Il y a l’homme, il y a une nature et il y a des valeurs que les vues de l’esprit ne pourront jamais renverser.
"Un homme vient à mon cabinet pour une consultation. Quelques mois avant, il a donné son sperme à un couple de lesbiennes rencontrées sur Internet.
Une fois que l’enfant est né, il a finalement demandé à le voir. Il était resté en contact avec le couple de femmes et l’idée d’avoir « un enfant dans la nature » le perturbait. Il s’est rendu compte qu’il avait envie de devenir père.
Pour elles, c’était hors de question. J’ai été interpellée par la détresse de ce donneur de sperme."
Explique l’avocate française Florence Renoux-Le Goff au site Rue89.
"Cet homme voulait savoir s’il avait des chances de gagner son procès, s’il entreprenait des démarches pour une reconnaissance de paternité.
Je lui ai répondu que s’il le voulait vraiment, il pouvait revendiquer la paternité de l’enfant. En France, le contrat qu’il a passé avec les deux femmes est légalement nul."
Sûrement le prochain bastion de "l'égalité" et de la lutte-contre-l'-homophobie, la suppression des droits de générations...
Chers Observateurs,
J’ai de la peine à comprendre la fixation que vous faites sur la France, chose que vous ne faisiez pas à vos débuts. Est-ce dû au changement à la présidence et au gouvernement de ce pays? Et d’ailleurs, est-ce si grave? En couronnant de tels dirigeants en connaissance de cause, les Français n’ont eu que ce qu’ils méritent. Et heureusement, ce ne sont pas nos problèmes.
Que le président français Gentil 1er n’ait rien fait en bientôt un an, à part chasser Depardieu en le faisant traiter de minable par un sous-fifre, ainsi que de décider que Dame Nature n’est pas gentille envers les homosexuels, ce n’est pas nouveau. Mais encore une fois, tout ça ne nous concerne pas, et heureusement. Que vous dénonciez cette dérive est une chose louable; mais vos arguments ne gagnent pas en profondeur si vous inondez votre plate-forme d’articles sur ce sujet d’actualité qui, encore une fois, ne nous concerne absolument pas. Depuis quelque temps, votre rubrique internationale se résume à une rubrique sur F. Hollande, et c’est dommage. Après tout la France n’est qu’un pays limitrophe sur les quatre qui nous entourent, rien de plus, et l’aspect linguistique n’y change rien.
[La Rédaction: Cher Monsieur, ce cas n’est pas spécifique à la France, qui pourrait très bien arriver en Suisse, ces deux pays partageant la même limitation contractuelle ainsi que la même jurisprudence européenne en la matière. Quand la France est enrhumée, la Suisse éternue dit l’adage.
Notre attitude est surtout dirigée par le nombre d’invocations du droit étranger presque illimité de la part de nos parlementaires pour tenter de fracturer le droit fédéral. Un débat en Suisse sur la question de l’adoption homosexuelle se tient en parallèle du débat mené en France voisine, d’où notre intérêt.
Enfin, il ne vous a pas échappé qu’il se passait des choses en France, depuis quelque temps, en relation avec un refus caractérisé de démocratie directe. Par conséquent, il nous est difficile de nous contenter de les ignorer pour nous concentrer sur la fermeture de notre ambassade au Guatemala ou la modification du taux spécial de la TVA. Notre boulot est d’observer ce qui se voit, pas d’ignorer ce qui peut déranger. Merci de votre intérêt.]