L’évasion fiscale n’est en fait que l’autodéfense de citoyens menacés de spoliation fiscale par leur Pays.
Sommes-nous vraiment bêtes à manger du foin pour parler « d’argent sale » ou « d’argent propre » quand nous évoquons les mesures à prendre par les banques pour éviter l’évasion fiscale ?
L’argent, sale ou propre, évoque expressément le trafic de drogue, d’armes, la traite des blanches, bref ces activités où certains pays excellent mais pas le nôtre qui a pris depuis des années des mesures et dispositions draconiennes pour lutter contre le blanchiment.
L’évasion fiscale, certes pas toujours sympathique, n’est en fait que l’autodéfense de citoyens menacés de spoliation fiscale par leur Pays (voir l’affaire Depardieu !) qui essaie de rattraper sur le dos des riches une gestion probablement déplorable.
Alors appelons un chat un chat et quand nous prenons des mesures pour faire plaisir à l’Union européenne ne recourons au moins pas à une terminologie erronée et reprenons systématiquement toute personne, conseiller fédéral, parlementaire ou journaliste que se laisserait aller à cette dérive linguistique mensongère et nuisible à notre Pays.
Suzette Sandoz
Wow! Vous avez publié mon éloge! Voici qui me donne de l’élan. Pour évoquer la fiscalité selon l’ancien testament. Ou tout au moins un de ses aspects. Et de manière limitée. Car, plus j’y pense, plus je mesure la nécessiter de m’y pencher. La fiscalité se limite à la dîme. Il est vrai que la dîme de peu peut représenter beaucoup. Mais la fiscalité m’a orienté sur un autre volet de la finance. A savoir la remise des dettes tous les sept ans, si je me souviens bien. Mais le texte précise qu’il me faut pas faire trainer le règlement des dettes pour bénéficier de cette mesure! Ce qui implique l’honnêteté! La droiture, l’intégrité, la fidélité dans la parole donnée! Données hors de portée d’un monstre bureaucratique, administratif et irresponsable.
Chère Suzette, votre nom évoque, dans mon imaginaire, une fillette de dix ans avec des couettes. Mais il faut que je vous dise qu’à dix ans j’étais très sérieux. Merde! Des larmes jaillissent! Parce que quand je repense à mes dix ans, ça va chercher loin, et profond! Ces lignes n’ont peut-être pas leur place sur ce site. Et pourtant! Je me souviens. D’un hameau du Gros de Vaud. J’y ai vécu l’automne de 1955 et l’hiver glacial qui a suivi, puis le printemps. Je me souviens de la saveur de la piquette encore sucrée et du moût. Que le “patron” a ramené de ses vignes de Lavaux. Je ne me souviens pas de mes levers matinaux. Mais je sais que je nourrissais les vaches avant d’aller à l’école. J’ignore si on me l’a demande ou si je l’ai voulu. Car je l’ai fait avec une joie dont j’étais, hélas, incapable de mesurer la portée. Je crois que j’aimais, tout simplement. Je préparait les mélanges de paille, betterave et sel avec un soin digne de princesses. De plis c’était fascinant! Je revois la salle ou se trouvait les moteurs électriques. Qu’il fallait enclencher par étapes. Un, puis deux. Ensuite je devais manipuler des leviers pour diriger la force sur le hachoir. Le chuintement des courroies sur les poulies, entrecoupé des claquements des raccords métalliques, constituaient un univers merveilleux, et présent, pour l’enfant que j’étais. Les paysans chez lesquels j’étais hébergé avaient un poste de radio équipé d’un grammophone. C’est ainsi que j’ai vu tourner un des premiers 33 tours, et que j’ai aimé l’Auberge du Cheval blanc! Et que, âgé de dix ans, j’ai chanté a une camarade d’école: “pour être un jour aime de toi, je donnerais ma vie, écoute mon cœur en émoi, qui t’aime et te supplie… Dis le moi que tu m’aimes aussi”! J’ai tout oublié de l’école! Sauf que j’avais de bon carnets et que je louais le Maître qui nous frappait les doigts avec la règle dure! Monsieur Fivaz. Mais je n’ai pas oublié la bonne auberge du cheval blanc! Regardez ce soleil! Et voici que dans la foulée de cette rétrospective, je revois une photo de ma maman, adolescente. Grave et sérieuse. Studieuse et honnête. Et pourtant…
Je n’ai pas abordé le sujet de la fiscalité, en faisant référence à l’ancien testament. Ce sera pour une autre fois. Je conçois aisément que ces lignes ne trouvent pas place ici, mais j’espère que le modérateur vous les transmettra. Je ‘autorise à vous communiquer mon adresse. Et vous salue bien cordialement.
Bravo Madame Sandoz! Laborieux que je fus je je suis peut-être pas qualifié pour vous louer, mais je le fais quand même! Et je fais référence à TOUT ce que j’ai lu de vous.