La présidente du Forum pour un islam progressiste, qui rentre de Tunisie et dit à la fin de son intervention à la RTS que même en Tunisie on sait que nombre de Tunisiens qui partent pour demander l’asile ont déjà un passée criminel en Tunisie même. Là, la stupéfaction a dû être totale, ce n’est plus l’UDC ou un analyste parano qui dit cela…
Vouloir être ferme, très ferme, avec les demandes d’asile d’anciens délinquants et prisonniers, et généreux avec une partie des personnes dont la vie est réellement en danger, n’est pas incompatible. C’est même la solution pour commencer à résoudre ce problème qui empoisonne de manière scandaleuse la vie quotidienne de la population.
Faut-il l’UDC pour amener la gauche à agir?
La gauche, qui veut aussi intervenir, mais toujours autrement, sous-entendu mieux! nous dit qu’elle est obligée de tenir compte du pouls populaire au risque de laisser ce problème à l’UDC! Est-ce vraiment un argument politique responsable?
La presse et les médias qui ont pendant des années minimisé la criminalité liée à une partie non négligeable des requérants d’asile, ont mis des années pour enfin parler de la réalité criminelle. Sans doute parce qu’elle est devenue massive, et au risque de ternir leur image et de voir l’audience ou le chiffre d’affaires à la peine.
La lumière est-elle subitement venue aux médias?
Subitement, on nous relate les multiples faits divers de ces requérants criminels: ce dimanche 30 septembre 2012, c’était «l’agnelle, volée, dépecée, mise au frigo du foyer… », etc; on cite aussi très concrètement d’autres faits très graves: pose de berlingots dans un micro-ondes du foyer qui pète et met le feu, cela pour faire venir les pompiers et faire ainsi diversion, et pendant ce temps se livrer à d’autres activités criminelles, trafic de drogue, etc. , Donc, apparemment changement complet d’attitude des médias.
Mais la fonction des médias ne serait-elle pas aussi de pointer un problème dès qu’il apparaît afin que l’on puisse réagir et intervenir rapidement et pas seulement quand la réalité est à ce point grave que l’on ne sait si on va encore pouvoir y remédier.
Le 1er octobre 2012, le grand révélateur?
Ce matin, 1er octobre 2012, «notre radio» ouvre son journal à 7h en nous disant que l’UDC a retrouvé son thème fétiche et payant politiquement, en agitant de nouvelles mesures et initiatives pour durcir l’asile. Là où certains veulent agir de manière déterminée et absolument nécessaire, d’autres ne voient qu’instrumentalisation politique et exagération. Il est temps que ce dialogue de sourds et cette méfiance-accusation perpétuelle cessent car il y a vraiment le feu, c’est le cas de le dire.
Il ne devrait pas être nécessaire d’être UDC pour vouloir agir avec toute la détermination nécessaire et prendre des mesures exceptionnelles si nécessaire.
Ne plus accepter des déserteurs, statut facile à s’auto-attribuer, les demandes dans les ambassades, réduire la durée d’examen des dossiers, de même que les possibilités et le nombre de recours, accélérer les expulsions des délinquants et autres criminels, etc, est-ce vraiment être inhumain ou spécifiquement UDC?
Les camps d’internement ne sont pas des camps de concentration
Et les camps d’internement? Ce ne sont quand même pas des camps de concentration et ils ont été utilisés même à des fins humanitaires, eh oui ! Quelqu’un dont la vie est vraiment en danger accepte un tel séjour provisoire, même si ce n’est pas le lieu de résidence le plus agréable. Il est clair qu’une telle solution empêcherait à coup sûr ceux qui sont mal intentionnés de mettre en pratique leurs divers projets pré-préparés. En plus, cela se saurait très vite et en dissuaderait plus d’un de venir frapper à nos portes poreuses.
Mais le système de l’excuse sociale et/ou morale revient toujours au galop.Telle Conseillère nationale socialiste est vite appelée à la RTS, après l’annonce des mesures susmentionnées, pour nous dire son opposition aux camps d’internement, et rappeler que les requérants sont une «population très vulnérable», etc.
Une musulmane progressiste a osé
Sauf que … pour équilibrer?...l’invitée de la RTS de 7h30 à 8h, toujours ce matin 1er octobre 2012, est la présidente du Forum pour un islam progressiste, qui rentre de Tunisie et dit à la fin de son intervention que même en Tunisie on sait que nombre de Tunisiens qui partent pour demander l’asile ont déjà un passée criminel en Tunisie même. Là, la stupéfaction a dû être totale, ce n’est plus l’UDC ou un analyste parano qui dit cela…
Sur notre site nous avons rappelé à plusieurs reprises que les «révolutions du printemps arabe» avaient aussi entraîné la «libération» d’un grand nombre de prisonniers qui ont ensuite été pratiquer ailleurs.
C’était également le cas de milliers de prisonniers d’Albanie dans les années 1990, et bien avant à Cuba, etc. prisonniers que l’on a laissé partir sans les retenir apparemment trop longtemps ni trop fortement!
Qu’il est difficile de laisser tomber le confort de l’excuse sociale et morale
Malgré ces réalités, la naïveté, l’angélisme, le politiquement correct, l’excuse sociale et/ou morale, les œillères idéologiques, etc, ne semblent pas avoir disparu.
Il semble toujours très difficile d’accepter d’agir fermement contre l’inacceptable, avec des mesures même exceptionnelles, tout en étant ouvert et généreux avec une partie de ceux qui le méritent vraiment.
Mais il faut que ces acteurs du déni de réalité (dire et accepter la réalité devient-il un délit?) et qui brandissent bonne conscience et humanité se rendent enfin compte des effets de leur attitude de longue date: ils ont une grande responsabilité dans l’aggravation constante de la situation et sa non-résolution.
Stigmatiser ne suffit plus
Il ne suffit pas de stigmatiser ceux qui veulent agir fermement, comme le veut d’ailleurs une très grande partie de la population, et de les accuser de xénophobie, de racisme, d’instrumentalisation politique, etc. Arrive le moment où même la population ne se laisse plus culpabiliser et se tourne vers ceux qui veulent agir et non les culpabiliser.
Le narcissisme idéologique et humaniste abstrait entraîne de redoutables effets pervers lorsqu’il fait oublier le réel.
Passer de l’incommunicabilité politique à l’action commune
Il faut sortir de ce climat d’incommunicabilité politique et idéologique frénétique et accorder cette énergie à l’action politique, concrète et déterminée. Il y a suffisamment de thèmes de désaccord politique pour chercher de temps en temps à résoudre en commun l’un des plus préoccupants pour la population.
Laisser le climat politique se tendre et se durcir ainsi est tout aussi irresponsable. Ceux qui l’attisent en seront les premiers perdants. Peut-on vraiment laisser le climat politique se dégrader ainsi à cause d’abuseurs, de délinquants et de criminels, qu’ils soient requérants d’asile ou non?
Et vous, qu'en pensez vous ?