La Suisse serait mieux vue dans le monde que dans les médias, selon une étude de Présence suisse. L’image d’une réussite interdite puisque menée hors des sentiers battus.
Nation de profiteurs, complice de la cupidité de riches "minables" tentant d'évader la recette fiscale de gouvernements dans le besoin, isolée, égarée, indissoluble dans les grandes confréries internationalistes, la presse du monde, mais la presse locale en tête, éreinte quotidiennement ce dernier ersatz de souveraineté qui résiste à la grande machine à uniformiser le village global.
Et bien, malgré cela, l'image de la Suisse tient bon, selon Nicolas Bideau, sans doute ce rien de liberté qui suscite la sympathie nostalgique de nos voisins. « Cette année, le modèle suisse a convaincu: en ces temps de crise économique et financière, la stabilité de notre économie et le dynamisme de notre démocratie directe viennent renforcer notre image à l'étranger », a déclaré le chef de Présence Suisse au sein du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).
Si le modèle suisse parvient à convaincre le monde, l'on pourrait en venir alors à s'interroger sur ce qui peut bien priver les professionnels des médias de cette conviction, une certaine vision de la réalité peut-être, ou alors plus simplement, tout ce qui reste à la Suisse et manque si cruellement à d'autres, l'indépendance.
Et vous, qu'en pensez vous ?