L'Occident est seul dans sa course effrénée au démantèlement des institutions humaines. L'adoption homosexuelle n'aura peut-être jamais lieu faute de "matière première", les premiers pays "producteurs" d'orphelins préférant les garder auprès d'eux plutôt que de les voir livrés au délire sans mesure d'un monde riche d'argent mais pauvre de tout le reste. La vision contraire d'un monde, le vrai monde, exception faite de quelques îlots urbains - ghettos bobos - d'Europe de l'ouest et des deux côtes étasuniennes, qui ne trouve pas dans la réussite matérielle de quoi compenser ce qui fonde et soutient l'humanité.
La Russie vient de réclamer le retour au pays de l'un de ses orphelins dont la mère adoptive avait sciemment caché son homosexualité, ce qui « est inacceptable et nuisible à sa santé psychologique », a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères pour les droits de l'enfant. A cette histoire est venu s'ajouter le drame de Maxime, 3 ans, adopté au Texas et vraisemblablement décédé d'avoir été battu. L'étude du sociologue américain Mark Regnus, démontrant que, parmi les enfants de "parents" homosexuels, 40% étaient atteints de maladie vénériennes au cours de leur enfance, a connu aussi un retentissement considérable dans la presse russe. Dans les rues de Moscou, on manifeste. La Douma a voté l'interdiction de l'adoption d'orphelins russes par des couples américains, décision que le Congrès US s'est juré de punir sans attendre. Le gouvernement russe a encore signifié aux autorités françaises que l'adoption du mariage "pour tous" symboliserait la fin de l'adoption tout court et pour tout le monde.
De son côté, l'Inde a fortement restreint son adoption internationale aux seuls enfants dont l'état de santé demande des soins aigus que seul l'Occident peut dispenser, tant et si bien que même Terre des hommes a jeté l'éponge. Le Maroc, quant à lui, conditionne l'adoption de ses enfants à la conservation de la religion musulmane. Entre crainte et dégoût, le "tiers-monde" , passé de l'admiration au mépris en quelques décennies, rejette énergiquement la grâce magistrale de l'adoption internationale ainsi que la tutelle morale d'un Occident vautré dans les déjections de sa décadence. C'est ce que nous sommes devenus, au titre d'ex-élites, que cette base mondiale, ce monde "d'en-bas", vomit et conspue sans plus de ménagement. Ce que le monde nous dit, c'est qu'il ne nous voit plus bon à le diriger, à l'éduquer.
Et vous, qu'en pensez vous ?