mais par la porte de derrière…
Faute de savoir convaincre le peuple sur la nationalisation du système d'assurance-maladie, le PS lance une initiative parlementaire en vue de la constitution d'un fond de réserve public et fédéral. Ou comment jouer sur la peur des banques pour manger le cash-flow des assurances.
Le Conseiller national socialiste valaisan Stéphane Rossini, vient en effet de déposer une initiative parlementaire en vue de la « constitution d'un fonds de réserves unique pour toutes les caisses pratiquant l'AOS [assurance obligatoire des soins, ndlr] sur le territoire suisse. ».
Le développement est pour le moins obscur, selon Stéphane Rossini, qui ne se base sur aucune donnée précise, la libre concurrence entre assureurs nuirait à l'estimation des réserves à prévoir. Les réserves constituées ne suivant pas un assuré d'un canton à l'autre, un épiphénomène mais qui menacerait, selon le socialiste, l'entier du système.
Le texte de l'initiative, qui passe comme chat sur braises sur la raison fondamentale de l'augmentation continuelle des coûts de la LaMal, propose, pour changer, de livrer l'entier du capital de réserve des assurances au contrôle absolu de l'Etat par le biais de la cération d'un fond unique de prévoyance.
Plusieurs caisses(maladie) mais une caisse(enregistreuse) unique.
Le 11 mars 2007, le peuple suisse avait rejeté l'initiative de gauche « Pour une caisse maladie unique et sociale » à... 71,2% des voix. Mais si la volonté populaire vous embarrasse, la voie parlementaire est un excellent moyen de "correction".
Et vous, qu'en pensez vous ?