Les protestants: alliés surnaturels du lobby gay?

Joël Reymond
Ecrivain et journaliste freelance

La religion est l’une des forces sociales qui s’opposent à la redéfinition de la famille. Or depuis novembre dernier, le protestantisme officiel vaudois a franchi un nouveau pas dans la reconnaissance et la caution religieuse données aux droits homosexuels en validant le principe d’un rite pour couples partenariés au sens de la loi.
Le progressisme social du protestantisme fait de ce dernier un allié du lobby homosexuel, sapant le conservatisme propre aux milieux religieux et plus généralement, les fondements du judéo-christianisme. Mais ce soutien officiel, consacré dernièrement par l’annonce d’une « bénédiction de mariage pour tous », ne fait de loin pas l’unanimité au sein de la base protestante. En témoigne la récente série de sujets consacrés par les différents médias aux bisbilles entre réformés, rompant avec le relatif anonymat auquel ils sont d’ordinaire cantonnés. Comme le résumait à l’emporte-pièce un pasteur neuchâtelois, « nos pasteurs soutiennent les revendications homosexuelles et nos fidèles votent UDC ». Qu’en est-il réellement?

La religion est l'une des forces sociales qui s'opposent à la redéfinition de la famille. Or depuis novembre dernier, le protestantisme officiel vaudois a franchi un nouveau pas dans la reconnaissance et la caution religieuse données aux droits homosexuels en validant le principe d'un rite pour couples partenariés au sens de la loi. C'est-à-dire que le verrou religieux qui fait rempart aux « droits homosexuels » continue à céder – s'entend, bien sûr, du côté protestant.

Mais nous devons déjà user de plusieurs nuances. Le contenu dudit rite est encore à l'étude. Les esprits chagrins ont affirmé, sur le mode de l'ironie, qu'il pourrait s'agir d'un rite pénitentiel. Le présent article anticipe donc sans doute sur les travaux qui auront lieu cette année pour fixer le contenu de ce rite, à côté d'autres rites d'accompagnement ciblés, très « tendance » qui sont mis au point à l'intention par exemple des divorcés ou des parents faisant le deuil d'enfants mort-nés. Nous ne prenons cependant pas un grand risque et vous parions notre chemise que le rite pour personnes pacsées prendra bien la forme d'une sanction ecclésiale et divine – sinon, à quoi sert l'Église ? – sur un projet de vie commune entre Adam et Robert ou Anne et Ève.

Deuxièmement, la décision vaudoise n'est pas une première. Neuf églises réformées suisses pratiquent déjà la bénédiction de couples de même sexe, dont celles de Berne et Fribourg (la première à la faveur de liens avec l'État encore plus forts qu'ailleurs et la seconde pour se démarquer du catholicisme) sans que cela n'ait provoqué pareil raffut. C'est qu'au sein du protestantisme et au risque de froisser les intéressés, Fribourg et Berne n'ont pas du tout le même poids symbolique que les cités jumelles de Lausanne et Genève, cœur et poumon du protestantisme d'expression française, du moins dans ses débuts. Numériquement, le protestantisme vaudois est aussi le plus important de Suisse romande (avec 32% des Vaudois, cela fait 226'000 protestants recensés [1]).

Quant à l'officialité de la décision prise en novembre dernier par les autorités réformées vaudoises, on note les mêmes procédés qu'en France voisine: une décision imposée par le pouvoir en place, qui tente un coup de poker et engage un bras de fer à l'issue incertaine. Les remous prennent des proportions insoupçonnées.

En 2004, l'exécutif de l'Église vaudoise menait une enquête d'opinion dans sa base. Une quasi-unanimité s'est alors dessinée pour le refus de cérémonies de mariage pour les couples homosexuels. En 2008, le législatif ecclésial lève toute réserve sur l'accession au ministère pastoral de personnes homosexuelles, excluant cependant le militantisme public de leur part sur cette question. En 2013, un rite de bénédiction pour couples partenariés au sens de la loi est introduit.

Sur la nécessité de ces décisions, on peut s'interroger sur le poids effectif de la frange homosexuelle au sein de l'église vaudoise. Y a-t-il un dixième – chiffre fétiche du lobby gay – de réformés vaudois qui boudent l'usage naturel ? Unanimement, les paroisses évoquent « quelques cas ». Au sein du corps pastoral, « quelques cas » ont aussi été signalés. Mais rares sont les pasteurs homosexuels qui restent en chaire; ils se réorientent plutôt dans la communication, en mission étrangère ou ailleurs. Il y a aussi des associations militantes, par exemple «C+H», aussi fournies en membres que l'amicale des joueurs d'échecs du Bas-Vully. En revanche, le micro qui leur est tendu à chaque occasion leur donne un poids médiatique démesuré. L'enjeu est donc autre que numérique.

Les organes du protestantisme romand dans son ensemble regroupent essentiellement une élite intellectuelle éloignée d'une base qui reste majoritairement traditionaliste. Éloignée, avons-nous dit: au niveau fédéral, les citoyens élisent directement les conseillers nationaux qui vont élire le gouvernement. Dans l'Eglise vaudoise, il y a un échelon administratif supplémentaire, pour un corpus 36 fois plus petit.

Un chiffre encore: la reconnaissance ecclésiale et divine des droits homosexuels pose problème pour 95% des églises au monde, continents et familles confessionnelles confondues [2]. C'est dire que les réformés vaudois, après les bernois et les fribourgeois, font œuvre d'avant-gardistes, de vaillants pionniers – de concert avec la pensée unique, mais contre leur majorité silencieuse et au risque d'aggraver la fracture entre leur base et ses autorités. La conclusion est sans appel, pour la France comme pour l'Église vaudoise: c'est essentiellement une décision de principe, une décision militante qui a été prise.

Comment en est-on arrivé là? Une première explication tient aux liens privilégiés avec l'État. Du moment que ce dernier définit le couple d'une certaine manière, l'Église d'État doit suivre le mouvement; voilà un des arguments invoqués, certes pas le plus décisif mais qui a pesé dans la balance. Maintenant, les responsables réformés vaudois ont tellement récrié qu'ils avaient agi « en toute indépendance » (de taper cette citation m'arrache une quinte de toux et le regard inquiet d'Antoinette qui me soigne depuis une semaine) que nous les suivons de bonne grâce pour considérer plutôt la logique interne de la décision qui a été prise.

Le protestantisme s'est voulu réformateur en permanence afin d'éradiquer le poids éventuel de la Tradition. Originellement, cette révision permanente fut conçue et appliquée à partir du donné biblique ; mais avec le temps, cette révision a de plus en plus été nourrie pour les savoirs contemporains et l'ère du temps et de moins en moins par la Bible elle-même. Cette dernière a été mise tellement à distance et passée à la moulinette avec tant d'acharnement qu'elle a perdu toute force face aux sciences humaines et à l'opinion publique. Le protestantisme a ainsi pu se dire « religion de la liberté » contre le catholicisme « religion de l'autorité ». Et cela va très loin: la théologie libérale ne définit-elle pas la résurrection comme la libération de tout dogme religieux ? Ne dit-elle pas que le message du Christ devrait in fine provoquer la dissolution complète de l'Église ? Le retournement est assez étourdissant, mais ils y sont parvenus, en quelques générations de critique rationaliste qui s'est imposée d'abord dans l'académie, d'où elle a ensuite gagné toute l'institution. Le poisson pourrit par la tête, c'est bien connu. Il faut aussi comprendre qu'en régime réformé, le contenu de la foi ne regarde pas l'institution; il est du ressort de l'académie et des théologiens professionnels.

Donc le protestant contemporain est un libertaire qui, selon qui, s'ignore, se soigne (comme moi), s'assume ou s'exacerbe. Le dernier cadre qu'il consent à s'imposer est celui de la loi civile. Or l'État a depuis longtemps légiféré sur la question homosexuelle dans le sens progressiste. En privé, le protestant – avec ses valeurs traditionnelles d'honnêteté, de rectitude, de discrétion et d'intériorité, assaisonnée il est vrai de la prétention à être plus intelligent que la moyenne – fut un conservateur avec le reste de la société, jusque dans les années 60. Puis il a basculé avec le courant général.

Parlons sociologie quelques instants: beaucoup d'observateurs extérieurs s'étonnent que le rapport entre conservatisme et progressisme, au sein des milieux religieux, ou tout simplement le rapport à la Bible, se cristallise sur la question de l'homosexualité. Beaucoup de fidèles se grattent aussi la tête, arguant – à raison – qu'il y a des thèmes de foi autrement plus importants sur lesquels une fracture pourrait s'opérer. Mais rien n'y fait, il faut s'y résoudre: l'alcôve est le domaine dans lequel l'homme occidental moderne – et sa femme avec lui, je sais, Antoinette, c'est une manière de parler obsolète – montre son émancipation. Ce paramètre a été défini en 1968 et quarante ans après, personne ne s'extrait de ce sillon.

Le débat autour de l'homosexualité qui secoue la société – société française, pour l'heure, mais le foehn le ramène périodiquement vers les Alpes – se répercute en creux dans l'Eglise vaudoise, avec ses accents propres: « accueil de tous », soit une version actualisée de « l'amour » (« la charité », disent les catholiques) prenant le pas sur « la norme » ou « la vérité ». Découplé de sa définition traditionnelle (« l'amour, c'est d'abord suivre le commandement », disait Saint-Jean [3]), l'amour qui est servi par les élites réformées, savamment mitonné dans les marmites de la sécularisation, devient la reconnaissance de droits politiques. S'opposer aux droits ecclésiaux des personnes homosexuelles, c'est commettre les deux péchés capitaux tout à la fois – les réformés en ont deux et non sept – être rétrograde et rejeter l'autre.

Pris sous l'angle purement affectif, effectivement, la ligne biblique qui condamne l'homosexualité et propose la réorientation aux personnes concernées est aujourd'hui insupportable. Mais le prisme choisi est-il le bon? Le thème de l'homosexualité est la meilleure arme dont disposent les refondateurs de l'ordre moral et social occidental, contre la morale traditionnelle (c'est-à-dire judéo-chrétienne). Or le sacro-saint « accueil de tous » empêche d'opter pour cette grille de lecture. Psychologiquement, c'est très efficace et cela occulte la naïveté, plus encore, le danger que revêt le fait de tout ranger sous le « grand amour ».

Si j'étais homosexuel – c'est Antoinette qui n'apprécierait pas car elle aurait dû trouver un autre compagnon pour lui réchauffer les pieds le soir – je voudrais savoir une fois pour toutes si j'ai ma place dans l'église et à quel titre. Or le fait de fonder la défense des droits homosexuels dans la tradition biblique impose à ceux qui le tentent des acrobaties et des prouesses d'équilibrisme. De fait, c'est le quadrature du cercle. Le bon sens voudrait qu'on appuie ces droits homosexuels sur l'humanisme des Lumières. La source chrétienne doit être inféodée à la source laïque, inspirée du 18e siècle et de sa veine égalitariste. La seule bonne nouvelle pour les croyants, c'est que si la Bible n'était pas encore perçue comme une force subversive, les parangons du doute ne s'acharneraient pas sur elle comme la misère sur le pauv' monde, soit pour la décrédibiliser soit pour lui faire dire ce qu'elle ne dit pas.

Qu'est-ce que l'option religieuse conservatrice a encore à dire aujourd'hui? demandait à juste titre un journaliste de la RTS. La même chose depuis que le monde est monde, serions-nous tentés de répondre: un projet d'épanouissement personnel, relationnel et civilisationnel qui passe par la complémentarité dans l'altérité homme-femme et la fécondité de leur rencontre, fécondité psychologique et biologique, contre l'indifférenciation déshumanisante – et le Prince de l'Indifférenciation, dans la tradition biblique, porte un nom précis: Beelzebub. Le mythe d'Adam et Eve est un antique verrou de sécurité, fondateur d'un ordre social millénaire. Ce verrou est en train de céder, nous l'avons dit, du moins dans l'officialité du protestantisme.

Une reconquista est-elle possible ? Si nous posons honnêtement la question, nous devons répondre en quatre points:

- Premièrement, regardons chez nos voisins français. La variable religieuse est historiquement un élément déterminant dans le vote politique, ce qui n'est pas le cas en Suisse. Les études le montrent: longtemps à gauche, par opposition au catholicisme, les protestants français ont basculé à droite, mais très légèrement, pendant les années Sarkozy [4]. Les raisons invoquées pour expliquer ce déplacement: une réaction générale face à la sécularisation et les progrès de l'aile évangélique (conservatrice) du protestantisme. Les limites de cet article nous empêchent de développer plus avant ce qui pourrait être un signe avant-coureur.

- Deuxièmement, il nous faut citer le signal d'alarme lancé par deux ténors réformés avec l'essai Turbulences [5], demandant un serrage de vis. Cette mini-formule ne fait pas justice à leur travail, mais il faut noter que le plaidoyer de ces deux personnalités (qui sont tout sauf des conservateurs) a malgré tout été ignoré par les autorités et raillés par nombre de leurs collègues.

- Troisièmement, les remous causés par la décision des autorités religieuses vaudoises méritent d'être suivis, en particulier la fronde qui s'organise localement et cantonalement et dont la diversité de motivations et de provenance est intéressante. La dernière fois que le landerneau réformé fut pareillement secoué, c'était au milieu du 19e siècle, lors de l'offensive radicale contre l'Église vaudoise (le ministre franc-maçon Druey faisant annuler la Confession Helvétique Postérieure par le Grand Conseil). Le résultat de l'époque fut un schisme et la défection d'un tiers des fonctionnaires-pasteurs. Nous en sommes encore très loin et à nouveau, les limites de cet article ne permettent pas de pronostics détaillés. Mais le scénario le plus probable est une érosion accélérée de la base communautaire de l'Église vaudoise (recul retentissant de 10% de protestants déclarés entre les deux derniers recensements [1]).

- Dernièrement, il faut mettre dans l'équation l'aile évangélique du protestantisme, le courant non-magistériel (c'est-à-dire ni luthéro-réformé ni anglican) descendant de la Réforme radicale et des premiers baptistes. Au niveau global, les évangéliques rassemblent 565 millions de fidèles au début de l'année 2013 [6], soit sept fois plus que les réformés. Au niveau helvétique, les évangéliques pèsent désormais deux fois plus lourd que les protestants historiques en termes de fidèles et de pratique dominicale [7]. Ils allient un contenu de la foi traditionnel à une grande liberté de formes et un prosélytisme décomplexé. En d'autres termes, ils sont conservateurs sur le fond mais très progressiste dans les formes, soit un peu l'inverse du développement observé du côté du protestantisme historique. Ce milieu protestant évangélique et libriste (voilà que je reparle de liberté) s'est considérablement diversifié, pour rassembler aujourd'hui une vaste spectre allant de proto-réformés jusqu'à des communautés refusant tout contact avec les autres chrétiens. La décision de novembre dernier pourrait donner un coup de fouet au transfert de membres du protestantisme historique vers les communautés nouvelles qui s'observe déjà depuis une génération. Le poids institutionnel des réformés reste cependant sans égal. Il manque aux évangéliques suisses l'officialité et 500 ans d'inscription dans les formes organiques de l'État vaudois pour se substituer comme interlocuteurs privilégiés des pouvoirs publics et tirer leur épingle du jeu dans le le débat public.

Le protestantisme doit-il continuer sur la même voie que les partisans du Mariage pour Tous suivent en France voisine sur les problèmes de société: bénédiction de mariage pour tous, procréation médicalement assistée pour tous, euthanasie pour tous? Demain et a priori, Jean-Michel et Pierre-Yves pourront faire baptiser leur enfant de plein droit au temple. Les mêmes arguments seront alors invoqués qu'aujourd'hui: si la société le veut, si la loi le permet... Le protestantisme, avec sa réputation de tolérance, voire sa capacité à se diluer dans l'opinion publique tout en offrant à cette dernière une caution religieuse: tout est en place pour que l'Église vaudoise semper reformanda (toujours à réformer) poursuive sa sécularisation. Mais cela se fera au prix d'une perte accélérée de son tissu communautaire, aujourd'hui mis à mal par la perte de repères et la perte de confiance en ses autorités. Les plus pessimistes se demandent même s'il ne restera bientôt plus, de l'Église vaudoise, qu'un service de l'État, mêlant aumônerie, travailleurs communautaires et célébrants de rites de passages, quelques grosses têtes cathodiques et médiatiques et pour le peuple protestant, un simple « état de conscience ».

Joël Reymond

 

Référence:

[1] Numerus », Statistique Vaud, juin 2012

[2] «un Synode représentant toutes les Eglises du monde (catholiques, orthodoxes, protestantes et évangéliques) du Nord et du Sud était réuni, il est certain que plus de 95% dʼentre elles auraient, sur la question du couple et de la famille, une perspective commune», in Shafique Keshavjee, «Un synode égaré», skblog.ch, novembre 2012

[3] 1 Jn. 5,3

[4] France : le vote protestant penche à droite, Samuel Ramuz, Protest'Info, 13 avril 2012

[5] Turbulences, Les Réformés en crise, Pierre Glardon et Eric Fuchs, Ed. Ouverture, 2012

[6] Géopolitique religieuse: le poids démographique de l'évangélisme en 2013, Sébastien Fath, CNRS

[7] Chiffres émanant des conclusions du PNR 58 «Collectivités religieuses, Etat et société», mandaté par le Conseil fédéral. La synthèse est parue sous le titre «Religions, Etat et société. La Suisse entre sécularisation et diversité religieuse», NZZ Libro, Zurich 2012

10 commentaires

  1. Posté par francois gregory le

    pour les protestants il ny a pas deglise ou de pape entre l’ homme et dieu le mariageest une facon de se raprocher de lui

  2. Posté par Pierre-Henri Reymond le

    Je pense, à la lecture de certains comentaires, au courant fondamentaliste qui foisonne aux Etats-Unis d’Amérique, du Nord. Et à la doctrine créationniste qui situe la création du monde quelque milliers d’années avant notre ère. Notez que les juifs en sont à 5 mille et quelques années, depuis la création! Ce qui m’invite à mentionner un de leur sages! “le plus grand malheur d’Israël est quand on a fait de la Torah une religion”. Dites-moi? Est-ce important que l’homme descende ou non du singe? La connaissance de “Dieu” se résume-t-elle à une telle affirmation! Qui est capable de voir ce que cache sa prétention à avoir été crée par Dieu? Qui sait voir en quoi cette prétention annule le message que contient les mots de Dieu vers Moïse, au buisson ardent? Le gage de notre liberté! Il est vrai que ces mots, traduits par l’homme, perdent leur sens! J’ai sous les yeux une traduction: Je suis qui je suis! Figé dans la pierre! Immuable! Comment s’étonner alors que les opposants déraillent? Ceci dit, nul, ni parmis les créationistes ou leurs opposants, n’a envisagé que l’homme “monte” du singe! Ce qui va de pair avec notre “descendance”. Oserai-je dire que notre descendance descend effectivement de nous! Et qu’elle est en voie de descendre bas! Il est vrai aussi que le vocable “génération montante” a cours. Mais, une fois de plus, je débloque. Revenons donc au texte biblique, mentionné par un commentateur de l’article! Il est possible que la niaiserie chrétienne soit motivée par “tu aimeras ton prochain comme toi-même”. Commandement qui n’en est pas un puisque c’est une parole. De plus c’est une affirmation et non un ordre! J’ajoute que cette traduction est une niaiserie elle-même! je n’ai as mandant de vous en dire plus! Mais je puis vous dire ce qu’implique “bon berger”, en hébreu! C’est tout, sauf une niaiserie! C’est même très compliqué! Vous souvenez-vous de l’arbre de la “connaissance du bien et du mal”? Bon berger, n’en déplaise à quiconque, contient, en hébreu, ces deux mots: bien et mal! Et l’un de ces mots désigne aussi le “prochain”, que tu aimeras comme toi-même! Il est question d’homosexualités ces jours. Certains mentionnent les mot de Paul, l’appôtre. Lequel fait référence aux chiens! Or, en hébreu, “chien” a la même valeur numérique que “fils”. Notez que je n’ai pas trouvé cela par hasard. C’est le chien qui m’a adopté qui m’a mis sur la piste! Quand, il y a dix ans, elle m’a demandé pourquoi elle n’était pas mentionnée autour de la crèche de Jésus! Je lui ai répondu, comme je vous parle, “je ne sais pas, amsi je cherche”! Même si j’ai inventé les mots du chien, j’ai admis la pertinence de la question! Comme si, enfant, jel’avais posée. Imaginez donc, tant d’années après, ma fierté de lui dire: CLB=BN! Ben pour fils, et clb pour “clebs”. Car clebs vient de l’hébreu! Exultant, je me suis entendû leui dire, “voici le chien de Dieu qui ôte le péché du monde”! Sacrilège? Que celui qui sait pourquoi c’est un agneau me jette la première pierre! Ce que je veux dire, et que je ne cesse de dire au fil de mes lignes, est que tout est à revoir! Tout! J’aimerai bien répondre à chacun des commentateurs de l’article, mais le chien joyeux dont j’ai reçu la présence chaleureuse a des besoins. Je voudrais reprendre, un par un, les mots cités par canela! Lui demander de démontrer en quoi il ne retient pas la vérité captive! Lui demander aussi s’il sait ce qu’a répondu Jésus à la question “qu’est la vérité”? S’il a remarqué que la question portait sur un “quoi”! Et si alors il a vu que la réponse porait sur un “qui”! JE est vérité! Nous sommes incapables d’imaginer que JE puisse être vérité! L’athée prétend que chacun a sa vérité, ou s’érige en vérité. Mais ce sont des vérités qui ne tiennent que par une oposition! Jésus a dit: “JE suis EST vérité! Qui de vous peut prétendre être autrement qu’imprégné de culture, dans l’adhésion ou le refus? Le JE de Jésus mentionne les écritures, mais son JE est fondé sur le “Père”! Mais ce sera tout.

  3. Posté par Grandson le

    Je crois qu’après avoir accepté les divorces et les remariages qui ont causé beaucoup de dégâts dans la vie des hommes, des femmes, et surtout des enfants, on s’engouffre à nouveau dans des voies qui ne sont celles prévues par le Créateur. Je crois que les hommes à l’origine de cette déchéance ont véritablement besoin d’une repentance et une conversion sincère avec Dieu. Je crois aussi que tout cela représente des signes forts annonçant et préparant la fin de toutes choses, précipitant le retour de Christ le Libérateur. L’abomination commence par les pays “riches” qui se croient au-dessus de tout, s’appuyant sur leurs richesses et leur sagesse. Mais ils ne seront pas épargnés par une ruine soudaine, manifestation du jugement de Dieu.

  4. Posté par etincelle le

    Face à ce que dit reellement la bible sur ces propos, il faut être sans de pitié pour les soit disantes idéologies progressistes qui sapent l’autorité de la parole de Dieu. Ces gens n’ont qu’a quitter l’église et se réfugier dans leur pensées intello religieuses et garder que la couverture de la Bible c’est tout ce qu’ils ont a faire et fermer leur temple si tous ont la même pensée.
    Cordialement.
    Un chrétien fondamentaliste membre d’une communauté en progression numérique.

  5. Posté par canela le

    Romain 1:18
    La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive,
    1:19
    car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître.
    1:20
    En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’oeil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables,
    1:21
    puisque ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur coeur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres.
    1:22
    Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ;
    1:23
    et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes, et des reptiles.
    1:24
    C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté, selon les convoitises de leurs coeurs ; en sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps ;
    1:25
    eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen !
    1:26
    C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes : car leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature ;
    1:27
    et de même les hommes, abandonnant l’usage naturel de la femme, se sont enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes le salaire que méritait leur égarement.
    1:28
    Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses indignes,
    1:29
    étant remplis de toute espèce d’injustice, de méchanceté, de cupidité, de malice ; pleins d’envie, de meurtre, de querelle, de ruse, de malignité ;

  6. Posté par Paul Emile Okoka le

    Bien Chers Amis De La Foi
    Bien Chers Amis De La Science
    Et Frères en Christ;

    Shalom!

    La vraie Religion et la vraie Science se mesurent en fonction de la conscience, le rappel à la conscience est le point de base et conclusif de tout discours de la vraie Religion et de la vraie Science, la Religion(Foi) et la Science modernes d’aujourd’hui sont la ruine et la perversion de l’humanité si elles n’ont pas comme l’unique objectif, celui d’amenager les conditions de vie de l’humanité au lieu de l’amour de l’argent ou le materialisme: racine de tous les maux dans toute la Religion et Science d’aujourd’hui.

    Nous prechons alors le retour à la science avec conscience, divine et morale du peuple Africain noir 3500 ans avant Christ, racine de tout progrès spirituel, scientifique et morale, en effet elle n’est rien autre que l’accomplissement et la continuité du vrai christianisme: Jésus est Christ et a pour objectit unir la fraternité entre tous les peuples et la reproduire la dispensation de Dieu, Jésus-Christ enseigne que: quiconque croit en Lui, ait l’assurance et soit pleinement convaincu que l’Esprit de Dieu repose en lui(Esaie 11:2), il a la pensée de Dieu(1Cor. 2:16) et son corps devient le pemple de l’Esprit de Dieu et Dieu habite en lui(1Cor. 3:16), as-tu atteint cet objectif? au cas contraire tu es un religieux: ennemi du Christ.

    Que celui qui a des oreilles écoute ce que le Saint Esprit est Jésus-Christ dit au sujet de la renaissance Spirituelle et Scientifique du peuple noir de l’Afrique dans ces derniers jours.

    Fraternellement en Christ;

    Frère Paul Emile Okoka(Afro-italiano Du Congo RD)

    Ministère prophétique évangélisation mondiale
    Proclamation du plein évangile de derniers jours
    Via Marconi,21
    25020San Paolo(Brescia)
    ITALIE/TEL: 030-9979319 & 339-1792321

  7. Posté par P. Cretegny le

    C’est avec hésitation que j’écris quelques lignes, car il faut éviter la polémique. Vous avez quelques fois sous-entendu la foi (vous diriez la croyance) en parlant de la référence biblique, eh bien pour moi c’est le centre de toute l’affaire. Je crois, avec d’autres, qu’il y a un Au-delà, c’est à dire une vie après la mort et un Être supérieur, Dieu, devant qui tous les hommes rendront compte de leur vie. Les pasteurs, théologiens, qui n’y croient pas n’ont de cesse d’ironiser et dévaloriser la Bible: de quel droit, par quelle autorité… puisqu’ils n’y croient pas, qu’ils fassent autre chose ! Rassurez-vous je ne suis pas bibliolâtre mais la Bible a une autorité qui ne vient pas des hommes et c’est pour cela que je la lis. Les responsables des églises officielles sont-ils prêts à mourir pour défendre leurs prises de position contraire, si souvent, au texte biblique ? Comme si les responsables d’églises devaient adapter leur langage et leur positionnement aux hommes (homo ou pas). J’ai toujours pensé que la question qui nous préoccupe allait venir et provoquer l’éloignement entre certaines églises et c’est ce qui se passe plus vite que je ne le pensais. Je ne me battrais pas contre… nous ne pouvons qu’avertir. Après chacun rendra compte pour lui-même.

  8. Posté par P. Cretegny le

    C’est avec hésitation que j’écris quelques lignes, car il faut éviter la polémique. Vous avez quelque fois sous-entendu la foi (vous diriez la croyance) en parlant de la référence biblique, eh bien pour moi c’est le centre de toute l’affaire. Je crois, avec d’autres, qu’il y a un Au-delà, c’est à dire une vie après la mort et un Être supérieur, Dieu, devant qui tous les hommes rendront compte de leur vie. Les pasteurs, théologiens, qui n’y croient pas n’ont de cesse d’ironiser et dévaloriser la Bible: de quel droit, par quelle autorité… puisqu’ils n’y croient pas, qu’ils fassent autre chose ! Rassurez-vous je ne suis pas bibliolâtre mais la Bible a une autorité qui ne vient pas des hommes et c’est pour cela que je la lis. Les responsables des églises officielles sont-ils prêts à mourir pour défendre leurs prises de position contraire, si souvent, au texte biblique ? Comme si les responsables d’églises devaient adapter leur langage et leur positionnement aux hommes (homo ou pas). J’ai toujours pensé que la question qui nous préoccupe allait venir et provoquer l’éloignement entre certaine églises et c’est ce qui se passe plus vite que je ne le pensais. Je ne me battrais pas contre… nous ne pouvons qu’avertir. Après chacun rendra compte pour lui-même.

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