Pendant un an Jean Robin a milité chez les Verts français. Il y a quelques 13 ans, il s’en est fait exclure comme un malpropre.
Pourquoi ? Il avait osé dire du bien du gouvernement indien de l'époque. Celui-ci étant considéré par son parti comme un gouvernement fasciste, il était donc fasciste. CQFD.
Au contraire de Jean Robin, je n'ai jamais été à gauche et je n'ai jamais été membre d'un parti. Et je ne serai jamais ni l'un ni l'autre.
Si j'avais besoin d'être convaincu de n'être ni l'un ni l'autre, ce livre qu'il vient d'écrire ferait d'ailleurs très bien l'affaire:
« Après avoir lu sérieusement ce livre noir de la gauche, il est permis d'espérer que de moins en moins de Français oseront crier sur les toits qu'ils sont de gauche, et qu'ils sont fiers de la tradition de gauche. Certains abandonneront peut-être ce camp. Les autres mériteront toute notre indulgence. »
Comme tout bon livre noir, celui-ci passe en revue tous les thèmes qui se rattachent peu ou prou au sujet.
Jean Robin nous prévient d'emblée:
« Ce livre met uniquement la lumière sur les zones d'ombre de la gauche. »
Rien de bien nouveau ? Si, les erreurs et les crimes de la gauche, par leur cumul, ont de quoi dégoûter les accros. En effet, trop, c'est trop.
Comment Jean Robin procède-t-il ? Par citations, assorties de temps de temps de commentaires courts mais bien sentis.
La Terreur et le génocide vendéen sont là pour nous rappeler que la gauche ne recule devant aucun crime quand il s'agit de faire triompher ses idées; et la répression de 1848 et la commune de Paris, qu'elle n'est pas toujours prête à accepter le verdict des urnes quand il lui est contraire.
Même si cela ne fait pas plaisir à la gauche, le socialisme a eu pour fils le communisme, le fascisme et le nazisme, lesquels se sont d'ailleurs tous réclamés ouvertement de lui.
Jean Robin cite cruellement les programmes fasciste et nazi. Dès l919, les fascistes avaient inscrit dans leur programme la journée légale de 8 heures, le salaire minimum et la retraite à 55 ans...Quant aux nazis ils réclamaient, en 1920, entre autres, la nationalisation de toutes les entreprises appartenant à des trusts...
Qui était favorable au colonialisme ? Victor Hugo, Léon Gambetta, Jules Ferry, Jean Jaurès, Léon Blum...
Qui était contre l'intervention des Alliés au moment du coup de force allemand en Rhénanie ? Edouard Daladier, Vincent Auriol, Jules Moch, Pierre Mendès-France...
Qui était favorable au pacte germano-soviétique ? Les communistes français.
Qui était pour la collaboration avec l'Allemagne ? 80% des collabos venaient de la gauche. Radicale: Gaston Bergery, Camille Chautemps, Georges Bonnet, Maurice Papon, René Bousquet. Socialiste: Marcel Déat, Robert Jospin, 12 ministres SFIO sur les 17 de la fin de la IIIe République. Communiste: Jacques Doriot.
Pendant la guerre d'Algérie, qui autorise la torture ? François Mitterrand. Qui augmente les effectifs de l'armée ? Guy Mollet.
Qui reconnaît le déficit démocratique volontaire de la construction européenne ? Jacques Attali. L'échec programmé de l'euro ? Jacques Delors.
Qui avoue l'alliance objective de la gauche et du FN ? Roland Dumas.
Les grandes consciences de la gauche étaient très humanistes: Marx préconisait le renversement violent de l'ordre social; Lénine disait qu'il fallait fusiller les réformistes; Sartre écrivait qu'un anticommuniste était un chien; Louis Aragon faisait l'apologie du Goulag; Merleau-Ponty justifiait la ruse, le mensonge, le sang versé seulement dans le cas de donner le pouvoir au prolétariat etc. Que des braves gens!
Le lecteur, qui l'ignore, sera intéressé de savoir que la retraite par répartition a été instituée « sous l'Occupation allemande par René Belin, ancien dirigeant de la CGT et secrétaire d'Etat au Travail dans le gouvernement Pétain » en mars 1941...
Qui sont les pionniers de l'antisémitisme dans sa forme moderne ? Des socialistes... tels qu'Alphonse Toussenel, Karl Marx, Pierre-Joseph Proudhon, Auguste Blanqui...
Qui sont les adeptes du négationnisme ? Des hommes de gauche, tels que Paul Rassinier, Roger Garaudy, Pierre Guillaume, Robert Faurisson, Dieudonné...
Qui est pédophile ? André Le Troquer (avocat de Léon Blum devant la cour de Riom), Daniel Cohn-Bendit (avec des enfants de 4 à 6 ans...). En 1977, naissait même le Front de libération des pédophiles, constitué de militants de gauche.
Que fait la gauche quand elle est au pouvoir dans les régions ? Elle distribue des subventions, contracte des dettes, augmente les impôts et se retrouve bien souvent en faillite.
Le socialisme diabolise le libéralisme, mais, chiffres à l'appui, Jean Robin montre que c'est le socialisme qui nuit aux pauvres et que c'est le libéralisme qui leur profite. Il cite Daniel Hannan, dans Contrepoints.org du 13 août 2012:
« Quand on me dit, le capitalisme n'aime pas les pauvres, je réponds, c'est vrai, nous voulons en faire des riches. »
Qui trempe dans des affaires ? Des socialistes comme Henri Emmanuelli, Gérard Monate, Michel Pezet dans l'affaire Urba; comme Alain Boublil, Roger-Patrice Pelat, Max Theret dans l'affaire Pechiney; comme Edmond Hervé dans l'affaire du sang contaminé; comme Pierre Bérégovoy dans l'affaire du Crédit Lyonnais; comme Jacques Attali dans l'affaire de la BERD.
Jean Robin dresse une liste impressionnante d'hommes politiques et de syndicalistes de gauche qui ont été condamnés par la justice et dont il n'a retenu arbitrairement qu'une ou deux mises en cause parmi de multiples.
Quels sont les motifs de ces condamnations ? Corruption, infraction à la législation du travail, diffamation, détournement de fonds publics et recel, subordination de témoin, abus de confiance, abus de biens sociaux, abus de faiblesse, délit de favoritisme, agressions sexuelles, faux témoignage, séquestration etc.
Tout ce beau monde est membre qui du PS, qui du PCF, qui des Divers Gauche, qui des Verts ou qui du NPA...
Qui a enfreint le dogme de la laïcité au bénéfice de l'islam sous la forme de subventions et d'avantages exorbitants octroyés pour la construction de mosquées ? Des maires socialistes tels que Jean-Marie Bockel à Mulhouse, Jacques Santrot à Poitiers, Manuel Valls à Cergy, René Rouquet à Alfortville, Adeline Hazan à Reims, ainsi que les maires PS d'Angoulême, de Rochefort et d'Amiens...
Qui, sans vergogne, fait ami-ami avec les communistes ? Les socialistes. Qui trouve à Cuba tous les charmes des Antilles ? Les socialistes. Qui salue l'avènement des Khmers rouges en avril 1975 ? Jean Lacouture, journaliste de gauche, dans le Nouvel Obs.
Tout récemment, pris au hasard des citations, François Hollande déclare lors d'un meeting à Limoges le 27 avril 2012:
« Il y a une culture communiste, et je veux, ici même, lui rendre hommage. »
Qui a donné son nom à une loi liberticide sur le négationnisme ? Le communiste Jean-Claude Gayssot.
Quant à la loi sur l'homophobie soutenue par la gauche et la « droite », elle permet la « confusion entre la critique argumentée contre des comportements et l'injure envers les personnes » (Christian Vanneste).
Jean Robin parle encore de la mainmise des syndicats de gauche sur les comités d'entreprise juteux d'EDF, de la SNCF, de la RATP, d'Air France, et de leur gestion calamiteuse; du blocage des ports français par la CGT provoquant leur ruine; de la mise en coupe réglée de la FEN sur l'éducation nationale, avec les résultats mirobolants de l'enseignement public que l'on connaît; du sectarisme de la gauche dans les médias; du terrorisme qui est essentiellement le fait de la gauche; de l'antisémitisme du socialiste Georges Vacher de Lapouge dont s'est inspiré le nazisme; des lynchages médiatiques auquel s'est livrée la gauche à l'encontre de Renaud Camus, de Maurice Dantec, d'Alexandre Del Valle, d'Eric Zemmour, de Daniel Schick et de Richard Millet.
Dans sa conclusion, il écrit:
« Nous pourrions consacrer un livre entier sur « le livre noir de la droite », mais il se résumerait un peu trop facilement à cette phrase: la droite française est depuis longtemps de gauche. »
Tout cela est bien noir, n'est-il pas ? Et encore, ce n'est qu'un aperçu, camarade.
Francis Richard
Le livre noir de la gauche, Jean Robin, 340 pages, Tatamis
“Le socialisme diabolise le libéralisme, mais, chiffres à l’appui, Jean Robin montre que c’est le socialisme qui nuit aux pauvres et que c’est le libéralisme qui leur profite. Il cite Daniel Hannan, dans Contrepoints.org du 13 août 2012:
« Quand on me dit, le capitalisme n’aime pas les pauvres, je réponds, c’est vrai, nous voulons en faire des riches. »”
Maintenant, allez faire un tour sur le site du Conseiller National Carlos Sommaruga et lisez sa petite formule ridicule, stupide!
http://www.carlosommaruga.ch/?doing_wp_cron=1356175398.1211130619049072265625
“Face à l’imposture du libéralisme,
il est temps de construire ensemble un autre monde juste et solidaire”
Mieux encore, une version antérieure de son site:
“Face à l’imposture du capitalisme, il est temps de construire ensemble un autre monde juste et solidaire.”
http://www.carlosommaruga.ch/spip.php?a..&debut_article_langue=210
A croire que le capitalisme est une idéologie, alors que ce n’est qu’un système. Pour un avocat, la confusion est grave. Je soupçonne cet individu d’être un crypto communiste, si ce n’est un crypto-stalinien qui a blousé les Genevois avec la création de l’ASLOCA.