Le slogan « mariage pour tous » ou bien ne parle pas du mariage – premier mensonge – ou bien fait une promesse que nul ne peut tenir ou qui est inutile.
Le mensonge est à la mode. Un des derniers en date est celui qui clame « le mariage pour tous ». Ce slogan du régime Hollande de nos voisins français présente la particularité d’offrir trois aspects du mensonge: mensonge sur la nature du mariage dans le conscient ou l’inconscient collectif, mensonge sur la liberté de se marier, mensonge sur l’identité des enfants.
Le mariage n’a pas toujours été béni par l’Eglise, tant s’en faut. En revanche, si haut que l’on remonte dans le conscient ou l’inconscient collectif, notamment occidental, ce concept évoque l’union entre des personnes de sexe différent. Qu’il soit polyandre, polygame, ou monogame, le mariage fait intervenir au moins un homme et une femme et, d’une manière parfois seulement symbolique – selon l’âge des époux, par exemple, ou leur état de santé, voire leur désir de vivre sans avoir des enfants – dans l’idée d’assurer la reproduction de l’espèce. Je ne parle volontairement pas d’amour, car le mariage d’amour est une notion relativement moderne qui échappe comme telle aux lois autant qu’à l’Eglise. Aucune institution ne peut mesurer les sentiments ni même en prouver l’existence. D’ailleurs, à en croire le nombre actuel de divorces, le mariage prétendu d’amour est peut-être une des unions qui échoue le mieux. Le sentiment ne se concilie pas toujours avec la fidélité.
Que peut bien vouloir dire « le mariage pour tous » ? Ce ne peut être ni la garantie que tout homme et toute femme trouvera sur son chemin l’amour d’une personne de l’autre sexe – car nul ne le sait à l’avance – ni la lutte contre une interdiction de se marier faite à une classe sociale de la population (ex: les esclaves) ou à une race (ex: non aryenne). La France se targue, comme tous les Pays de l’UE, de respecter les droits de l’homme et par conséquent il est douteux qu’il ait fallu attendre le gouvernement Hollande pour respecter le droit protégé par la CEDH de se marier et de fonder une famille.
Des deux réflexions ci-dessus, je conclus que le slogan « mariage pour tous » ou bien ne parle pas du mariage – premier mensonge – ou bien fait une promesse que nul ne peut tenir ou qui est inutile (deuxième mensonge).
Certes, ce double mensonge est censé profiter aux personnes homosexuelles. Là, j’ai déjà envie de leur dire: rebellez-vous, on vous gruge. On pense que vous avez si peu d’éthique qu’il vous faut un mensonge pour que l’on vous respecte. C’est une insulte. Vous valez beaucoup mieux que cela. Osez le dire.
Mais après tout, ce double mensonge ne serait que l’expression de l’irresponsabilité d’un gouvernement en mal de publicité. Ce qui est beaucoup plus grave, c’est le troisième mensonge car il touche à l’identité de l’enfant.
Dans la mesure où le mariage est et reste le symbole de la continuation de l’espèce, il est intimement lié à la procréation. Faire croire qu’un mariage entre deux personnes de même sexe peut avoir le même effet, c’est évidemment mentir lourdement. Et quand, pour cacher ce mensonge, on envisage une adoption ou une procréation médicalement assistée avec don de sperme ou d’ovocyte (éventuellement avec mère porteuse), on ment lourdement à l’enfant ainsi fabriqué artificiellement ou adopté. S’il s’agit de protéger l’enfant véritable d’un des deux partenaires, la loi peut prévoir mille règles, sans devoir recourir au mensonge de la filiation artificielle. Mais quand l’adoption ou la procréation assistée avec sperme, ovocyte, voire ventre, donnés, prêtés, achetés ou loués débouchent sur une fausse filiation après un faux mariage, l’enfant est traité comme un objet.
Le mensonge du « mariage pour tous » est la plus grave de toutes les atteintes possibles à l’identité de l’enfant donc de la personne parce qu’il tend à favoriser la filiation trafiquée. Les pires régimes totalitaires, qui se moquent toujours de la valeur de la personne, ne manqueraient pas d’y recourir si l’occasion leur en était donnée.
Suzette Sandoz
J’ai dit, “laissons-les faire”! Après tout, Dieu, après avoir initié un processus nommé “cieux et terre” dit, que la lumière soit! Et nous, humains, lisont “et la lumière fut” comme s’il avait actionné un interrupteur. Et il vit QUE la lumière était bonne! Comme si il avait gagné au poker? Lisez donc autremnt! Mille, dix mille ou dix millions d’années plus tard, le processus ayant poursuivi sa marche, soudain Dieu vit QUE la lumière était bonne. Accomplie conformément à son projet! Notez bien la relation entre bon et accompli. C’est Anick de Souzenelle qui a fait cette lecture. Donc le Vieux vit que la lumière était accomplie-bonne! Vous doutez de la pertinence de ma lecture? Alors sachez qu’il est aussi écrit que “Ses yeux sont trop purs pour voir le mal-inaccompli! ” Autement dit, il nous fiche la paix! Il n’est pas en train de contrôler, de légiférer, et de sermoner à tout instant! Nous pouvons pleurnicher devant le mur des lamentations, au Vatican ou ou nous voulons! Invoquer la vierge, les saints ou le père Noël! Ce sera en vain! Et l’évangile, me direz-vous? L’évangile démontre que vous pouvez tout foutre en l’air, qui que vous soyez et si bonnes que soient vos intentions, son projet demeure! Et ce sera tout, car le chien manifeste un besoin impérieux.
Chère Suzette dont le nom chante des souvenirs de mon enfance, les pommiers en fleurs, la rosée scintillante des rayons du soleil sur les jonquilles, l’odeur et les couleurs foisonnantes du jardin,
Je n’ai pas accès à l’entièreté de vos propos, même s’ils sont fondés et bien ficelés. Mais ils m’inspirent réflexions. Je m’engage sur un terrain pentu, peut-être au delà de mes forces. Je vous demande donc d’emblée de me pardonner mes limites. Les souvenirs que je viens d’évoquer, chère Suzette, sont ceux d’un enfant parachuté dans un couple qu’il n’a pas choisi. Dans une société qu’il n’a pas choisie. C’est notre lot. Notez que je ne me fais pas l’avocat d’une cause dont je méprise les fondements. Les souvenirs parfumés et bucoliques dont j’ai parlé sont ceux des rares moments de mes premières années ou j’ai échappé au climat délétère et angoissant des disputes continuelles! Alors, le mariage… J’ai compris, sur le tard, que mon père s’est fait baptiser pour pouvoir sauter l’objet de sa convoitise. Elle avait une si jolie voix… m’a-t’il confié, enfin, à 80 ans! Force m’est de reconnaître que les élans érotiques sont impétueux. Et qu’aucune morale n’a enseigné à les accepter, pour les chevaucher comme de fiers destriers! Et en jouir dans la joie, et non dans la fuite! J’ai pris mes désirs pour de l’amour. Je vous parle à bâtons rompus, comme à une mère, ou un père selon qui me lit. Mais qui peut enseigner l’enfant, l’adolescent aux prises avec les affres de la croissance? Nul ne peut le faire sans piétiner des plates-bandes vierges. Vaste problème donc. Mais, du mariage et du couple, que dire? Sans faire appel à des anthropologues spécialistes de sociétés exotiques. Il y a peut-être quelque chose d’écrit en nous, en tout humain. Quelque chose qui commence par le désir, peut importe! Mais il y a aussi la lecture “culturelle” des textes bibliques! Et c’est ici que ça coince! Car le remplissage du monde par les galipettes d’Adam et d’Eve relève du rocambolesque. Si j’y ajoute l’histoire d’Abraham-Sarah-Agar, ça se corse en confinant avecle jeu de la dinette (Sarah se met sur les genoux d’Agar pour faire comme si…). Le comble est mis avec l’immaculée conception! Dont l’athée y croit tellement qu’il s’en gausse! C’est tout dire! Avec la meilleure foi du monde on trompe les enfants! N’est-ce pas Sarah qui, inspirée par son désir d’enfant, et peut être stérilisée par ce désir, pressa Abraham vers l’expédient! Vers le mensonge! Et que voulez-vous qu’engendre le mensonge? Sinon un résultat de plus à cacher, à évacuer dans le désert! Tout est donc à revoir. En attendant, qu’ils jouent à la dinette! Qu’ils parodient! Qu’ils se rassasient de simulacres! Leur loi ne concerne pas le juste! BIentôt je vais en Thaïlande. Et là-bas, sous la terrasse ombtgée qui m’est offerte, je relirai la Bible. Avec mes yeux d’aujourd’hui!