Un enfant, afin d’assurer les conditions optimales de son évolution, a besoin d’un papa et d’une maman. Que son papa et sa maman ne soient pas toujours présents, cela est de plus en plus souvent le cas. Mais, l’enfant sait qu’il est issu d’un père et d’une mère.
Le monde change très vite. Qu’on s’en réjouisse ou au contraire qu’on le regrette, c’est ainsi. Parmi les changements les plus importants on dénote la modification de la structure de notre société. En effet, notre mode de vie actuel marqué par la mondialisation, la nécessité pour chacune et chacun de prouver ses compétences dans tous les domaines et la décision basée sur l’envie du moment met à mal l’organisation de notre société et en impose sa redéfinition.
Le défi de ce changement est celui de fixer de nouvelles limites et de ne pas tomber dans le « tout se vaut » que l’on entend trop souvent sous couvert de tolérance et d’ouverture. La tolérance est, il est vrai, une des valeurs fortes des sociétés occidentales, mais elle ne signifie pas que ce qui est toléré par la plupart doive s’ériger en norme.
Les liens sociaux à redéfinir doivent évidemment prendre en compte la réalité du moment tout en posant certains principes. C’est dans ce contexte que se pose la question de l’adoption d’enfants par des parents homosexuels, question sur laquelle le Parlement fédéral devra s’exprimer.
Ce thème étant très émotionnel et touchant personnellement les individus, il s’agit de préciser quelques éléments : il ne s’agit pas de juger le mode de vie des uns et des autres mais de définir la structure future de notre société. Et, il faut le reconnaître, il y a des enfants heureux qui vivent à l’heure actuelle en Suisse avec deux papas ou deux mamans.
Evolution
Toutefois, un enfant, afin d’assurer les conditions optimales de son évolution, a besoin d’un papa et d’une maman. Que son papa et sa maman ne soient pas toujours présents, cela est de plus en plus souvent le cas. Mais, l’enfant sait qu’il est issu d’un père et d’une mère. Et cela a son importance. Les liens de parenté – ou de parentalité comme on dit pudiquement aujourd’hui – doivent donc être clairs afin d’éviter une confusion auprès de l’enfant. Il est légitime et indispensable de savoir d’où l’on vient pour pouvoir se construire solidement!
Aujourd’hui, un grand nombre de personnes partage cet avis, malheureusement peu osent l’affirmer par peur de passer pour des gens réfractaires au « progrès » voire intolérants. Cette agressivité va à l’encontre de cette belle tolérance si souvent prônée par ceux-là mêmes qui clouent au pilori les tenants d’une certaine structure sociale.
Il convient également de rappeler qu’il y a seulement quelques années, dans le cadre de la campagne sur le partenariat enregistré, les initiants avaient promis de ne pas revendiquer l’adoption pour les couples homosexuels. Cet engagement pris envers le Peuple suisse, qui a accepté une égalité juridique entre couples homos et hétéros, n’est clairement pas tenu. Dommage !
Pour conclure, et pour sortir du relativisme ambiant, rappelons que tout ne se vaut pas et que, si chacune et chacun mérite pleinement et indiscutablement le respect, la collectivité se doit de promouvoir le bien du plus grand nombre.
Une société qui renonce à ses valeurs est une société sans avenir.
Yannick Buttet
l’adoption est, en négociation, le faux-pivot du débat en France et ailleurs.Celui-ci est la technique par laquelle le négociateur, après s’être assuré de l’importance d’un objectif déterminé pour l’autre partie alors que cet objectif est relativement secondaire pour lui, crée l’apparence de se battre pour l’obtention de cet objectif afin de l’abandonner en échange de l’obtention d’un deuxième objectif qui, en réalité, est son objectif principal. L’objectif principal est le “mariage”; le gouvernement pourrait faire croire de céder sur l’adoption.
Le bénéfice est double:
– montrer que le gouvernement n’est pas dogmatique
– dans peu de temps, réintroduire l’adoption
le mariage lui-même est le faux-pivot de la stratégie, qui cherche à banaliser et à endoctriner par l’école, et la formation des magistrats/juges etc, sur base de la reconnaissance donnée par le “mariage”, qui, statistiques à l’appui, n’intéresse pas ce “lifestyle”
La situation belge, où “mariage”/adoption/insémination sont possibles, est à ce sujet éclairante: en plus des statistiques qui montrent le très relatif intérêt des principaux concernés pour le mariage, au-delà du mariage et de l’adoption, une fois accordés, c”est la propagande dans les écoles
document 1 Une sensibilisation scolaire à l’homosexualité
BELGA
Mis en ligne le 23/07/2012
“Les établissements scolaires devront informer leurs élèves sur les thématiques de la vie affective et sexuelle.
L’association Arc-en-ciel Wallonie, qui regroupe les associations homosexuelles wallonnes, va créer des modules d’animation pour sensibiliser les élèves de 13 à 18 ans à l’homosexualité et aux questions de genre, indiquent les journaux de Sudpresse lundi.
Les modules consisteront en un partage d’expérience par un homosexuel, suivi d’une séance de questions-réponses. Ces modules seraient à la disposition des écoles qui le souhaitent.
Au cabinet de la ministre de l’Enseignement de la Communauté française, on confirme les contacts avec Arc-en-ciel Wallonie et on rappelle que les établissements scolaires devront informer leurs élèves sur les thématiques de la vie affective et sexuelle. ”
http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/751207/une-sensibilisation-scolaire-a-l-homosexualite.html
* document 2
circulaire de la Communauté française [gouvernement de la Région francophone de Belgique] n° 1669 sur le “Guide pédagogique « Combattre l’homophobie, pour une école ouverte à la diversité”.
Le guide est édifiant et mérite une lecture attentive
Circulaire: http://adm.cfwb.be/upload/docs/1861_20061117112547.pdf
Guide: http://www.enseignement.be/@librairie/documents/respel/doc/HomoPhobie-04.pdf
A ce propos http://www.lesobservateurs.ch/societe/memento-homo
Bonjour,
“les initiants avaient promis de ne pas revendiquer l’adoption pour les couples homosexuels”.
Sur la base de cette promesse, je ne vois pas de quel droit le Parlement fédéral s’exprimerait sur ce sujet autrement que par un “NEIN” sec et sonnant.