Pour faire face à la déferlante annoncée du phénomène Freysinger dans le domaine de l’instruction publique, le parti socialiste met sur pied un groupe de travail dirigé par le Conseiller national Mathias Reynard. Un choix inspiré.
L'avènement d'Oskar Freysinger au Conseil d'Etat valaisan pourrait bien sonner le glas de l'impunité de la gauche dans les domaines du savoir. A l'UDC, l'on semble enfin avoir compris l'influence du parti socialiste dans la vaste entreprise de détournement de l'esprit critique par brouillage des pistes d'accès à la connaissance. Un futur citoyen élevé sans capacité d'association d'idées sera toujours plus volontiers enclin à retenir les slogans à l'emporte-pièce proférés par autant d'indignés de circonstance.
La RTS nous l'apprenait hier, pour faire face à cette nouvelle menace, le parti socialiste vient de décider de la création d'un "groupe de travail" avec, à sa tête, le Conseiller national de 25 ans, Mathias Reynard, pur produit de l'enseignement pédagogiste (même si, paraît-il, la grandeur de sa qualité le rendrait sujet à divers aménagements et dispenses auprès de sa Haute Ecole Pédagogique de Saint-Maurice; "Pour tous sans privilèges" qu'ils disaient...), titulaire d'un Master ès Lettres (français, histoire, philosophie) et enseignant au Cycle d’Orientation de Savièse.
Que le PS ne disposât pas d'intellectuel de plus haute envergure au Parlement, nous nous en doutions un peu, mais qu'il en soit réduit à choisir le seul qui se soit, à notre connaissance, rendu coupable de fautes d'orthographe dans la rédaction d'actes parlementaires dans sa langue maternelle, voilà qui dit tout de l'efficacité de cet enseignement que l'UDC veut, à très juste titre, réformer.
Il faudra au PS valaisan Mathias Reynard apprendre du PS Peillon que le premier devoir de “…l’école laïque est de soustraire l’enfant à une foule de déterminations: sociales, religieuses, ethniques, culturels…” afin de le rendre, je pense, plus ductile sous le marteau de la pensée socialiste, aucun doute là-dessus; venant d’un membre de la chapelle des Hollande, Moscovitch, Fabius, Serillon, Dray, j’en oublie, ces propos sont surprenants; je ne crois pas que même après le passage de lois socialisantes dans le Valais, l’école soit prête à faire table rase de ses fondements traditionnels; mais peut-être Mathias Reynard est-il lui prêt à prendre son brevet de pédagogiste laïc auprès de ses maîtres à penser parisiens ? C’est Freysinger qui sera content d’avoir un nouvel adversaire…Et moi qui croyait bêtement que la morale, inculquée dès l’enfance en famille, servait à distinguer le bien d’avec mal; vrai qu’avec les socialistes, l’important n’est pas de cultiver le bien, mais de bien gagner les élections pour le meilleur et pour le pire; après quoi on se distribue postes entre potes, prébendes, bénéfices, commendes et autres avantages naturels dans ce monde-là, acquis avec une certaine détermination tout de même…