On peut donc désormais ajouter les Vert’libéraux à la longue liste des satellites du Groupe pour une Suisse sans Armée dont la stratégie s’affine au fil des ans.
Les Vert'libéraux ont à cœur de démontrer qu'ils constituent un parti comme les autres, dont les préoccupations ne concernent pas uniquement l'environnement. Pour ce faire, Laurent Seydoux, porte-parole romand, développait vendredi 20 juillet sur la Première la dernière idée en date de sa formation, à savoir l'abolition du tir obligatoire et dans la foulée bien sûr la remise de l'arme d'ordonnance à l'arsenal vu que le soldat n'en aurait plus l'usage. Selon l'intéressé, le tir obligatoire ne concourt en rien à la formation des militaires, provoque des nuisances sonores aux abords des stands et constitue des contraintes pour les personnes concernées.
Ce faisant, les Vert'libéraux prouvent avant tout la justesse de l'adage qui veut que la pomme ne tombe jamais loin du pommier. En reprenant une vieille fixation de la maison mère, ce parti démontre simplement que le fonds de commerce est bien le même, seule l'enseigne change.
On peut donc désormais ajouter les Vert'libéraux à la longue liste des satellites du Groupe pour une Suisse sans Armée dont la stratégie s'affine au fil des ans. Ayant compris depuis longtemps qu'ils n'avaient aucune chance en attaquant au grand jour, les contempteurs de l'armée s'avancent sous divers prétextes tous plus louables les uns que les autres. Dans le cas présent, comme l'explique M. Seydoux, il s'agit de réaffecter les fonds consacrés au tir à la mobilité, à l'environnement et à l'assainissement des bâtiments. Noble cause, mémoire courte. L'homme a en effet manifestement oublié le résultat de la votation sur l'initiative contre la violence des armes, dont l'une des conséquences était justement le retour de l'arme d'ordonnance à l'arsenal. Ce n'est pourtant pas si vieux, c'était le 13 février 2011 et le résultat avait été pour le moins clair avec un rejet à 56%.
A cette occasion, la population suisse avait une fois de plus démontré son attachement à une armée crédible, apte à remplir son mandat constitutionnel, estimant au surplus que le citoyen-soldat est digne de confiance et peut donc conserver son arme d'ordonnance à domicile. Cet élément constitue l'un des piliers de notre système de milice. Chaque soldat dispose de son équipement complet, il lui incombe de le conserver et de l'entretenir correctement. Dans la mesure où notre pays ne peut compter sur une armée professionnelle prête en tout temps, c'est sur le milicien que tout repose en cas de coup dur. Il doit donc être apte à remplir sa mission dans les plus brefs délais si la situation l'impose. Certes, les esprits forts ont coutume de se gausser de cette disponibilité immédiate, estimant que le cas échéant, on aurait tout loisir de se préparer en fonction des événements. On a déjà souvent entendu ce genre de discours par le passé et à chaque fois, l'histoire a répondu en deux mots : "Trop tard".
Il est vrai qu'aucune armée hostile ne campe à nos frontières mais c'est précisément parce que la menace a changé ou plutôt s'est élargie que l'immédiateté est plus que jamais essentielle. Le terrorisme n'a pas pour coutume de s'annoncer, il frappe puis revendique. Anders Breivik, Mohamed Merah constituent autant d'avertissements. Tout porte à croire qu'ils ont agi seuls mais qu'en sera-t-il lorsqu'un groupe organisé s'en prendra à nos infrastructures. Le réseau électrique, la distribution d'eau, les antennes de téléphonie mobile, les ouvrages d'art, autant de cibles susceptibles d'intéresser ceux qui ont déclaré la guerre à notre mode de vie. Le jour venu, il faudra répondre dans l'heure.
Dans ces conditions, il est essentiel de pouvoir compter sur des soldats équipés et aptes à faire usage de leur matériel. Le tir obligatoire participe de cette nécessité. Il est évident qu'on ne forme pas des champions olympiques à raison d'un tir par année mais c'est l'assurance que l'homme connait le maniement de son arme et que celle-ci fonctionne. Par cette piqure de rappel annuelle, on maintient le milicien au niveau qui doit être le sien pour accomplir sa tâche. C'est pour nous l'assurance qu'il répondra présent à l'appel de son nom. Dommage que les Vert'libéraux ne l'aient pas compris.
Bravo brélat tello.
Autre question à Fardel. Quand il y a les “Tirs Fédéraux”, ou des milliers de personnes sont rassemblées et armée, combien y a-t-il de “flic” pour endiguer les débordements? Aucun. Alors qu’une simple sortie de boite mobilise combien chaque fin de semaine? Combien cela coute-t-il au citoyen lambda comme moi?
Je pourrai vous poser la même question pour les fêtes de lutte, ou de jodle. Encore aucun flic.
Quand des gens civilisés se rencontrent pas besoin de marée chaussée ! Expliquez pourquoi, si vous n’êtes pas d’accord.
@ Mathieu Fardel, je réponds à votre point 2: j’ai fait mon ER (école de recrue) en 1965, fait 11 (CR) cours de répétitions, plus 7 semaine pour payer la roue technique. J’affirme qu’à chaque CR nous avons fait des tirs comparables aux tirs obligatoires je faisais partie d’une arme technique, pas d’une arme de terrain comme fusiller ou mitrailleur, alors ce n’est pas nouveau comme vous semblez insinuer.
Pour l’argent dépensé inutilement selon vous, c’est une théorie colportée par les gauchistes et les verts depuis 1968. À cette époque, on «pétait» des milliards pour aller sur la lune, encore plus de milliards pour l’armement, car on était en pleine guerre froide. En Suisse il y avait 8, oui huit chômeurs, l’on gagnait bien et l’on dépensait beaucoup, si vous n’étiez pas content avec votre patron le lendemain vous retrouviez un travail, pas un job, il n’y avait pratiquement pas de travailleurs pauvres (working poor), les gens donnaient facilement pour des associations, ou des œuvres de bienfaisance. Le jour où la graine semée par les gauchistes et les verts grandit, les problèmes commencèrent, les gauchistes Suisses ont pratiquement réussi à détruire notre industrie de l’armement, les budgets militaires baissèrent subrepticement pour bientôt arriver à zéro. Mais le jour où nous aurons besoin de l’armée, vous déguerpirez comme des lapins, ou éventuellement insulterez les anciennes autorités, qui n’ont pas déployé l’adage «gouverner c’est prévoir». Vous oublierez que ce sont des personnes comme vous qui ont détruit notre Patrie et livré pieds et poings liés à l’ennemi, ou comme disait Staline «ils nous donneront la corde pour les pendre». Je pense que vous avez remarqué que sur ce site, nous défendons notre merveilleux Pays !
Pour moi, l’argent inutile est utilisé pour la police, la justice et les prisons pour toutes ces personnes qui viennent chez nous sans y être invitées, qui pourrissent nos vies paisibles, dont nous nous y étions habitués. Nous ne fermions ni maisons ni voitures, essayez donc maintenant. Voilà ou les deniers publics sont vilipendés, pas dans les tirs obligatoires ou quelques avions. Nous n’avons pas à assister des gens qui ne désirent pas travailler.
Je vous conseille de lire le post sur ce site : http://www.lesobservateurs.ch/societe/les-valeurs-de-droite-et-de-gauche-vues-de-droite
Les tirs obligatoires représentent l’entraînement normal de nos soldats -de milice -comme le footing quotidien de l’athlète, et ce n’est que pure démagogie que de prétendre le contraire !
Autre question qui devrait tarauder les cerveaux à sens unique des collabos pour une armée contre le peuple ,professionnelle comme les armées de l’OTAN ,de l’UE RSS,des pays islamistes et surtout des régimes sous système socialiste…Birmanie,Cambodge,Corée du Nord ,Chine,Vietnam,Vénézuéla,Brésil,Nicaragua ….pourquoi la population suisse doit -elle collabo-rer à donner 11 milliards et plus ,pour l’aide au Développement à des pays qui disposent d’une armée professionnelle et mieux équipée ,souvent que l’armée Suisse .Dans ces armées les contributions publiques se déversent sans obstacle comme en Suisse et notre argent “humanitaire ” se transforme en contribution à la guerre ….Ces questions….aucun socialo ou vert pacifique ne les posent au parlement ? Pourquoi ces critères d’armée existantes et super -équipées dans ces pays ne sont -ils évoqués ? Aucun malaise ou culpabilité d’ôter de l’argent aux militaires Suisses pour des pays ( en voie de développement paraît-il ) et ô miracle militarisés jusqu’aux dents …Pourquoi nos enfants, militaires seraient-ils moins bien lotis -nourriture équilibrée-équipement moderne-casernes rénovées- au prétexte que l’argent du département Militaire s’évapore au profit de pays belliqueux qui,profitant de notre aide aux civils ,continuent de garder le peu d’argent de l’Etat pour leurs armées ! Ces gouvernements disent un grand Merci aux “socialistes-verts pacifiques ” de suisse ….C’en devient ubuesque de ridicule et aucun groupe parlementaire ne relève cet incroyable tour de magie….Délester notre armée au profit d’autres armées, sous prétexte d’aide au développement !!
Tirs obligatoires, du folklore vraiment ?
La récente initiative parlementaire des verts libéraux demandant la suppression des tirs obligatoires, et en conséquence le dépôt de l’arme personnelle à l’arsenal, aura le mérite de mettre en lumière deux réalités, à savoir d’une part que la milice est un système hautement complexe mal compris, même au niveau des élites politiques et d’autre part que la volonté du peuple peut être remise en question quelques mois après l’ouverture des urnes ( votation sur l’arme personnelle en 2011) , ce qui en soit constitue un réel défi vis-à-vis de notre démocratie directe. Cette initiative est le premier acte de ce parti sur la scéne sécuritaire, et l’on est rasionnablement en droit de s’interroger sur la vision qu’entend défendre ce nouvel acteur âu sujet de notre politique de sécurité.
Au-delà de l’objectif camouflé visé par cette initiative, (dépôt de l’arme personnelle à l’arsenal), se pose la question de la valeur ajoutée effective du tir obligatoire annuel. Cela relève-t-il réellement du « folklore » et ceux qui le défendent sont ils comme un journaliste l’a affirmé, des « casques à boulons ». Au risque de passer pour l’un d’entre eux, je demeure convaincu que cette pratique fait sens et qu’elle doit être maintenue, moyennant certaines adaptations.
Les derniers enseignements tirés par l’armée française lors de son engagement en Afghanistan, tout comme ceux de l’OTAN, démontre l’impérieuse nécessité de maitriser aussi le tir à moyenne et longue distance dans le but d’éviter à tout prix les dommages collatéraux. Or c’est précisément le but du tir à 300 m, être en mesure de neutraliser l’adversaire sans causer de dommages à ses propres troupes !
Alors subsiste la question de fonds: est- il est raisonnable d’envisager, dans une armée de milice, que le citoyen soldat incorporé 365j/an, mais théoriquement en service 20 jours/ an, pratique le tir une fois par an à moyenne distance, hors service, avec son instrument principal, son arme personnelle.
En se basant sur une appréciation froide et dénuée d’émotion, force est de constater que cette pratique garde tout son sens dans une armée fondée sur l’obligation de servir, appelée à remplir cas échéant, après courte préparation, une tâche régalienne, celle de l’usage de la force au profit de notre collectivité.
Pour les aspects organisationnels de ces tirs il est très raisonnable d’impliquer les sociétés de tir, lesquelles organisent, encadrent, surveillent, sécurisent ces exercices. De là à affirmer comme le font certains que l’armée subventionne les sociétés de tir, il y a un pas que le bon sens empêche de faire. En effet si l’armée devait elle-même mettre sur pied ces répétitorium, il y a fort à parier que cela couterait beaucoup plus cher que le système actuel.
Alors sauf à remettre en question l’existence de l’armée elle-même sous sa forme actuelle (milice), sous réserve de modifier de fond en comble les missions constitutionnelles qui sont siennes, force est d’admettre que cette pratique n’est pas dénuée de sens et que ses détracteurs applique le bon vieux adage « quant on veut tuer son chien on l’accuse d’avoir la rage ».
Rappelons aux antimilitaristes que la Suisse ne consacre actuellement que 0.7% de son PIB, soit 4.5 milliards de francs par année (respectivement 6% du budget de la Confédération) pour assurer sa défense. Les milieux tiers-mondistes qui prétendent à tort que la paix sera éternelle sur notre continent ont d’ailleurs réussi à faire exploser ces dernières années les dépenses de l’aide au développement qui représentent désormais presque l’équivalent du budget de la défense. Enfin, il faudrait que la gauche et les médias cessent une fois pour toute d’oublier cette vérité pourtant toute simple à comprendre: le jour où la Suisse sera un pays occupé et sera rayée de la carte, elle ne pourra tout simplement plus accueillir des réfugiés sur son sol comme elle le fait aujourd’hui!
Monsieur Fardel, vous ne connaissez visiblement rien aux métiers des armes! Moi qui suis officier et qui consacre beaucoup de mon temps et de mon énergie à côté de mes activités professionnelles afin que vous puissiez vivre en paix dans un pays libre, je vais essayer de vous expliquer pourquoi la pratique du tir obligatoire est importante pour notre défense nationale… Comme vous le savez certainement, nous possédons en Suisse une armée de milice. Ainsi, l’armée de milice a prouvé tout au long de l’histoire dans de nombreux pays qu’elle demeure la forme d’organisation militaire la plus efficace ceci pour autant que le soldat de milice soit (a) bien équipé et (b) bien instruit. A ce titre, le soldat de milice suisse possède un des équipements les plus modernes et surtout le meilleur fusil d’assaut du monde, à savoir le Fass90. Doté du meilleur armement, il faut dès lors s’assurer que le soldat de milice suisse puisse s’entraîner de manière optimale sur une base régulière d’où l’existence des tirs obligatoires. Pour votre information, le tir à 300 mètres est extrêmement important puisque c’est précisément à cette distance que les combats modernes en Irak et en Afghanistan se déroulent (les antimilitaristes et les pseudo-experts se fourvoient donc en prétendant que cet exercice ne fait désormais plus guère de sens). Par conséquent, si vous voulez une armée de milice forte, vous devez absolument veiller à conserver l’institution du tir obligatoire qui offre à nos miliciens la garantie d’un entrainement régulier au maniement des armes. Ce n’est donc pas un hasard si notre armée est réputée dans le monde entier pour ses très hautes compétences en matière de tir. Si vous êtes contre l’armée ou éventuellement membre du GSsA (Groupement pour une Suisse sans Avenir), vous devrez à l’avenir trouver des arguments plus crédibles pour remettre en cause la pratique du tir obligatoire, car les vôtres ne tiennent absolument pas la route!
Monsieur Fardel, vous avez les réponses à vos questions dans le texte qui figure juste au-dessus 🙂
Passez une bonne soirée
M. Perrin,
Permettez-moi de vous poser quelques questions :
1) A quoi servent les tirs obligatoires (si ce n’est à soutenir les sociétés de tir) ?
2) Etant donné qu’une directive de l’armée exige dorénavant que tout soldat en cours de répétition effectue un programme de tir (soit en stand, soit sur une place de tir), n’est-ce pas faire doublon avec les tirs obligatoires ? De plus, n’est-il pas plus logique d’effectuer un programme de tir en cours de répétition que lors de la vie civile ?
3) Etant donné les questions précédentes, n’est-ce pas une dépense inutile ? L’armée n’a-t-elle pas mieux à faire avec son budget ? (vous avez le droit de me répondre que de toute façon, elle gaspillerait cet argent d’une autre façon donc on s’en fiche !)
Merci d’avance de vos réponse.