Actuellement, le goût et le besoin de violence de maints spectateurs est satisfait grâce à des jeux vidéo où le joueur de prend aucun risque, où il doit quelquefois faire preuve d’imagination vicieuse pour gagner, où les morts et les blessés sont virtuels, bref où la violence apparaît comme un passe-temps sans conséquences, sans règles et sans risques. C’est contre cette déviance grave que les pourfendeurs de la tauromachie devraient s’élever – et nous aussi d’ailleurs – plutôt que contre les combats loyaux, dussent-ils opposer un être humain à un animal…
Lors d’une récente émission de Forum à la radio romande, on apprenait que se démène actuellement en France un mouvement contre la tauromachie. Si l’un des arguments des défenseurs de ce sport est que les taureaux ont été élevés dans l’idée de tels combats et qu’on ne saurait les en priver paraît infantile, en revanche, on ne peut que regretter l’absence de toute réflexion, de la part des « pour » autant que des « contre », au sujet des jeux et sports violents.
Si haut que remonte la mémoire, il semble que les êtres humains ont toujours aimé les jeux et sports violents (je parle bien des jeux et sports, non pas des exécutions !). On évoquera les combats de gladiateurs d’autrefois, les joutes des chevaliers, la boxe etc… Ce goût anime autant les participants actifs que les spectateurs qui, faute de combattre eux-mêmes, se placent volontiers dans les gradins. J’y ajoute évidemment les corridas. Ce qui frappe, dans tous ces jeux sanglants, c’est qu’ils sont soumis à des règles très strictes, y compris de loyauté, dont la violation est sanctionnée, parfois lourdement et c’est tant mieux, et que les participants y prennent des risques quant à leur personne.
Actuellement, le goût et le besoin de violence de maints spectateurs est satisfait grâce à des jeux vidéo où le joueur de prend aucun risque, où il doit quelquefois faire preuve d’imagination vicieuse pour gagner, où les morts et les blessés sont virtuels, bref où la violence apparaît comme un passe-temps sans conséquences, sans règles et sans risques. C’est contre cette déviance grave que les pourfendeurs de la tauromachie devraient s’élever - et nous aussi d’ailleurs - plutôt que contre les combats loyaux, dussent-ils opposer un être humain à un animal. Je n’ai aucun goût personnel pour ces sports et jeux-là – ayant assisté une fois à une corrida, il y a des dizaines d’années -, mais ils ne sont de loin pas malsains à la différence des jeux vidéo. Ne nous trompons pas d’ennemi !
J’aime bien lire les propos doctes de ceux qui ne sont ni pour ni contre, mais qui en règle générale et avec une aisance très affichée raisonnent sur la tauromachie, sans avoir jamais mis les pieds dans un abattoir….n’est ce pas? Ce sont des poseurs de paroles , qui ne savent absolument rien de cette tragédie qu’est la corrida, qui n’ont absolument aucune idée de la nature du taureau de combat , qui n’ont mais alors pas la moindre idée de ce caractère grégaire qui en fait un tueur dès qu’il se retrouve seul.. qui n’imaginent (allez on va un peu les aider à comprendre..) pas à quel point ce combat à mort que mène le matador est beaucoup plus un combat contre lui même que contre la bête…mais ça , ils ne pourront jamais le vivre, ils ignorent totalement la prise de risque, parce que ce sont des peureux instinctifs, et parce qu’ils ont honte de cette peur qui les habite…Alors ils éludent et ergotent ….. Quant aux autres , les anti corridas, et bien qu’ils aillent un peu regarder avec quelle froide violence on tue des dizaines de millions de bêtes dans nos abattoirs , ces animaux ont vraiment peur, et c’est dégueulasse, ils savent par avance ce qui les attend, et ils meurent dans une dépression psychologique intense….le taureau de combat lui n’a pas peur, il attaque sans arrêt, c’est un jusqu’au boutiste, et bien souvent il gagne!! sachez le vous qui n’oseriez même pas vous mettre en face d’une vachette emboulée, vous… les pleutres!!
Très bon article mais pour revenir à la souffrance du taureau ce dernier développe peut-être ce que des milliers d’humains ont appris suite aux maltraitances psychologiques ou physiques coups,viols etc endurés régulièrement .A force d’habitude la douleur physique disparait complètement pour permettre au cerveau d’explorer des domaines jusque là restés en jachères par la victime elle-même bien entendu et comme on vit dans un monde ou la souffrance de l’animal est à prendre beaucoup plus au sérieux que celle des humains nul doute qu’on aura de plus en plus de déviances sexuelles ou troubles de la personnalité ou alors tout simplement des gens vivant en autarcie préférant se consacrer à tout et surtout à ce qui pourra être utile à d’autres afin de leur simplifier l’existence,une sorte de travailleurs de l’ombre
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LOYAUX
Oui bien entendu loyaux, un homme avec une intelligence soit disant supérieure, des complices, voir un cheval ET armé contre un animal aux cornes élimées souvent drogué réagissant uniquement que grâce à son instinct de survie.
Oui le taureau à une réaction idiote qui est d’attaquer pour défendre sa vie alors qu’il n’a pas 1% de chance, peut-être est-ce le courage que n’ont pas tout ces homosexuels refoulés en collants et pire qu’eux leurs supporters et défenseurs d’une pseudo “culture” remontant aux romains bien connus pour leur société totalement décadente qui bientôt sera dépassé par celle de notre époque.
Mais de toutes manières il ne peut pas s’enfuir et si il ne réagit pas en attaquant désespérément et inutilement les charmants combattants loyaux iront le barder de banderilles alors autant mourir debout que vivre 2 minutes de plus à genoux !
En cela le taureau est respectable et lui a du courage à la différence des folles en collants fluos.
Donc une femme de 70ans aux réflexes amoindries à cause de médicaments face à un adolescent armé et des complices c’est un combat loyal ?
Mais vous semblez tout confondre car mettre au même point les combats de gladiateurs qui ne sont nullement du sport mais des mises à mort avec la boxe faut quand même oser.
Pour votre gouverne:
Les premiers sont des ESCLAVES les seconds sont des SPORTIFS.
Les premiers il y en a forcément un qui va mourir, les seconds sortent sonnés avec des lésions souvent irréversibles mais vivant et surtout ils ont fait le choix de cette vie !
Ces petits bouts de phrase suffisent à vous discréditer totalement et jeter le doute sur vos motivations réelles !
Quant aux jeux vidéos vous n’y connaissez ABSOLUMENT RIEN comme le démontre la suite de votre accusation dont le but premier semble d’être de dédouaner de RÉELS VIOLENCES GRATUITES faites à un être vivant !
Je ne suis nullement dans ces manifestations contre la corrida.
Pour tout dire je trouve même un peu grotesque car je pense qu’il y a bien plus important comme cause même si j’aime énormément les animaux je ne peux me résoudre à les défendre AVANT les humains qui souffrent partout dans le monde à cause des guerres en particuliers.
Mais quand je lis autant de conneries de la part d’une politicienne j’ai bien envie d’y participer pour démontrer que l’on est pas tous aussi insensibles aux violences faite à TOUT LES ÊTRES VIVANTS.
Pour votre information:
1) les jeux vidéos ce n’est pas que de la violence…
2) la “violence” de certains jeux vidéos reste VIRTUELLE
3) une grande partie du cinéma américains est tout aussi violent sans que l’on entende la moindre critique là dessus
4) notre société est infiniment plus violente que tout les jeux vidéos violents et toutes les corridas réunies, allez voir ce qu’il se passe en Syrie avec les mercenaires-terroristes de “l’armée wahhabite du racisme religieux” (ayant des connaissances chiites en Syrie je peux vous assurer qu’ils vivent la violence à cause de nos gouvernements qui soutiennent une bande de mercenaires afin de s’approprier les ressources en gaz du pays).
4) une grande partie des joueurs sont des adultes (j’ai pour ma part 40ans et je suis loin d’être le plus vieux dans mes amis, ma grand mère jouait à Tetris à 91ans…en cela elle était toujours plus jeune que vous)
5) je ne cherche pas à dédouaner la violence VIRTUELLE présente dans certains nombres de jeux vidéos qui reste bien trop banalisée
MAIS il y a une différence fondamentale entre VIRTUEL et RÉEL, comme quoi pas besoin de jouer aux jeux vidéos pour confondre les 2… vous le faite très bien avec une bonne dose de mauvaise foi ou de calculs politiques !
Pour finir j’espère bien que les prochains combats si loyaux se finiront par quelques dizaines morts du côté humain mais je sais que cela n’arrivera pas car sinon cette barbarie archaïque aurait disparue depuis longtemps.
Merci à la plupart des intervenants.
Moi ce que je préfère, c’est les jeux vidéo de corridas.
Une fois de plus on se cache derrière de faux problèmes , pour préserver une tradition archaïque qui n’est ,elle, pas virtuelle !! Comment peut on rapprocher les jeux vidéos et la tauromachie ?
Le jeu vidéo, l’éternel coupable ideal des maux de notre société (cf. Gerd Vilder par exemple), et toujours condamnés par des gens qui finalement n’y connaissent rien.
Au fait Mme Sandoz, vous avez quoi comme carte graphique ?
Le comble de l’horreur, un jeu vidéo de tauromachie…
Chère Madame Sandoz, j’apprécie vos propos. En cette occurrence j’aimerai leur apporter quelque nuance. Votre analyse m’envoie, par association d’idées, à l’enfant roi! A ce prédicat qui attribue à l’enfant un désir de toute puissance. Lequel se traduit devant l’écran. Mais pas seulement celui de l’ordinateur! Celui du cinéma aussi! De nombreux films mettent en scène des gens pourvus de pouvoirs surhumains, qui triomphent des méchants! Qui, humilié, n’a pas rêvé de toute puissance? Ce désir est unanimement localisé dans l’enfant! Comme s’il était un fait incontournable de l’enfance. Mais on fait aussi unanimement l’impasse sur la toute puissance des parents. Et de la société. Le fait que les parents ne sont pas tous des modèles est aussi occulté! Qui d’entre nous, humilié et bafoué, ne rêverai pas d’occuper le trône? Et encore! Humiliation et bafouement est un extrême. Mais qui fera la relation entre les raisins verts mangés par les pères et l’agacement des dents des enfants?
La corrida est une pratique d’une rare violence et d’une rare cruauté. En ce sens, elle n’est que le prolongement de la violence virtuelle prônée par de nombreux jeux vidéos. L’arène est en fait un exutoire pour des gens qui ne peuvent promouvoir une violence innée ou acquise dans leur vie de tous les jours puisque réprimée au niveau juridique et moral par la société. Ces deux formes de violence peuvent et doivent donc être combattues. L’action des gens opposés à la corrida est tout aussi légitime que celle des personnes qui s’opposent aux jeux vidéos violents. D’ailleurs il est absurde de condamner la violence virtuelle et de tolérer voir d’encenser en parallèle la violence réelle des arènes. Cessons donc une bonne fois pour toute de trouver des excuses à l’existence d’une pratique (la corrida) qui rabaisse l’être humain dans tout ce qu’il y a de plus détestable.
Pour ceux qui ignorent (ou veulent ignorer) la vraie nature de la corrida et les souffrances atroces que subissent les taureaux, je conseille la lecture de ces deux articles, écrits par des vétérinaires :
http://www.blogveterinario.com/2009/12/papport-technique-veterinaire-sur-les.html
http://www.veterinaires-anticorrida.fr/pages/Jose_Enrique_Zaldivar_veterinaire-3322825.html
Par rapport à ceux qui affirment que les bêta-endorphines sécrétées par le taureau pendant la corrida annule littéralement la douleur perçue, voici des citations intéressantes :
De nombreuses études effectuées auprès de femmes pendant l’accouchement (et il s’agit bien dans ce cas d’études séquentielles) démontrent que plus la quantité de bêta-endorphines dans le sang est élevée, plus la douleur est importante pendant l’accouchement. Les femmes qui ont déclaré que l’accouchement avait été insupportable étaient celles dont les analyses présentaient le plus fort taux de bêta-endorphines
Dans beaucoup de ces études, il est affirmé que plus la dose d’endorphines est importante, plus grande est la douleur ressentie et le stress subi (e.g. Bacigalupo et al, 1990) et dans certaines études de médecine humaine et vétérinaire, cette dose sert pour mesurer douleur et stress.
Scientifiquement parlant, il est donc indéniable que le taureau souffre atrocement ! A titre de comparaison (s’il est seulement possible d’en faire, vu le niveau de cruauté) : On nous dit que le taureau produit dix fois plus de bêta-endorphines que l’homme. Mais dans quelles circonstances? Aucun de nous n’a été ni ne sera jamais soumis à une corrida.
Vous vous rendez compte ? Dix fois plus que ce qui n’a jamais été mesuré chez aucun être humain. C’est au minimum une souffrance 10 fois plus importante que ce qu’on a pu mesurer comme souffrance chez l’homme ! Aucun humain ne peut imaginer la douleur de ces pauvres taureaux… Mais une seule conclusion s’impose : ABOLIR LA CORRIDA !
Il n’en demeure pas moins, diront les détracteurs, que le taureau souffre pendant le combat et c’est insupportable. Il ne faut pas confondre douleur et souffrance! La douleur est une sensation, un signal qui fait réagir, alors qu’une souffrance est un état, un signe impliquant un décodage ou une interprétation. Le taureau est un combattant, qui durant la corrida, se livre en attaquant comme c’est son comportement habituel dans les pâtures des ganaderias. Il n’actualise que sa nature de «toro bravo». A ce titre il n’est donc pas dans la souffrance, terme à réserver à l’être humain, car lui seul peut se trouver dans un véritable état de souffrance.
Des études ont été faites par le labo de physiologie animale de l’université de Madrid par le prof. J C Llera qui n’est pas un pro-corrida; études sur les taureaux et les novillos, par la mesure des bêta-endorphines produites par le toro bravo (10 fois plus que l’homme). C’est une opiacé endogène, composés d’opioïdes peptidiques endogènes. Elles sont secrétées par l’hypophyse et l’hypothalamus chez les vertébrés lors d’activité physique intense, excitation, douleur et orgasme. Elles ressemblent aux opiacés par leur capacité analgésique et à procurer une sensation de bien-être.
Découvertes dans les années 1970, les endorphines (de morphine et endogène) sont des neurotransmetteurs agissant sur les récepteurs opiacés. On les retrouve entre autres dans le cerveau et la moelle épinière ainsi que dans le système digestif.hormone chargée de bloquer les récepteurs de douleur (nocicepteurs), à l’endroit où celle-ci se produit, jusqu’à ce qu’arrive un moment où cesse la sensation de douleur.
Contrairement aux autres animaux, le taureau de combat ne réagit pas aux blessures par la fuite mais par l’attaque, et revient au combat face aux picadors, plutôt que fuir (aucun pro-corrida ne prend plaisir à la douleur de l’animal comme imaginent les anti-corridas). On peut aussi rappeler à ce propos ses réticences pour quitter l’arène à la suite d’un « indulto » (grâce). Ce qui fait que le toro, dit bravo, est autant admiré. Précisons aussi, si cela avait échappé aux anti-corridas, qu’aucun spectateur ne touche à un poil de l’animal. Enfin, pour revenir à la notion de souffrance, celle-ci est largement déterminée par la conscience de l’intégrité physique et les représentations qui portent sur elle. De ce fait, son altération provoque une production fantasmatique, génératrice d’angoisse, processus qui ne peut concerner que l’humain.
http://www.torofstf.com/infos2009/090511douleurillera.html
Il FAUT BIEN COMMENCER PAR QUELQUE CHOSE … la plupart du temps ceux qui s’intéressent à l’abolition de la tauromachie ont d’autres terrains de bataille et malheureusement ils ne peuvent pas être exhaustifs dans leurs interventions.
Pour répondre succinctement : le combat du taureau et de l’homme est inégale, de plus l’accord du taureau est encore à prouver. Les sports violents ont au moins le mérite de présupposer l’accord des belligérants. C’est autre chose lorsque pour des raisons économiques certains se voient pousser à de telles extrémités et là la perversion des spectateurs prend pleinement son sens. Les jeux vidéos sont en effet un des grands problèmes que rencontre notre société dans la banalisation de la violence, la déconnexion du réel et de l’imaginaire, en même temps que les valeurs qu’ils promeuvent. Encore une fois comment aborder en quelques lignes tous les faits qui font que nos civilisations au lieu de progresser, régressent, ne voient pas le danger de toutes les prétendues avancées progressistes (d’ailleurs qu’est-ce que le progrès), refusent également l’état de Nature (très vaste sujet également) …….
Il se trouve que dans les jeux vidéo la cruauté et le sang sont virtuels mais dans le cas de la corrida c’est bien REEL !!!! différence essentielle !!!
Merci Madame Sandoz. Vos écrits prouvent que le bon sens existe encore ! J’aimerais pouvoir vous “cloner” par centaines d’exemplaires pour vous envoyer l’enseigner dans nos écoles.
Meilleures salutations
Oui Monsieur Aegerter, vous avez raison : Il est bien connu que l’utilisation abusive du métier à tisser entraîne la banalisation des tissus. Et la banalisation des tissus conduit, entre autres, certain(e)s à les utiliser à tout va, par exemple pour se cach … non ! c’est un autre sujet 😉
Donc Monsieur Aegerter, je vous encourage vivement à réunir sans tarder une association de protection des enfants contre les tissus, association dont la pertinence n’échappera à personne.
Les jeux vidéo… rhooo et pourquoi pas les méfaits du métier à tisser tant que nous y sommes.