Le premier grand problème en Suisse romande est donc la très faible pluralité politique et idéologique de la presse et nullement sa diversité, et il ne s’agit pas de confondre ces deux réalités, en cherchant à faire passer la diversité pour de la pluralité, ce que semblent précisément faire les politiques qui viennent au secours des journalistes.
Pourquoi donc un appui aussi massif et inconditionnel du politique à la presse ? N’est-ce pas aussi parce que rarement ailleurs les politiques de tous bords sont aussi bien servis par les divers médias, médias qui les invitent constamment à s’exprimer sur tout et sur rien. Certains politiques ont même une sorte d’ « abonnement » dans certains médias, tant leur présence est fréquente et régulière. N’y a-t-il pas là une forme de complicité qui devrait poser problème?
Le pouvoir politique au service du quatrième pouvoir, celui des médias, et réciproquement ?
Nous avons à plusieurs reprises montré que le paysage médiatique suisse romand était l’un des moins pluralistes parmi les pays démocratiques et qu’il fallait cesser de confondre diversité et pluralisme.
Oui la presse romande est diverse, de manière assez marquée d’ailleurs, mais ce n’est pas pour autant une presse foncièrement pluraliste, loin de là.
Les protestations des journalistes contre la volonté de « restructuration » peuvent certes se comprendre au nom de la défense de l’emploi. En revanche, que le pouvoir politique, gouvernemental même, intervienne aussi fermement surprend davantage. En principe, les différents pouvoirs sont relativement indépendants les uns des autres en régime démocratique et la presse se veut toujours libre, indépendante, et surtout critique envers le pouvoir politique.
Premier rappel : la presse romande est beaucoup moins pluraliste que la presse alémanique, où l’on trouve 3-4 journaux, dont plusieurs quotidiens, clairement libéraux, de droite même, ce qui n’est absolument pas le cas en Suisse romande.
Deuxième rappel : la très large majorité des journalistes sont de gauche, cela est très largement connu. Malgré tous les dénis des journalistes.
Le premier grand problème en Suisse romande est donc la très faible pluralité politique et idéologique de la presse et nullement sa diversité, et il ne s’agit pas de confondre ces deux réalités, en cherchant à faire passer la diversité pour de la pluralité, ce que semblent précisément faire les politiques qui viennent au secours des journalistes.
Ensuite, il y a bien évidemment la situation de quasi-monopole du « service public », soutenu fortement par le pouvoir politique. Face à ce monopole, encore une fois exceptionnel en démocratie, on trouve les graves difficultés financières, des médias audio-visuels privés et autres nouveaux médias, sur internet notamment.
Ces problèmes importants et graves ne sont nullement évoqués en ce moment à l’occasion du projet de restructuration du groupe Tamedia.
Il faut rappeler que les mots ont encore un sens et que certains sont utilisés de manière totalement abusive par tels politiques volant au secours des journalistes de « la presse romande» ou carrément de la « Romandie » elle-même. Y aurait-il un minoritaire romand une nouvelle fois persécuté par le méchant majoritaire alémanique ?
Ainsi, le socialiste genevois et président du gouvernement Charles Beer est sorti bruyamment de sa réserve voyant un danger politique majeur dans cette annonce de l’éditeur alémanique. Le danger toucherait aux fondements mêmes de notre civilisation : danger pour l’espace politique, pour l’espace démocratique, pour la qualité de notre civilisation par l’atteinte à l’écrit, à la lecture, et à notre culture. Tout pourrait s’effondrer ! On ne connaissait pas ce poids vital qui pèse sur les épaules de nos journalistes. D’autres politiques ont été dans le même sens sans jamais préciser en quoi cette presse remplit actuellement toutes ces fonctions vitales !
Pourquoi donc un appui aussi massif et inconditionnel du politique à la presse ? N’est-ce pas aussi parce que rarement ailleurs les politiques de tous bords sont aussi bien servis par les divers médias, médias qui les invitent constamment à s’exprimer sur tout et sur rien. Certains politiques ont même une sorte d’ « abonnement » dans certains médias, tant leur présence est fréquente et régulière. N’y a-t-il pas là une forme de complicité qui devrait poser problème? On pourrait demander quelques avis à des associations de presse étrangères sur le sujet.
Les journalistes, dans leurs grèves et protestations, n’ont guère lésiné sur les slogans : « Sans journalistes pas d’articles » ; « Non au grounding de la presse romande » ; « Un journal n’est pas une vache à lait », « sans employés pas de rentabilité », etc.
Mais aucun manifestant ne pose le problème essentiel de la pluralité de la presse. On se contente de défendre « les acquis » et la situation actuelle. Il est connu depuis longtemps que le manque de pluralité (dû la partialité politique et idéologique de gauche, au politiquement correct et autre bien-pensance), est attesté et vérifié empiriquement et depuis longtemps en Suisse grâce aux données statistiques des votations populaires qui indiquent régulièrement le fossé entre la population et les médias. D’où une question, sans doute scandaleuse : la presse nourrit-elle réellement la démocratie et le pluralisme ou cherche-t-elle, parfois sans s’en rendre compte tant elle en est imbibée, à vouloir imposer et alimenter la bien-pensance, le progressisme et autre bougisme à la mode ?
Critiquer est une chose, parfois facile ; d’où aussi une proposition : profiter de la restructuration en cours pour élargir et approfondir à la fois la pluralité, la qualité, et donc aussi, suivant les postulats des politiciens, la démocratie, et, de façon concomitante, toujours selon leurs dires, la lecture, l’écrit, la culture et la civilisation !
Autre point capital : une réelle pluralité passe aussi par un soutien à la presse Internet, à tous les sites, plateformes et nouveaux médias sociaux qui fournissent, aujourd’hui déjà, une pluralité très importante et de plus en plus recherchée, surtout par les générations montantes, qui ne lisent parfois plus aucun journal quotidien, étant donné la richesse, variété, pluralité et qualité de très nombreux sites, souvent rédigés de manière excellente, malgré le grand mal qu’en disent nombre de journalistes qui se veulent seuls compétents.
Les rédacteurs des sites pourraient eux aussi se promener en hommes sandwich : « sans sites internet pas de pluralité véritable » ; « pas d’espace public vivant » ; « pas de démocratie véritable » ; « pas de culture et de civilisation de qualité » ! etc .
En matière de financement, il n’est plus acceptable non plus que le « service public » accapare l’énorme part du soutien financier des autorités, même si nous ne contestons pas le rôle, disons important, mais pas vital, de ce secteur public, puisque les nouveaux médias participent pour beaucoup et de plus en plus à la qualité de l’information, et donc au pluralisme et à la démocratie.
Cela vaut aussi pour les éditeurs, qui sont capables de perdre des dizaines de millions de francs, certains disent même des centaines de millions, dans leur guerre pour imposer un gratuit en Suisse romande, tout en refusant un soutien ou une participation, même minime aux sites privés et indépendants contribuant eux aussi à ce pluralisme. Cela a été le cas d’Edipresse et de Tamedia lors de leur affrontement pour imposer Le Matin bleu ou 20Minutes. Il faut rappeler ce genre de gigantesque gaspillage au moment de l’actuel conflit.
L’objectif principal actuel ne doit donc pas résider dans une simple défense des acquis mais viser un financement, tant privé que public, des médias anciens et nouveaux. Seuls de tels objectifs et une telle complémentarité permettront d’approcher un tout petit peu l’avenir radieux que certains voient, pour une fois, dans un conservatisme totalement dépassé et idéalisé, lorsqu’ils nous parlent à la moindre tentative de restructuration de la presse romande, de danger pour la culture, pour la civilisation et pourquoi pas pour l’humanité entière, pendant qu’on y est.
Mme Leuthardt et M De Weck qu’en pensez vous?
La Radio et à la Télévision nous impose une tyrannie médiatique intolérable.
Tiré “Des Réseaux du Vatican”
Les liaisons entre la CIA et le saint siège remontent à l’appel de Pie XII à la guerre sainte contre le communisme. Personne, disait le pape, ne peut être un bon catholique et en même temps un vrai socialiste . En aucun cas, le socialisme ne peut se concilier avec la confession du catholicisme. Les américains s’engagèrent a encourager cette nouvelle croisade. Un accord, dit plan X fut même signé entre le saint siège et le département d’état
Je vous remercie, M. Ueli Davel, de votre courtoise réponse (même si j’aimerais qu’à l’avenir vous essayez de respecter l’orthographe du nom que mon père m’a donné). Par ailleurs, puis-je vous inviter à ne pas vous énerver inutilement -c’est mauvais pour la santé- et à considérer qu’il s’agit ici, seulement, d’une question de démonstration.
De fait, et malgré tout l’intérêt de votre propos, vous me permettrez d’être assez peu satisfait de votre contribution. Au-delà de propos péremptoires et peu argumentés (je vous cite : “[le] plus grand journal de gauche caviar, le Tages Anzeiger” : on peut certes estimer que le “Tagi” est un “grand journal” -encore que…, mais tout le monde ne sera sans doute pas d’accord pour dire qu’il est “de gauche caviar” hors les affidés de la “Welwoche”, bien sûr. Il manque quand même des critères objectifs d’évaluation pour asseoir votre propos), je n’ai pas trouvé grand blé à moudre. Plus loin, vous affirmez ainsi que “tout appartient à un holding comprenant pratiquement la majorité des journaux Suisse, plus des médias électroniques, Jobs.ch,…. appartenant à une famille milliardaire!”, sans citer de noms bien sûr, et sans le démontrer conséquemment; par ailleurs, il serait sympathique d’expliquer pourquoi cette “famille milliardaire” a de telles dispositions favorables envers l’extrême-gauche… Vous êtes parfois un peu confus : “Il est sympathique voir pathétique comme l’extrême gauche, les journaleux socialos standards et les milliardaires font et défont, main dans la main, rendit en point …de mire, l’information en Suisse ! En résumé, la grande majorité des journalistes caviar Suisses, gagnent leur pain dans des entreprises hautement capitalistes. C’est vrai la RTS ne peut pas rendre tout le monde !” : ce n’est pas moi qui ai écrit “pathétique”…
Somme toute, M. Davel, vous avez découvert l’odieux complot socialo-communiste qui gangrène la presse helvète avec le concours de l’oligarchie capitaliste et vous le criez haut et fort (et , excusez-moi, malhabilement). Je vous en félicite certes, toute opinion étant respectable, mais j’aimerais quand même que vous en apportiez d’autres preuves plus concluantes : M. Windisch pourra sans doute vous expliquer comment procéder.
Chaleureuses salutations.
P.S. : en ce qui concerne “Res Strehle, éminent et sulfureux extrême gauchiste zürichois” (qualification qui demanderait sans doute a être démontrée), je n’ai jamais prétendu que tous les journalistes suisses étaient de droite : j’ai simplement demandé que ‘on prouve rigoureusement que tous les journalistes suisses (ou du moins leur grande majorité) étaient des “éminents et sulfureux extrême-gauchistes” pour reprendre vos termes : ce n’est pas une hirondelle qui fait le printemps.
Monsieur Vollus vous l’avez voulu, oui moi je vous en donne un, un gros, il écrit dans la majorité de la presse Suisse: il ou elle s’appelle Newsnet. Son rédacteur en chef est Res Strehle, éminent et sulfureux extrême gauchiste zürichois. Le Genosse Strehle est aussi rédacteur en chef du plus grand journal de gauche caviar, le Tages Anzeiger. Le piquant de l’histoire: tout appartient à un holding comprenant pratiquement la majorité des journaux Suisse, plus des médias électroniques, Jobs.ch,…. appartenant à une famille milliardaire! Il est sympathique voir pathétique comme l’extrême gauche, les journaleux socialos standards et les milliardaires font et défont, main dans la main, rendit en point …de mire, l’information en Suisse !
Je m’étonne comment par exemple un Simon Koch, plus tôt bâbord toute, fin limier newsnetien, anti UDC jusqu’ au trognon peut travailler dans une société si capitaliste que Monsieur Blocher doit ramer pour ne pas se faire dépasser !
En résumé, la grande majorité des journalistes caviar Suisses, gagnent leur pain dans des entreprises hautement capitalistes. C’est vrai la RTS ne peut pas rendre tout le monde !
Merci de lire nos différents papiers sur le sujet , avec chiffres à l’appui et sondages effectués par les médiaux eux-mêmes. La rédaction.
Le problème, c’est la manipulation de masse grâce à des articles de nos médias de gauche. Surtout cette question épineuse qu’esl la sécurité: on interview 2 ou 3 personnes mais ceux qui ont le premier et le dernier mot et qui ont le droit à plus de lignes sont souvent des personnalités de gauche. Comme l’article qui paraît aujourd’hui ou la Suisse est championne d’Europe des cambriolages : le premier a être cité M. Carlo Summaruga qui donne son avis, ensuite deux petites phrases de personnes bien plus concernées que lui; le chef de la police et un criminologue et ensuite pour conclure de nouveau le conseiller national PS qui prétend que comme la Suisse est riche c’est normal qu’il y aie des vols et qu’il ne faut pas plus de répression mais seulement que les habitants fassent plus attention……. Je ne veux pas épiloguer plus longtemps sur ces saintes paroles, mais je constate que cet article est l’exemple type de la manipulation pour que l’idéologie de gauche triomphe dans presque tous nos médias et sur la population. Je ne sais pas quelle responsabilité porte la presse pour la situation actuelle qui se dégrade en Suisse, mais il est vrai que faudrait des médias plus indépendants et pas seulement à la solde de dirigeants adhérants de partis politiques surtout de gauche. Pour plus de diversité dans la presse écrite, il faudrait des journaux de gauche ET de droite. Certains pensent que parce que certains faits divers sont malheureusement trop graves pour être passés sous silence, ces journaux sont de droite, il faut qu’ils sachent que sans ces faits divers, les journaux vendraient beaucoup moins et seraient déjà sur la paille depuis longtemps. Ce n’est pas le sort du petit chat coincé dans l’arbre qui fait vendre, mais le sexe et la violence, et ça nos journaux l’ont compris. Après, le dénoncer est une chose, comment, dans le faits pouvoir inverser la donne ?… Même si de plus en plus de gens ne sont pas dupes à tout gober ce que veulent nous faire avaler nos médias, des gens moins instruits ou plus simples d’esprits prennent toujours comme paroles d’Evangiles beaucoup trop d’articles bien orientés. Que faire ?…
Je suis de ceux qui ont résilié tous les abonnements (quotidiens ou autres) pourquoi ? J’en ai eu marre de l’information lacunaire et orientée de tous les médias, voire même d’information mensongère jamais rectifiée. Aujourd’hui je pense être mieux informé par internet en diversifiant mes sources. Le Charles Beer avec sa réaction ne m’incite pas, au contraire, à changer mon attitude… ! D’autre part, pourquoi tant de titres pour dire la même chose avec, peut-être, simplement d’autres mots et ces journaleux sentencieux et pleins d’eux-mêmes incapables “d’informer” et laisser le lecteur libre de juger et se faire une opinion sur le sujet ? Et, maintenant, la manie de la photo d’archive pour accompagner un titre !! Oui les journalistes peuvent revoir leurs copies s’ils veulent intéresser des lecteurs potentiels… moi j’ai fait mon choix. Je remercie Les Observateurs pour leur part utile à l’information.
Il est un lieu commun dans vos propos et ceux de vos amis d’affirmer que “les journalistes sont ‘de gauche’, c’est bien connu”, sans jamais que vous apportiez démonstration fiable de ce ‘flatus vocis’. Pourrait-on demander à quelqu’un d’entre vous (Monsieur Windisch par exemple spécialiste en sociologie des media) d’apporter enfin une preuve argumentée de cette affirmation? A moins bien sûr d’admettre ‘a priori’ que tout journaliste n’étant pas féal des thèses de l’UDC ou de la Fraternité Sacerdotale St-Pie X soit automatiquement catalogué comme ‘gauchiste’.
Pour ma part je peux citer, à la demande et pour commencer cette démonstration, au moins dix noms de journalistes et chroniqueurs éminents de la presse romande que l’on ne saurait suspecter de déviance gauchiste sans leur faire grand déshonneur ( pour exemples M. Rothenbühler et M. Fingal du “Matin”, M. Fournier et M. Pelligrini du “Nouvelliste, etc.).
Bien sûr ceci ne vaut pas preuve : j’attends simplement les vôtres.
L'”unilatéraléisme” (de gauche) de notre presse est effectivement agaçante, car elle s’exerce sans aucun “contre-pouvoir”, alors que nos compatriotes alémaniques ont au moins, eux, la “Weltwoche”. Mais nous ne pouvons nous en prendre qu’à nous-mêmes: tous ceux d’entre-nous qui voudraient voir naître un contre-pouvoir à la mouvance de gauche de nos “chers” , au sens financier du terme, journalistes (60 % de la “caste”, selon un sondage relativement récent) peuvent se prendre par la main: il faudrait, bien sûr, financer une telle initiative. Ceux qui en ont les moyens (personnes ou entreprises) et protestent régulièrement contre l’unilatéralisme des journalistes devraient prendre l’initiative.
Je ne vois pas pour quelles raisons la presse devrait être subventionnée! Il s’agit d’entités privées et à ce titre elles obéissent aux lois du marché!
Si la presse n’est pas suffisamment pluraliste, qu’attendendez-vous pour créer votre propre journal ? Si vraiment les citoyens de ce pays estiment que les médias romands sont dans les mains de journalistes de gauche, à coup sûr que vous allez cartonner! Sauf si vous êtes complètement de la plaque!
PS: je précise que ma dernière phrase souligne l’intérêt de ces politicien-nes pour la liberté de la presse et leur intérêt à voir sur place certains sujets d’actualité traités et en vérifier l’impartialité. rien d’autre. Le côté “généraux” souligne ainsi le fait que ces personnes s’acquittent personnellement de la majorité des frais et qu’il est inutile d’en rajouter.
Comment pouvez-vous dire que le Nouvelliste, La Liberté, le Temps, l’Agefi ou Bilan sont des journaux de gauche ?
A mon avis, le “problème” se situe plutôt dans le fait que :
1. les gens achètent du PQ, plutôt que le journal de la veille (comme dans le bon vieux temps). Il s’ensuit une baisse trop importante des abonnements ;
2. nous avons généralement des journaux de qualité et sommes habitués à les avoir facilement, au coin de la rue/kiosque, ce qui nous laisse croire qu’ils seront là pour toujours ; un peu comme les chiffres et les lettres à 17.00 heures 😉
Le Courrier continue à être sauvé de manière incroyablement contraire à toute logique depuis des années… les éditeurs se disent qu’ils peuvent dès lors compter sur le politique en Suisse romande pour grappiller quelques subventions/encarts publicitaires. Ils seraient en effet bêtes de s’en priver, vu les généreux voyages qu’ils offrent à certains politicien-nes (si j’en crois ce site).