Ce qui va se passer si le régime de Bachar Al-Assad tombe

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Apporter enfin à la partition unanime des médias occidentaux les quelques bémols qui lui manquent.

Voilà deux jours d'affilée que le média d'Etat romand enchaîne les intervenants favorables à la chute du régime de Bachar Al-Assad: Ziad Majeb, qui se transforme en véritable chantre du sunnisme triomphant, fantasmant sur le sentiment populaire damascène (comme si un libanais pouvait être objectif sur la question syrienne), hier Thomas Pierret et, aujourd'hui, Andreas Gross, membre d'un parti qui a toujours confondu internationalisme religieux et politique, élan révolutionnaire et fanatisme jihadiste. Il accuse la Russie de s'en tenir à ses amitiés d'après-guerre, il en oublie que le PS tient les siennes pour les mouvements terroristes insurrectionnels (OLP, Hamas, Hezbollah dans une moindre mesure, PKK et consorts) de leurs lointaines origines marxistes et du soutien d'alors de l'Union soviétique.

Voilà par quel miracle le parti censément adversaire acharné de l'impérialisme américain mondialisant s'est changé en l'un des valets les plus serviles de la politique atlantiste des nations occidental(isé)es. Or, s'il est une chose à laquelle l'Occident n'a jamais rien compris, c'est bien l'Orient.

Précisions

Je ne suis pas un spécialiste du Moyen-Orient, loin de là, et le but du présent article n'est certainement pas de célébrer le régime des Assad, que j'ai pu voir à l'oeuvre à certaines occasions, mais de partager un sentiment que l'on n'entend nulle part. Sentiment nourri par une courte expérience de la Syrie, un pays aussi beau par sa culture, son histoire, ses paysages, que par les peuples qui l'habitent.

J'ai traversé le pays à plusieurs reprises, de 2006 à 2009, pour m'y établir pendant plusieurs mois, entre 2008 et 2009, pour raisons d'études et professionnelles. J'ai vu toutes ces places qui partent en fumée, j'ai prié devant le cordon de la Vierge en plein coeur de Homs, à la chapelle d'Ananie, à Damas, où l'Apôtre a été baptisé, j'ai mis mes pas dans ceux de saint Paul, j'ai remonté la via recta, Actes(1) en main. Alep, Saint Siméon, j'ai processionné à Maaloula le jour de l'exaltation de la Sainte Croix, j'ai entendu le Notre-Père en Araméen dans les églises du Qalamoun, j'ai communié avec la plus vieille chrétienté du monde, j'ai bu, mangé, vécu avec les êtres les plus civilisés de la terre.

Une anecdote, j'ai dû passer Noël à Damas, je venais d'arriver et ne connaissais pas grand-monde, en outre, la veillée ne se passe pas comme chez nous. Après quatre heures de liturgie melkite et de chants en arabe ancien, des amis musulmans m'ont accompagné au restaurant car, selon eux, je ne devais pas rester seul une « nuit pareille ».

Ma première journée en Syrie, en 2006, à Palmyre, dans le désert, j'étais avec un ami prêtre, le chant du muezzin retentit. Le taulier du premier gourbi climatisé conseillé par le Routard, un gros bonhomme sympathique, s'excuse et nous fait signe qu'il va prier « Allah ». Son petit-fils nous attrape par la manche et nous dit, dans un français plus que correct: « Vous aussi vous devez prier Allah »; premières sueurs froides.

Il faut dire que nous avions la tête pleine de ces sornettes sur les Syriens et nous croyions très courageux d'oser jouer les touristes en ces contrées terrifiantes. Le jeune homme nous amena dans une chapelle désaffectée, laissée là par les Français à la fin du « mandat », 50 ans plus tôt, et qui n'avait plus été visitée depuis les années 80. Un jeune père de famille avait racheté le bâtiment pour y installer sa marmaille; il n'avait pas touché à l'autel. Nous lui demandâmes de pouvoir y dire la messe le lendemain. Il répondit que oui, mais pas avant neuf heures. « Pourquoi cela ? », lui demanda-t-on, « parce que je veux pouvoir tout nettoyer », rétorqua-t-il. Le lendemain, neuf heures, la chapelle était prête, il y avait installé des bancs et tout ce qu'il avait pu trouver de bougies et d'images de la Vierge dans ce coin de désert. La messe dite, nous voulions lui donner un petit quelque chose pour le remercier. Il nous fit signe que non, presque en s'excusant, et, pointant un doigt vers le ciel, nous dit: « Allah akbar », Dieu est grand. Ce qui nous semblait alors un cri de guerre devenait la plus pure et la plus simple expression de charité et de piété.

Vous dire qu'il n'y avait pas de tensions de voisinage entre religions serait mentir, mais même le Syrien le plus amer aurait encore le coeur si gros qu'il préférerait mourir que de manquer une occasion de faire du bien à son prochain. L'hospitalité syrienne n'est pas une légende, des gens qui ne vous connaissent ni d'Eve ni d'Adam s'en vont dormir sur la terrasse et vous laissent leur meilleure chambre parce que vous avez sonné chez eux avec, en main, un billet rédigé par l'un de leur parent vivant à plusieurs centaines de kilomètres de là. « Va voir mon frère, il est vigneron, il te fera voir son pays »; vigneron, en Syrie... J'ai même été reçu par des ministres, dans leur bureau, pour que je n'en vienne pas à douter de l'accueil syrien, c'était la raison invoquée. Et ils sont sans illusion sur nous: « Si je viens chez toi, tu m'accueilles deux jours et, après, au revoir. Ici tu peux rester pour des mois», et c'est vrai. J'ai eu tellement honte, ce jour-là, de mes moeurs de barbare viking, que je ne puis plus croiser un touriste japonais sans lui demander s'il cherche son chemin ou s'il ne manque de rien.

Ce que j'ai vu

Curieux de nature et accompagné d'amis entreprenants, j'ai vu beaucoup de choses: théologiens de grand renom, prélats en tout genre, et Dieu sait que le pays n'en manque pas, des séances de poésie clandestines dans des caves enfumées, on aurait dit le Paris des années cinquante, le Tchekhov de l'auteur Talal Nasreddine, 6 ans de bagne, ruiné jusqu'à l'os mais qui insiste pour vous payer un plat de pois chiches à 20 centimes parce que vous êtes venus de si loin pour voir sa pièce, les réunions interdites des jeunesses du Hamas, dans les sous-sols de l'université de Damas, l'immense Colette Khoury, consultante culturelle du président, qui m'a reçu comme si j'avais été son propre enfant de retour d'un long voyage. Une société passionnante, raffinée ou non, mais toujours intelligente à force de complexité où se mêlait, chrétiens de tout poil, musulmans plus ou moins barbus, bourgeoisie légère, paysannerie sévère, l'armée, une police qui n'a plus rien de secrète à force d'être partout, un monde fébrile, jovial, une mosaïque étincelante.

L'expérience véritablement prépondérante, et qui nous vaut cet article, fut ma rencontre avec les Irakiens. En quête d'authenticité, j'avais quitté la vieille ville pour le camp de réfugiés irakiens. La Syrie en a accueilli plusieurs millions. Un camp de réfugiés en Syrie n'est pas un village de tentes, mais un quartier pauvre, en périphérie. J'étais dans le quartier de Kachkoul, les chrétiens les plus démunis faisaient bloc autour d'un grand couvent melkite, une construction moderne offerte par une riche famille chrétienne et tenue par des soeurs. L'ensemble abritait la communauté religieuse mais aussi des femmes seules, quelques étudiantes, une hôtellerie et le dispensaire. Une vieille soeur, d'une énergie incroyable, qui avait fait ses études à Paris, me montra avec une fierté non dissimulée sa machine à faire des échographies dernier cri, m'assurant qu'il n'y en avait pas de plus belles dans tout le pays. Le dispensaire soignait surtout femmes et enfants, toutes religions confondues.

Les Irakiens

Le quartier avait recueilli des milliers d'Irakiens chrétiens, chaldéens, dont la liturgie est très proche de celle des melkites. Le patriarcat les avait accueillis à bras ouverts. L'Eglise tenait plus de 600 personnes et l'on disait la messe le dimanche toute la journée. Moyenne d'âge dix-huit ans, une vie et une ferveur comme on n'en a plus vu chez nous depuis longtemps. Les Irakiens, aux yeux des Syriens, font figure de méridionaux rigolards et désorganisés. Alors que les Syriens se tiennent sagement sur leurs bancs, c'était toujours un amusement de voir les chaldéens courir après le prêtre en procession pour toucher les ornements, les vases et les images sacrés et se signer à tout bout de champ. Le curé de la paroisse, une belle et noble barbe, faisait mine de se fâcher et expliquait longuement en chaire, qu'ils étaient les bienvenus, vous êtes toujours le bienvenu en Syrie, mais que l'on ne pouvait pas faire cela ici.

Les Irakiens étaient tous en attente d'un visa pour le Canada ou l'Australie et pestaient contre l'ONU qui, disaient-ils, favorisait systématiquement les musulmans. Ils avaient fui la répression qui avait suivi la guerre, chrétiens ou musulmans convertis. Beaucoup de jeunes gens étaient seuls, sans famille, nombre d'entre eux portaient des traces de blessures, tous étaient marqués. Tous avaient perdu des proches, disaient une histoire terrible, celle de leur fuite, celle de la terre perdue à jamais. Tous pleuraient Saddam, non pas qu'il fût bon, prenait-on le soin de préciser, mais que tout fut pire après son départ.

C'était l'Euro 2008, on regardait les matchs en sirotant du mauvais whiskey ou de la bière turque dans des bouibouis clandestins quoique vaguement tolérés. Ils soutenaient l'Allemagne, trouvaient amusant d'avoir un Suisse avec eux, posaient des tas de questions. Ils n'étaient, de fait, pas mécontents d'avoir un touriste dans la place, cela calmait les forces de police qui descendaient de temps à autre taper le patron de quelques billets.

Ma position privilégiée à l'hôtellerie du couvent me permit de rencontrer des familles de la haute bourgeoisie irakienne, dont une, voisine de la villa de l'un des fils Hussein, qui avait fui plus tôt pour soustraire leur fille aux appétits de leur puissant voisin. Tous étaient parfaitement éduqués, polyglottes, parlaient de l'Irak d'antan sans illusion mais tout de même avec nostalgie. Certains espéraient secrètement me voir partir avec une de leur fille, pour accélérer leur départ et favoriser leur installation dans la dernière « zone libre », pour les chrétiens, de l'Occident. Aucun n'avait cessé d'avoir peur. Depuis 50 ans, l'histoire de la chrétienté d'Orient n'est plus qu'un long recul.

La chose la plus cruelle fut sans doute de faire comprendre à tous ces gens qu'il n'y avait plus de chrétiens en Europe assez influents pour leur venir en aide. Cette révélation les révoltaient, mais ils avaient plus pitié de nous qu'autre chose. « Après nous ce sera vous », disaient-ils pour toute sentence.

De fait, ils sont seuls, ils n'ont plus que ce président qui les défend par pur opportunisme politique, mais qui les défend tout de même. Une plaisanterie locale veut que Bachar, qui a pris l'habitude de convoquer les innombrables patriarches de toutes les subdivision chrétiennes à l'occasion de la fête de Noël, soit le seul homme au monde capable de réunir les chrétiens d'Orient. Un chef d'Etat qui souhaite un joyeux Noël aux chrétiens de son pays et célèbre la naissance du Christ en leur compagnie, depuis quand n'avons-nous pas vu cela en Europe ?

La Syrie aujourd'hui

Si je vous ai parlé de l'Irak, c'est que la situation de la Syrie est, actuellement, et sera, exactement, la même en cas de défaite. Ces attaques, aux allures d'offensive du Têt, en plein coeur de la capitale, apparaissent à des yeux non avertis relever de quelque soutien populaire. Or, il n'y a vraiment que les presses européennes et américaines pour tomber dans le panneau et voir, dans ces faciès de rebelles tchétchènes et de mercenaires très probablement recyclés de la brigade de Tripoli ou d'autres milices libyennes, des civils damascènes.

Entendons-nous bien, à l'image de son homologue irakien, le régime syrien a su, par moment, se montrer d'une rare férocité. Un proverbe en Syrie dit que les Sunnites sont comme des éponges, il faut garder le pied dessus sinon ils se développent sans frein.

La stabilité du régime syrien s'est jusqu'ici basée sur l'instrumentalisation des minorités pour contrebalancer la majorité sunnite. Le Président est alaouite, des chiites légers, originaires de la côte nord, descendants de croisés apostats selon une lointaine légende. Le message est clair, ne faites pas de politique, pas de criminalité, ne vous mêlez de rien et vous vivrez en paix. Les différentes minorités, chrétiennes, ismaéliennes, druzes etc. ne sont pas spécifiquement favorisées mais savent devoir leur survie à l'endiguement du courant majoritaire sunnite, lequel s'est dangereusement radicalisé ces dernières années sous l'influence des pays du golfe. De passage à Alep, la vraie capitale des Syriens, il y a 6 ans, l'on pouvait voir les premières femmes syriennes de la haute société complètement voilées. Chose qui choquait même les musulmans.

Les villes du centre, Homs et, surtout, Hama, comptent la plus grande proportion de Frères musulmans. La tentative actuelle n'est pas la première, l'on se souvient de la terrible répression qui avait laissé plusieurs dizaines de milliers de civils sur le carreau en 1982. Le régime du père, Hafez Al-Assad, maintenait son pied fermement sur la nuque des sunnites.

L'heure est à la vengeance et ces minorités, accusées de servir le régime, savent très bien ce qui les attend en cas de chute de Bachar. Ce qui explique que, contre toute attente, une très importante proportion de la population soutient et soutiendra le président actuel jusqu'au bout. Y compris les sunnites modérés, lesquels occupent une grande partie des postes à responsabilité de l'armée (ce qui peut expliquer toutefois certaines défections chez les plus jeunes).

Demain

Le printemps syrien n'apparaît pas aussi spontané que dans le reste des pays arabes. Sans tomber dans le complotisme, les opérations en Libye, en Tunisie et maintenant en Syrie ont de vagues parfums de Paraguay, de Honduras ou d'ailleurs. L'intervention actuelle, très certainement pilotée de l'extérieur, fleure bon la Realpolitik, la Syrie comme porte de l'Iran, éteindre la menace sur Israël, boucler l'Union méditerranéenne, etc.

En cas de chute du régime, les vainqueurs, comme en Irak, se jetteront sur les vaincus pour les détruire. La dernière tranchée de la chrétienté d'Orient, qui agissait comme une barrière de corail propre à briser la vague qui se prépare, tombera. Le Liban ne tiendra guère et l'Europe fera désormais frontière; comme avant, Constantinople, Nicopolis, Rhodes, Vienne, Malte, Lépante.

Ceci étant dit, Poutine n'est pas Eltsine, et la Russie, qui se sent une véritable parenté spirituelle avec les Orthodoxes de Syrie, dont elle finance couvents et institutions depuis la chute du mur, n'est certainement pas prête à revivre le traumatisme de Belgrade. Gageons qu'une intervention unilatérale des Américains semble moins que probable en l'occurrence.

Sans doute faudra-t-il bientôt se demander si les Printemps arabes n'ont pas rejoué, aux rives de la Méditerranée, la pièce donnée à Téhéran il y a trente ans. Si le modèle démocratique clé en main n'est pas l'arme de destruction massive que l'on craignait de trouver chez les uns et qui permettra aux autres de constituer l'union sacrée appelée de leurs voeux depuis des siècles et qui leur faisait jusqu'ici défaut.

Syrie, mon beau pays, je t'aime et je ne t'oublie pas. J'y ai des amis que je ne retrouve pas.

Adrien de Riedmatten

 

(1) Actes des Apôtres IX 11.

4 commentaires

  1. Posté par DEHAYBE Raymond le

    un petit commentaire supplémentaire sur le texte ci dessus : avant la chute de Sadam HUSSEIN , J’AI VU A CHAINE TV NATIONALE IRAKIENNE LA DIFFUSION DE LA MESSE DE MINUIT A NOEL .C’était je crois en 1998 ou 99 .
    Les synagogues étauient ouvertes au culte israelite et fonctionnaient tout à fait normalement.
    Qu’en est il maintenant après la ” lbération ” du peuple ?

  2. Posté par Stefan Metzeler le

    Durant mes études à l’EPFL, j’ai eu deux amis d’origine Syrienne. Les deux étaient extrêmement gentils. L’un avait toujours vécu en Suisse, mais gardait des liens avec la famille en Syrie. L’autre avait vécu en Syrie et me disait souvent que ça lui manquait, la maison familiale où à tout moment il y avait au moins 15 personnes présentes. Il se sentait seul en rentrant dans son petit appartement d’étudiant.
    Dans son école, il y avait un frère d’Assad, le président actuel. Toujours entouré de gardes du corps, il se comportait comme un prince royal. Il aurait pu tuer quelqu’un – et ça a failli arriver un jour, quand il a abattu un âne dans la cour de l’école, avec une arme à feu – ça n’aurait jamais fait la moindre vague.
    Pour passer le permis de conduire, il devait se présenter avec une voiture dans le désert à l’extérieur de Damas, devant une piste entourée de murs en béton. La tâche consistait à traverser le parcours bétonné et de ressortir de l’autre côté, peu importe comment.
    Bref, il avait des souvenirs très coloriés de son pays.
    Damas était manifestement une ville très moderne et ouverte. Pas de femmes voilées, même peu de Hijabs.
    Et je suis d’accord avec l’auteur de cet article que finalement, le status quo – aussi pénible qu’il puisse paraître – serait préférable à un régime “démocratique” aux mains des Islamistes…

  3. Posté par Antonio Giovanni le

    Le grand hiver du monde arabe ? Pas seulement l’hiver.. mais plutôt la fin.. d’après l’Apocalypse; le dragon rouge est mort; le dragon noir est mort; reste le “faux prophète”, comme l’appelle Jean, avant la fin des temps; mais qui est-ce ? l’avez-vous reconnu dans cet assemblage de croyances, qui se disputent une chimérique hégémonie sur l’islam mondial, ne fait parler de soi que par des bombardements, des assassinats en masse d’innocents civils musulmans ou non, de terrorisme généralisé déguisé en djihâd, des rapts de non musulmans, étrangers à cette guerre absurde, et en est venu, aujourd’hui, à s’auto-entre-détruire par tous les moyens, chaque faction agissant au nom de l’islam, naturellement; le pétrole sauvera-t-il l’islam comme il en a si profusément favorisé l’expansion mondiale ?

  4. Posté par François Etienne le

    Tragédie humanitaire en Syrie. Pensée émue pour ces hommes, femmes et enfants, pour ces souffrances relevant du crime contre l’humanité. Pensée aussi de révolte à l’encontre de l’islam érigée en religion de haine, de conquête, de répression, de formatage bestial des peuples.

    Honneur au vrai peuple syrien, héritier d’une culture magnifique, détruite par l’arrogance de grands criminels entretenus par des génocidaires prônant le coran, idéologie de haine et de chaos.

    Dur dilemme entre un pouvoir dictatorial et des hordes sanguinaires voulant “rétablir” un règne dans lequel l’individu est muselé par une pseudo-religion primaire. La montée de l’islamisme devra se terminer par son éradication. La Syrie est actuellement l’image de cette guerre larvée, perverse, vicieuse, cette guerre que l’Occident cherche à banaliser, alors que son ferment commence à embraser ce même Occident, incapable de discernement, laxiste, déliquescent par manque de fermeté.

    Peuple syrien innocent, terre historiquement chrétienne, tes souffrances appartiennent déjà à l’Histoire qui jugera.

Et vous, qu'en pensez vous ?

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