Une occupation illégale, des autorités tant communales que cantonales démunies, une police qui “négocie” le respect du droit, une justice qui ne sait que faire sont tant d’éléments choquants vécus ces derniers jours
Après une semaine d'occupation, la terre de Collombey-Muraz a retrouvé son propriétaire et celui qui la travaille. Mais dans quel état! Souillée de tout ou presque : excréments disséminés sur plusieurs kilomètres carrés, diluants, piles, couteaux, fourchettes, ciseaux, parasols, … sans oublier une cantine de fête maltraitée par la nuit agitée qui a vu deux mineurs (!) fêter leur mariage avec plusieurs centaines de convives. Et passons sur les menaces de mort, d'incendier les maisons des villages voisins, les intimidations diverses ou encore l'insécurité et les petits larcins recensés aux alentours…
Au-delà de ce chaos qui va générer des dizaines de milliers de francs de perte pour la famille qui exploite ce terrain, cette semaine a mis à mal notre état de droit et frustré la population locale en mettant en lumière l'impuissance des pouvoirs publics face à une situation sortant du cadre légal et de son application habituelle.
Il ne s'agit nullement de nier le droit de chacun à choisir son mode de vie mais dans un respect strict et indiscutable de nos lois. Une occupation illégale, des autorités tant communales que cantonales démunies, une police qui "négocie" le respect du droit, une justice qui ne sait que faire sont tant d'éléments choquants vécus ces derniers jours. Le principe de base de tout Etat de droit où la loi s'applique de la même manière à chaque citoyen quels que soit son statut ou son origine n'a pas pu être respecté. On comprend dès lors la réaction parfois disproportionnée de certains jeunes -et moins jeunes- qui se voient sanctionnés à chaque petit écart et qui constatent que des centaines de gitans bafouant allègrement nos lois s'en tirent sans le moindre souci. Et il va sans dire que les nomades, bien conscients de leur impunité, la renvoie volontiers à la figure des habitants locaux en guise de nouvelle provocation. La loi du plus fort s'impose de facto. Une telle injustice ne doit plus jamais se reproduire.
Face à des gens qui ne respectent absolument rien ni personne, les moyens d'action de l'Etat se sont montrés inadaptés. Force est donc de constater que la Suisse a un problème réel, régulier et conséquent avec les gens du voyage qui transitent dans notre pays.
Face à ce constat accablant, il revient aux politiques, plutôt que d'affaiblir encore davantage nos autorités -dont ils font partie qu'ils le veuillent ou non- et qui font de leur mieux par des critiques partisanes, de proposer de réelles solutions. Concrètement, au vu de la complexité de la situation, il s'agit d'abord de reconnaître l'existence de ce problème au niveau fédéral et de dépasser enfin l'angélisme habituel du "tout le monde il est beau tout le monde il est gentil". Chaque année les caravanes de gitans posent des problèmes aux cantons et communes suisses, c'est un fait. Une fois ce constat posé, toute proposition visant, en collaboration avec les cantons et les communes, à assurer un respect complet de notre législation devra être prise en considération. Il faudra miser d'une part sur l'anticipation et d'autre part sur la fermeté. Les gitans transitant en Suisse ne doivent plus pouvoir s'installer n'importe où en nombre et si une telle idée devait leur traverser l'esprit, ils devraient être immédiatement ramenés dans le droit chemin par une mise en œuvre rapide et adaptée des moyens nécessaires. La solution ne sera probablement pas simple et prendra du temps pour être développée et acceptée mais ce n'est pas une raison pour y renoncer. Notre responsabilité de politique est de résoudre les problèmes, non de les éviter.
Les "Ca fait 30 ans que ça dure!" et autres "On ne peut rien faire!" ne doivent plus trouver d'écho auprès de nos autorités. Seul un pays capable de faire respecter strictement sa loi retrouvera le respect de ses hôtes et de son peuple.
Ils ont pris cette liberté, si l’on en croit la presse unanime, sans en référer à âme qui vive et encore moins si l’on peut dire aux services d’hygiène; or il incombe à ces services d’empêcher la propagation des maladies, d’en juguler les causes, enfin de tout mettre en œuvre pour que leur utilité justifie pleinement leur existence… Qui aurait dû installer des lieux d’aisance sur ce terrain ? Le propriétaire, le locataire ou la commune ?
Que pensez-vous donc de l’installation sauvage de ces hors-la-loi qui ont copieusement lésé le propriétaire en dégradant et empoisonnant son champ par leurs déjections sauvages, rendant les récoltes impropres même à la consommation animale ? Le maire de la commune envahie clame son impuissance, prétendant « …qu’il n’est point de base légale… » pour faire respecter les règles élémentaires sur une propriété envahie par ces « gens du voyage». Ce maire-là ignore l’un des fondements de notre société démocratique suisse, je veux dire la Constitution fédérale qui garantit la propriété et charge les autorités dans toute leur compétence de sauvegarder les biens du citoyen; il ignore aussi les lois d’application qui lui enjoignent de mettre en mouvement tout fonctionnaire de son administration pour exécuter la loi. Nous avons là, manifestement, affaire à un personnage politique qui a peur de son ombre et craint d’être pris en faute à toute initiative; la situation n’est pas si délicate qu’il le fait accroire : les lois existent, les corps municipaux sont en nombre; mais ce qui fait défaut c’est la volonté de l’élu, se réfugiant derrière un « non possumus » du pire effet lorsqu’on se prétend en charge d’une commune. Je fusse, moi, campeur aux Bastions ou nomade dans le champ de M.Turin, on m’eût prestement enjoint de déguerpir sans tambour ni trompette et en outre mis à l’amende…
Nous savons qu’invoquant l’hygiène publique, on sanctionne sans balancer tout quidam qui omettrait de recueillir soigneusement en un sachet «ad hoc» les déjections de son chien, mais il est clair aujourd’hui que les «gens du voyage», et eux seuls, peuvent laisser toutes les leurs au milieu des champs cultivés, ressources du cultivateur et de sa famille, tout en bravant les services d’hygiène; force est donc d’admettre que partout où les «gens du voyage» atterrissent, il se crée «de facto» une zone de non droit, ex-territorialisée, dans laquelle ce qui est interdit au citoyen-contribuable est laissé au bon plaisir de ces hors-la-loi qui ne paient d’impôt nulle part: les lois de la Confédération ne s’appliquent plus à ces voyageurs-là…
Ce terrain était une propriété privée, son propriétaire à choisi de le louer pour 5’000 Frs aux gitans. Il était aussi libre de refuser mais visiblement la perspective du gain et la confiance envers “les gens du voyage” l’a emporté sur la sagesse et une méfiance que de nombreuses expériences négatives avec les gitans ou Roms aurait dû éveiller.
Ces tribus n’ont pas su s’adapter aux règles élémentaires de respect, d’hygiène et de convivialité nécessaires pour une concorde entre sédentaires et nomades. Ils démontrent eux même leur mépris pour des gens qui leur ont fait confiance en dépit d’un climat déjà hostile envers leurs comportement. Ces gens là, par un manque d’intelligence flagrant sont les fossoyeurs de leur propre culture. A terme, ils se condamnent à finir dans des réserves ou à être absorbés dans une sédentarisation contrainte par une société qui n’aura peut être plus la patience de supporter une micro société en marge dont les “qualités exotiques” ont désormais perdu tout attraits et sympathie pour la grande majorité d’une population excédée par leurs dégradations et leurs incivilités.
Cette situation est vraiment une honte pour nos autorités! Alors que l’honnête citoyen qui trime durement pour gagner sa vie est de plus en plus mis sous pression par l’Etat (par des amendes en tout genres, des règlements tatillons et impôts prohibitifs), le criminel reçoit lui le plus souvent un blanc-seing de la part de nos autorités qui sont prises en otage par les apôtres du politiquement correct (on pense ici notamment à la commission fédérale contre le racisme)… La classe productive dans notre pays a de quoi être déboussolée; elle n’a que pour unique fonction de payer, payer encore et de se laisser tondre. Il faut par conséquent bien se rendre à l’évidence, avec le socialisme, l’Etat n’est pas au service du citoyen, avec le socialisme, l’Etat est au service du criminel!
Yannick Buttet écrit et brasse du vent…car les accords de Schengen…interdisent de bloquer à la frontière les caravanes de gitans..En outre,.les ONG de gauche ,examinent à la loupe les “manquements dus aux minorités” et là ce serait une occasion pour le Conseil de l’Europe,le HCR ,Amnesty,bref tout le tintoin de l’Inquisition en faveur de la libre circulation de la faune ,protégée par les BRUNS socialistes internationaux”! Ces accords doivent impérativement être dénoncés,annulés (tout accord en ce bas monde peut être modifié si une des parties n’y trouve qu’inconvénient…pourquoi ne pouvons-nous y changer une virgule en aucun des accords négociés avec la bien nommée UE République Socialiste Soviétique ……? ) sinon tout le bla ,bla,du sieur Buttet cet l’automne au parlement sera comme les feuilles mortes ,emporté au vent automnal !!
Questions à Monsieur Buttet :
1) Pourquoi est-ce que l’Ambassadeur de France/d’Espagne n’a pas été convoqué pour s’expliquer sur les dommages causés par ses citoyens dans un pays “ami” ?
2) Pourquoi est-ce que les zones de repos pour les nomades prévues par la loi n’existent pas ? ou sont de minuscules point d’ancrage à côtés d’autouroutes bruyantes ?
3) Pourquoi autant de gesticulations politiques cet été, alors que le problème est connu depuis 30 ans ? c’est la première fois que vous le découvrez ?
4) Proposez-vous une association de circonstance à l’UDC (ou est-ce l’inverse) pour “régler” le “problème” que vous soulevez ?
5) Allez-vous proposer de nouvelles règles qui s’appliqueront que pour des minorités (donc discriminatoires) ou qui s’appliqueront à tous (et donc pénaliseront à nouveau les citoyens qui ont une adresse et un travail fixe ?)
Par ailleurs, ce week-end, un collectif a voulu imposer sa loi en “squattant” un cinéma. Etrangement, la police fribourgeoise avaient les moyens d’intervenir immédiatement. N’y a-t-il donc pas avant tout un problème politique plutôt que juridique ? (les bases légales existant pour déloger des squatteurs, mais la volonté politique ayant fait défaut dans le cas chablaisan) ??
Enfin, comprenez-vous le côté choquant de vouloir créer des fiches au sein des services de renseignements généraux sur les déplacements d’une minorité, qui utiliseraient par ailleurs probablement les aires de repos que la loi prévoit si elles existaient … Après, vous allez aussi proposer de ficher les trafiquants de drogue qui ont purgé leur peine, les marginaux, les SDFs, les homosexuels, etc etc ??? :o)