Récemment, à propos des fugitifs civils juifs accueillis ou refoulés à la frontière suisse entre 1942 et 1945 sur ordre des autorités helvétiques, un des membres senior du Conseil National, M. Jacques Neyrinck a clamé une vérité de la peau lisse: Un seul refoulement, c’est un refoulement de trop.
Félicitons son auteur, professeur universitaire, issu de la vénérable Université catholique de Louvain, pour sa perspicacité et sa pertinence. Le professeur emeritus de l'EPFL à Lausanne, est, de notoriété, d'origine belge; il n'y a d'ailleurs, pas de honte à cela.
En 1972, il est nommé professeur à l'EPFL. Puis il devient citoyen suisse et ressortissant de la commune vaudoise d'Ecublens.
Membre du Parti Démocrate Chrétien (PDC) il est élu une première fois Conseiller National de 1999 à 2003, puis à nouveau dès 2007. Il compte parmi les Seniors.
A mon avis, il aurait dû s'abstenir de s'immiscer dans ces débats. En effet, je pourrais joindre à la présente copie une lettre datée du 22 août 1945, soit 4 1/2 mois après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, adressée par la Légation de Belgique à Berne à M. Godet, de la division de police du DFJP. Cette lettre notifie le refus du gouvernement belge d'autoriser le retour de 22 personnes juives ayant été domiciliées en Belgique avant d'avoir été accueillis par la Suisse.
Parmi ces personnes figurent M. et Mme. Rosenkranz, arrivés en Suisse via Bernex le 15.10.1942, ainsi que leur fils Herbert né le 27.091933. Les parents ont séjourné au camp de Langenbruck. Quant à Herbert, il a séjourné chez mes parents à Porrentruy de janvier 1943 à janvier 1945. En 1947, cette famille a émigré aux Etats-Unis. Herbert a fait des études universitaires en biologie et devint professeur à l'Université de Ney York, où je l'ai retrouvé il y a quelques années.
Pour conclure, M. le Conseiller National aurait été bien inspiré de ne pas user de gros sabots, alors qu'il doit se sentir dans de petits souliers.
Henry Spira
Oui, en attendant, ce qu’il y a de fou, c’est qu’il y a des citoyens de notre pays qui continuent de voter pour ce Belge mal léché, malgré son arrogance et le mépris ouvertement affiché envers la Suisse. Michelle Dugland-Mallade, Française de chez Française, à Neyrinck, dans son émission sur les ondes de la radio nationale suisse pour laquelle nous devons payer 464 CHF :”Vous êtes le seul député suisse qui fait quelque chose pour ce pays…”
“Le professeur emeritus de l’EPFL à Lausanne, est de notoriété, d’origine belge; il n’y a d’ailleurs, pas de honte à cela”! Pas de honte, pas de honte…? N’a-t-il pas participé activement à la colonialisation de l’Afrique. “La politique africaine de la Belgique : entre génuflexion et injonctions”: http://www.raison-publique.fr/article572.html Cet article donne froid au dos! Et si le professeur emeritus nous en disait plus sur son pays d’origine, son rôle et celui des siens puisque qu’il l’a vécu, plus tôt que de parler de chose qu’il ne connait pas et de salir la mémoire des Suisses ayant servis sous le drapeau.
1) Qu’un fois de plus M.Henry Spira montre l’étendue et la profondeur de son érudition;
2) Que le Conseiller National M. Jacques Neyrinck devrait tout les matins approfondir ses connaissances et méditer en particulier sur Matthieu (6:24) “Nul ne peut servir deux maîtres” … la politique et la bienfaisance…