« Un peuple gouverné par des avocats compte ses lois par milliers ; celui qui se régit par lui-même en a peu et de fort bonnes » écrivait le chanoine Grenat, l’immense historien du Valais, en… 1904 déjà.
Si la chose n'est guère reluisante sous l'empire des tabellions, elle est cent fois pire sous celui des juges. En 2003, le Tribunal fédéral décidait arbitrairement que la démocratie ne devait pas s'appliquer dans une décision pourtant ô combien citoyenne, l'attribution de la nationalité. Erreur fatale, le processus démocratique permettait à la population autochtone de réguler elle-même ce qu'elle considérait comme admissible au vu de sa situation économique et culturelle.
Erreur fatale encore en ce qu'elle ouvrait grand les vannes d'une immigration contre laquelle le citoyen, premier concerné, a perdu le droit de se défendre. Encore un peu de temps et l'imposition, par décret du TF, d'un droit universel de vote et de résidence à tout un chacun, et tout le monde sera chez soi chez vous. "Pour tous, sans privilèges", disent-ils. Or le fait d'une nationalité semble en être un, de privilège, encore un de trop.
Conséquence de l'ingérence des tribunaux en politique, le droit de citoyenneté est passé aux mains des élus communaux et la démocratie directe entre celles de la démocratie représentative, dont on connaît la tendance systématique à diverger de la volonté populaire pour servir des intérêts qui s'en éloignent franchement. Résultat des courses, les chiffres de l'immigration ont bondi de 50% par an, 12'000 naturalisés de plus en 5 ans qu'en cas de passage par la démocratie directe.
Une étude du FNRS détaille tout cela et conclut que la démocratie directe représente une menace pour les immigrants et recommande aux 30% de communes restantes qui pratiquent encore la démocratie de... renoncer: « Pour réduire le risque de rejets discriminatoires, les naturalisations devraient être prononcées par les conseils municipaux, les parlements ou des commissions spécialisées. » Or la présente étude semble oublier qu'une immigration sans discernement et sans liberté pour ceux qui en supportent les coûts financiers et humains est, elle aussi, une menace. Que propose-t-on pour réduire la pression sur les salaires, les loyers, la sécurité ? La démocratie directe défend le peuple, peut-être est-il temps, même en Suisse, de défendre la démocratie directe.
« Pour réduire le risque de rejets discriminatoires, les naturalisations devraient être prononcées par les conseils municipaux, les parlements ou des commissions spécialisées. » Or, du moment qu’on fait un choix, sans avoir besoin de jouer sur les mots, c’est nécessairement discriminatoire; ce mot n’a en principe aucune connotation, mais il devient infamant, par la volonté du PS, qui comme “1984” d’Orwell, qui détruit sciemment la langue pour mieux gouverner les esprits et les consciences: un bel avenir radieux s’ouvre à nous! tant que la droite, de plus en plus lâche et compromise, tout acoquinée avec les huiles de la gôche, ne relèvera pas le défi de la pensée, le bon peuple n’aura plus qu’à s’abêtir en tétant goulûment la doctrine et la pensée-PS; la volonté du peuple passe par le peuple et non par les notables ou les juges ou comme on le constate en France par les fonctionnaires et les avocats, qui ont si peur du bon peuple.