Ne faudrait-il pas éviter d’en arriver à provoquer ce genre de réaction, Monsieur le leader maximo?
Une grande partie du peuple suisse a l’impression que nos autorités sont incapables de défendre les intérêts de notre pays, qu’elles se couchent carrément devant la moindre menace.
Et voilà que le PS, par son président Christian Levrat, déjà connu comme flic-censeur des paroles critiques envers les plus exhaltés de ses camarades allemands, en rajoute encore en disant haut et fort qu’il approuve les critiques des sociaux-démocrates allemands envers le projet d’accord fiscal germano-helvétique. Qu’en pensent les milliers d’employés de banques et leurs enfants menacés d’être arrêtés dès qu’ils quitteront le territoire helvétique? Défense des intérêts des travailleurs du pays ou trahison au nom de l’internationalisme socialiste? C’est la question que l’on entend de plus en plus fréquemment autour de nous par les premiers concernés. Quant à la morale, elle serait à faire à ceux qui n’ont pas réformé leur système bancaire comme la Suisse l’a fait de manière très importante depuis des années déjà.
Nous avons cité récemment(ici) un politologue qui se demandait dans un papier du Temps du13 novembre 2000: « La Suisse est-elle gouvernable sans l’UDC ? ». Réplique d’un lecteur qui nous propose une nouvelle formule pour le CF: 3 UDC; 2 PLR; 2 PDC, cela en vue d’ une défense énergique et inconditionnelle de la Suisse. Avec un complément: abandon par les fonctionnaires socialistes de la Confédération de tous leurs postes dans l’administration fédérale (comme cela se passe dans de très nombreux pays lors d’un changement de majorité), avec cependant le maintien de la situation actuelle dans les cantons par respect du fédéralisme.
Ne faudrait-il pas éviter d’en arriver à provoquer ce genre de réaction, Monsieur le leader maximo?
Et vous, qu'en pensez vous ?