Voici ce que donne le SECO : une corrélation entre le taux de maturités et le chômage. Une corrélation n’est pas une causalité, et il faut éviter la confusion. (cf. schéma ci-joint).
Cependant, l’argument qui dit qu’il faut plus de gens hautement qualifiés chez nous donc plus de maturités , est un argument fallacieux. En effet, nous manquons de gens hautement qualifiés, mais ces hautes qualifications universitaires et des EPF (qualité) ne dépendent pas de la quantité de certificats de maturité.
Notre certificat de maturité genevois est trop peu exigeant. Beaucoup trop peu exigeant. On peut bien, avec les gauchocrates qui sont en fait les apparatchiks du pouvoir scolaire et qui sont payés pour le dire, mâcher le même chewing-gum collectif qui psalmodie à l’envi que ce n’est pas si mal. Mais c’est faux ! TOUTES les réformes, absolument toutes, ont pour but de cacher l’ampleur du désastre de notre école: la langue française n’y est pas assez travaillée, les sciences exactes sont trop peu poussées, les exigences demandées à chaque élève confinent au laxisme.
Alors ou bien on prend le taureau par les cornes et on dit que cela suffit, ou bien on continue à payer des sommes astronomiques pour entretenir au bain-marie 216 personnes à l’état major du DIP et des directeurs primaires dont la principale fonction est de répéter que « ça ne va pas si mal » et que ceux qui se plaignent sont des grincheux, pire, des réacs.
Et vous, qu'en pensez vous ?