Dans la guerre des places financières, tous les coups sont permis.
Le monde se peuple d'administrations socialisantes qui, au jeu de la concurrence, préfèrent une franche expression de leur force brute.
A mille lieues de leur ancêtres Waldstätten, les barons de la finance ont opté pour la reddition sans condition, allant même jusqu'à donner les noms de leurs employés pour épargner leur misérable existence. Les autorités civiles y sont allées de leur lâcheté, croyant judicieux de se constituer elles-mêmes perceptrices des impôts des grandes puissances. Dans le monde que nous vivons, Gessler aurait été fonctionnaire fédéral et Winkelried petit employé d'HSBC.
Tant de courage ne pouvait que renforcer la détermination de ceux qui se présentent désormais sans détour comme des adversaires. Vous avez aimé le vol de données et les menaces de suppression de marchés, vous allez adorer la chasse à l'homme.
Kidnapping
Si l'on sourit doucement à l'évocation de ces nuées de cols blancs privés de vacances à l'étranger, tremblant à l'idée d'être extradés vers les Etats-Unis, l'on se réjouit moins quand il s'agit de leurs enfants.
La Tribune de Genève nous apprend que deux adolescents, mineurs, enfants d'un gestionnaire de fortune genevois, en visite auprès de leur grand-mère, ont été interpellés et retenus pendant six heures, sans être autorisés à prévenir quiconque, pour subir un interrogatoire en règle. « Où est votre papa? Que fait votre papa? Votre papa vient-il parfois travailler aux Etats-Unis? ». Voilà ce qui attend les banquiers suisses et leur famille s'ils leur prend l'idée d'aller passer leurs vacances ailleurs qu'en Iran ou en Syrie...
Etat de droit
Quand, en 1945, Staline avait exigé du Liechtenstein qu'il lui livre les ressortissants soviétiques présents sur son territoire, le Prince avait fait répondre que la principauté était un Etat de droit et cela avait suffi. Sans doute manque-t-il ici quelqu'un pour rappeler à la première démocratie du monde que nous en sommes un nous aussi et que l'activité bancaire, sur notre territoire, dans le cadre de nos libertés, ne saurait en aucun être vu comme illégal.
Que l'on ne s'y trompe pas, les Etats-Unis veulent faire en Suisse avec des lois ce qu'ils font ailleurs avec des canons. Dans ce dernier au moins, on trouve des hommes prêts à vendre chèrement leur peau.
Monsieur, est ce que la Suisse suivrait Federer battu en finale des jeux olypiques par Murray en perdant lentement tous ses avantages que le pays avait patiemment et longuement créés?
La question peut etre posée sérieusement lorsqu’on voit les lois et accords que le Conseil Fédéral signe ou entreprends.Cette dérive avait débuté avec la signature par certaines de nos banques du document américain appelé le “patriot’s act”au lendemain du 9septembre 2001.
Par ce document repris en partie par nos autorités les banques ont du transformer leurs activités devenant les auxiliaires des systèmes policiers et judiciaires étrangers et nationaux quant à nous suisses nous avons aboli le secret bancaire et signons des accords qui nous livrent à des systèmes juridiques étrangers comme ceux mis en place par Bruxelles ou par l’OECDE même si nos votes prouvent que nous rejetons ces décisions.D’ailleurs nos autorités font la sourde oreille à nos décisions.
Voir le vote du peuple suisse qui avait accepté le projet d’une loi visant à expulser les étrangers condamnés pour des faits graves par nos tribunaux.Il nous faut à nouveau prendre part à un second vote pour obliger le Conseil Fédéral à mettre en exécution les décisions déjà prises.
Notre gouvernement cherche soit à ralentir soit à ne pas tenir compte des décisions suisses qui pourraient les gêner devant les autorités de Bruxelles en prétextant que certaines de nos décisions pourraient aller à l’encontre des obligations que nous aurions souscrites en ayant signés des accords du type Shengen dont le texte semble pouvoir être étendu à l’infini car il semblerait que nombre de décisions que nous prenons se heurtent systématiquement à ces accords.Le mauvais vouloir de nos gouvernants est évident,aidé souvent en cela par nos media de masse(journaux et télévision)où les journalistes sont souvent acquis politiquement aux mouvements socialistes ou pro européens.
Donc après avoir sournoisement démantelé le secret bancaire le conseil fédéral veut signer des accords fiscaux avec trois pays:l’Autriche,l’Allemagne et la Grande Bretagne.
Appelés accords sur l’impôt libératoire ceux ci auraient pour effet d’affaiblir les petites et moyennes banques, permettraient à des fonctionnaires étrangers d’effectuer sur sol suisse des contrôles dans les banques suisses et engageraient la Suisse à verser certains montants importants à ces pays.Bien mieux ces accords ne protègent ni le client étranger ni le client suisse.Les autorités suisses soumises à des critiques étrangères ont détruit petit à petit une activité parfaitement valable,créatrice d’emplois et donc d’impôts,que plus d’un, nous enviait la gestion d’avoirs appartenant à des étrangers.
La Suisse s’était faite une réputation de qualité et de probité reconnues partout.Mais après avoir livrés des listes de clients à leurs autorités,nous avons brisé le lien de confiance qui nous liait à ces clients .
Effets scandaleux,voulu par nos autorités qui ont pour effet que nombre de clients ayant dû ou voulut fermer leur comptes en Suisse ont ainsi affaiblit les revenus de nombre de banques,les obligeant ainsi à supprimer des places de travail et à faire des comptes des clients restés fidèles non plus de la gestion classique mais ce qui est appelé du”trading de haute fréquence” (high frequency)obéissant non pas aux règles de gestion classique basé sur l’analyse et le choix des moment pour réaliser une vente ou un achat,mais bien en obéissant à des décisions prises par un ordinateur basées sur des changements de prix momentanés ou historiques à l’aide de formules mathématiques et logicielles.
Sous la pression des directions des grandes banques qui font pression sur leurs subordonnés pour augmenter à tout prix commissions et bénéfices de la banque tout contribue donc à dévoyer la banque de gestion classique pour en faire un simple instrument de gains en oubliant les aspects éthiques qui étaient à leur base et avaient permis leur création et développement pour le plus grand profit des pays qui en critiquant la Suisse voulaient prendre sa place dans l’industrie de la gestion de fortunes,aidés en cela par nos propres autorités dont le devoir semble t il était de protéger cette activité hautement rentable pour notre pays.
Les pays “attaquant”eux,continuent à fournir à leur clientèle nombre d’instruments et moyens d’échapper à leurs fiscs.L’Angleterre qui cherche à regonfler sa “City”en créant des “trusts” et en ayant les îles anglo normandes et Gibraltar à sa disposition.Les Etats Unis eux,disposent de certains Etats dont la fiscalité est “agréables” pour les plus riches contribuables.