien ne sert à rien”. Mon enfance, mon adolescence, tout ma vie a été marquée de mauvaise nouvelles! De menaces! En 1960, à l’école, le régent plaidait pour l’Europe. Nous avions entendu parler de Jean Monnet, de Maurice Schumann. Le leitmotiv était: “plus jamais ça!” Ce “ça” qui était le fait des autres. Pas de moi! Surtout pas moi! Nous chantions, à l’école, “si tous les gars du monde (depuis ils sont devenus des potes!) voulaient se donner la main. Comment ne pas y croire, quand le plus fort vous donne une baffe, et que vous vous ridiculisez en tendant l’autre joue? Puis Jean Ferrat chanta Potemkine! C’est si facile! L’Europe cheminait doucement, dans des allées obscures. Je l’oubliais. Et j’ignore comment elle s’est manifestée pour moi, et quand. Donc pourquoi un infime détail m’a mis la puce à l’oreille! Un E suivant le “1l,” sur une bouteille de vin. C’était en Espagne, à Palamos. Un détail insignifiant comme le petit trou dans la digue. Qui, si le “petit héros de Harlem” (je la raconte volontiers à ceux qui ne connaissent pas cette histoire) n’y avais pas mis son doigt, auraient débouché sur une inondation dévastatrice. Un petit détail anodin. Qui témoigne pourtant d’une mainmise dont le poids ne pourra que s’accroitre. Un litre n’est plus un litre s’il n’est pas européen! J’aimerai convoquer, pour demander leur aide, Soljenitsyne, Zinoviev et, Jan Marejko. Dont les talents sont démontrés, pour suppléer à mes lacunes. Ce jour là j’ai vu l’Europe, dans ses obscurs soubassements. Peu après le traité de Maastricht (pas le Mastrick de Sarkosy) est publié dans une édition spéciale du Monde. Je résume la première page. Sa Majesté, son Altesse, le Président et d’autres têtes couronnées, sont: Résous… Appelant… Confirmant… Dösireux…. Déterminés… Réaffirmant… Dans la perspective… (je ne cite pas les doublons) Ont décidé. d’instituer une Union européenne et on désigné à cet effet comme plénipotentiaires; (sic pour le point-virgule)
Sa Majesté, le Président et toutes les têtes couronnées citées au début! Y compris Sa Majesté la Reine du Royaume Uni, de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord! Notez, ça me saute aux yeux à l’instant, que le Président de la République hellénique fait partie des signataires! La suite de ce traité contient l’ADN du doux monstre de Bruxelles! C’était il y a vingt ans!