« Il est indispensable de renvoyer sans états d’âme les malfrats qui se sont égarés dans notre pays »

Uli Windisch
Rédacteur en chef
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Réponses sans concessions de la Conseillère d’Etat vaudoise Jacqueline de Quattro aux questions des Observateurs.ch sur l’asile, la violence urbaine et l’impuissance du droit pénal. Interview exclusive.

- UW. On paie cher ce décalage? pendant ce temps les choses se sont aggravées et aujourd'hui on se trouve submergé par un ensemble de phénomènes, dont beaucoup imprévus à cause de cette volonté de minimiser et de ne pas réagir immédiatement.

JdQ. Dans le canton de Vaud, j’ai tiré la sonnette d’alarme en 2008 en organisant les « Etats généraux sur la violence : intox ou réalité ». Vous le savez, puisque vous étiez l’un de nos intervenants. A l’époque, beaucoup de gens avaient souri, ironisé. Aujourd’hui, plus personne ne rit. Beaucoup de phénomènes et tendances négatives que nous avions éclairés il y a quatre ans, sont aujourd’hui des évidences pour la grande majorité, même si personne ne veut nous faire le crédit de cette initiative.

Je crois que les constats que nous avons faits il y a quatre ans sont devenus aujourd’hui évidents pour tous. L’opinion publique a changé de camp. Même la gauche a réalisé cela et elle tient un discours beaucoup plus ferme sur la sécurité que par le passé, du moins en théorie ! Nous avons donc les appuis politiques nécessaires pour réagir et nous réagissons.

Ceci étant dit, le système politique suisse n’a jamais été réputé pour sa rapidité. Il faut du temps pour obtenir les effectifs policiers supplémentaires et de modifier le cadre juridique permettant de mieux prévenir et réprimer les dérives constatées. Mais les choses sont en cours. Dans mon canton, j’ai réformé la police, obtenu une augmentation des effectifs de la police de 200 postes d’ici 2017, serré la vis. Au niveau de la Confédération, le Conseil fédéral a annoncé qu’il allait (enfin !) se pencher sur certaines dispositions du droit pénal et de la procédure pénale qui posent problème. Je pense par exemple aux jours-amende.

- On a fini par passer du sentiment d'insécurité, à celui grave d'impunité dans la population, et aujourd'hui à celui d'impuissance; c'est ce que ressentent beaucoup de gens: les autorités sont dépassées, et les problèmes existent sur des fronts de plus en plus nombreux.

En Suisse, nous ne sommes pas impuissants, mais beaucoup trop lents. Notre système démocratique fédéraliste nécessite d’innombrables et minutieux réglages sur plusieurs niveaux avant qu’il ne produise l’effet voulu. A mes yeux, la Confédération devrait accorder la priorité absolue aux problèmes d’insécurité.

Dans le canton de Vaud, la réforme de la police était dans l’ornière depuis vingt ans. Je l’ai remise sur les rails. La police coordonnée a été acceptée par vote populaire. Elle permet une collaboration étroite entre les 10 corps de police du canton désormais placés sur un commandement unifiée, tout en bénéficiant des connaissances du terrain des corps de police municipaux et intercommunaux.

En outre, cette réforme a permis de mettre en évidence, pour tous les acteurs concernés, la nécessité d’augmenter les effectifs, et nous aurons 200 nouveaux engagements d’ici 2017 repartis dans l’ensemble des corps.

Sur le plan fédéral, les choses bougent aussi puisque dans son message sur la révision du Code pénal du 4 avril dernier, le Conseil fédéral demande la réintroduction de peines de prison à partir de trois jours et propose de supprimer la possibilité de prononcer des sursis lorsque des jours-amende sont infligés. C’est attendu depuis longtemps. Cela va contribuer dissiper le sentiment d’impunité qui s’était installé.

Mais cela ne suffit pas. Les efforts doivent se poursuivre. Je veux pouvoir mieux sanctionner les dealers des rues. La législation actuelle banalise ces délits et ne permet guère la détention préventive. Le marché est trop attractif, les sanctions pas suffisamment dissuasives. Il faut aussi que la Confédération revoie le code de procédure pénal qui complique à l’excès le travail de la police et de la justice et qui limite trop la détention préventive.

- Les autorités sont partagées sur l'attitude à avoir: certains veulent être très durs d'autres tergiversent toujours et font encore appel au fait que ce serait LA Société, notre société imparfaite qui serait la cause de ces phénomènes.

Personnellement, j’estime qu’il ne faut rien laisser passer. Les délits doivent être sanctionnées de façon rapide, claire et cohérente afin que le message soit dissuasif et entendu de tous. Ce n’est pas la « Société » qui est responsable, mais les individus.

Ceci étant dit, il faut bien reconnaître que l’incroyable accélération économique et sociale que nous vivons depuis la fin de la guerre froide favorise la montée de la violence et de la criminalité. Certaines personnes sont en perte de repères et de valeurs. C’est justement pour cela que l’Etat doit faire passer un message sans ambiguïté : nous sommes prêts à vous soutenir et à trouver des solutions, mais nous ne tolérerons pas les attitudes abusives et délictuelles !

- La distinction entre vrais réfugiés, réfugiés économiques, faux réfugiés, réfugiés délinquants? Qu'en pensez vous?

Les demandeurs d’asile qui sont directement et personnellement exposés à une répression parce qu’ils sont de véritables opposants ou dissidents, ou encore parce qu’ils font partie d’un groupe social ou ethnique précis faisant l’objet de persécutions ne sont pas légion.

En revanche, la situation sociale, économique et politique dans laquelle se retrouvent un nombre croissant d’êtres humains parce que leurs dirigeants faillissent à tous leurs devoirs est souvent si effrayante, que la fuite et l’émigration paraît parfois la seule voie de salut.

Il est cependant impossible d’étendre le statut de réfugié à toutes les victimes de l’incurie de leurs gouvernants. A défaut, notre système ne peut plus fonctionner. Or, nous devons pouvoir accueillir et protéger ceux qui sont clairement menacés et renvoyer rapidement ceux qui ne le sont pas.

Enfin, s’il est avéré qu’un demandeur d’asile est un délinquant, il doit quitter la Suisse sans délai. Il n’y a pas de place pour eux dans notre pays.

- On parle de la joie et de l'espoir du Printemps arabe: mais peut-on établir que l'on a aussi ouvert les prisons et qu'il y a tout simplement aussi de vrais prisonniers qui se font passer pour réfugiés?

Le Printemps arabe a suscité beaucoup d’espoir pour les populations qui ont pu se libérer de dictatures aussi brutales qu’autoritaires. Cela entraîne des conséquences en Europe et aussi chez nous. Il faut y faire face avec humanité, mais avec fermeté. Il est indispensable de renvoyer sans états d’âme les malfrats qui se sont égarés dans notre pays.

- Pourquoi des réfugiés puisqu'il y a eu Libération dans ces pays?

C’est une bonne question. Tout d’abord, une révolution, quelle qu’elle soit, produit des gagnants et des perdants. Ceux qui perdent, vont chercher leur fortune ailleurs. C’est normal. Ceci posé, je constate toutefois que de nombreux jeunes gens demandeurs d’asile en provenance de ces pays laissent leurs familles au pays, ce qui permet de supposer qu’elles ne sont pas inquiétées. Or, lors d’une répression ou d’une vendetta politique, c’est généralement toute la famille qui se retrouve dans le collimateur et doit se mettre à l’abri. L’arrivée de nombreux jeunes du monde arabe soulève donc des questions quant aux risques réels qu’ils courent dans leurs pays et leur sincérité.

- Ensuite, les polices semblent démunies face à la criminalité urbaine (des centaines de criminels se livrent à toutes sortes d'activités , sont arrêtés et relâchés le lendemain: c'est ce qu'il y a de plus insupportable dans la population). Que faire? Les solutions du passé ne suffisent plus? Jusqu'où aller? Les criminels se moquent de notre laxisme et savent qu'ils ne risquent rien. Intolérable et révoltant pour la population?

Il est indispensable de renvoyer sans états d’âme les malfrats qui se sont égarés dans notre pays

- Si on veut être ferme, la gauche parle tout de suite d'extrême droite, de blochérisation, voire de fascisme! Un dangereux cercle se développe qui empêche d'agir. Que faire?

Aujourd’hui, tous les partis débattent des questions sécuritaires. Même la gauche tient maintenant un discours beaucoup plus répressif. Il était grand temps. Va-t-elle se rallier à des mesures concrètes et fortes pour combattre la criminalité ? Cela reste à démontrer.

- Les nuits de violences pendants les week-end à Lausanne? Quelles solutions?

Il faut d’urgence augmenter les effectifs de la Police de Lausanne. Ils sont insuffisants et la municipalité le reconnaît. Elle a d’ailleurs déjà promis une augmentation de ses effectifs d’une trentaine d’hommes. Nous demandons plus. En attendant, dans le cadre de la nouvelle police coordonnée qui est entrée en vigueur au début de l’année, la police cantonale viendra prêter main forte aux policiers lausannois. Ce n’est qu’une solution temporaire. Si Lausanne devait solliciter durablement le canton pour assurer sa sécurité sans remplir ses obligations en matière d’effectifs, le canton sera contraint de facturer ses prestations à la Ville.

Au-delà de ces mesures de sécurité, il faut ouvrir le dialogue avec les propriétaires des établissements publics. Ils ont tout intérêt à collaborer avec les pouvoirs publics pour pacifier les nuits lausannoises. Sinon, ils tueront leur poule aux œufs d’or. Plusieurs pistes doivent être explorées avec eux : un meilleur échelonnement des heures de fermeture, une meilleure planification des événements et concerts afin d’éviter des collisions entre tribus musicales incompatibles ou des surcharges de certains secteurs, des restrictions sur les heures de vente d’alcool.

Je suis personnellement favorable qu’on cesse de vendre de l’alcool une heure avant la fermeture d’un établissement afin que les gens entament déjà leur redescente sur terre avant qu’ils ne se retrouvent dans la rue. La problématique de la consommation massive d’alcool par de nombreux (jeunes) fêtards mérite un débat pour elle-même.

- La Constitution, art. 58, prévoit la possibilité de faire appel à l'armée comme force d'appui aux forces civiles. Oui ou non? et si oui dans quelles situations et pour quels problèmes? Beaucoup contestent le rôle de l'armée: faut-il former des troupes spéciales pour des missions non armées et ainsi « mieux l'utiliser » ou l'utiliser de manière complémentaire? En France la gendarmerie fait partie de l'armée.
Nous sommes – heureusement - très loin d’une situation nécessitant l’intervention de l’armée. Même en France, où les forces de l’ordre ont perdu le contrôle de certaines banlieues, on n’envisage pas une intervention des militaires.

Nous avons une armée de milice ! Même si on n’engageait dans le maintien de l’ordre que des militaires en service long, vous voyez des jeunes gens qui auront à peine 20 ans faire face à d’autres jeunes avec lesquels ils feraient la fête dans d’autres circonstances ?

Nous avons cependant besoin de l’armée dans le cadre de missions subsidiaires dans le domaine de la sécurité au bénéfice des cantons. Sans l’aide de l’armée, nous ne pourrions pas assurer la sécurité et la logistique d’un sommet de la Francophonie, d’un WEF ou d’un G8. L’armée est aussi indispensable pour l’aide en cas de catastrophe.

La Gendarmerie nationale français est certes d’un corps militaire de métier qui dépend de l’armée en matière de recrutement, d’organisation, de formation. Mais ce sont aussi des policiers au plein sens du terme, dont l’engagement est de la responsabilité du ministère de l’Intérieur.

- J'ai l'impression que ce genre de questions suscite tout de suite une levée de boucliers. Mais va-t-on laisser les choses s'aggraver?

Il ne doit pas y avoir de tabou en matière sécuritaire. On doit pouvoir parler de tout si l’on veut trouver des solutions à une problématique en constante évolution.

- Il est clair qu'un tel contexte va faire gonfler les forces politiques les plus dures et sans aucun doute produire des actes extrémistes. Votre point de vue ? Quel langage tenir à la population?

Un langage de vérité. C’est celui que je tiens depuis toujours. Il faut appeler un chat un chat. Les citoyens ne sont pas dupes. Mais ils doivent aussi prendre leurs responsabilités et rendre la vie des malfrats plus compliquée. Ils doivent mieux sécuriser leurs propres biens en installant des alarmes et en renforçant leurs serrures. Ils doivent aussi être plus solidaires en gardant un oeil sur leur voisinage en signalant les mouvements suspects. On ne peut plus laisser sa porte ou sa voiture déverrouillées. Ces temps sont révolus.

- Les conséquences de l'insécurité sont multiples et même graves économiquement: un responsable genevois pense que Genève pourrait perdre 15000 touristes à cause de ce climat. Un fait divers relayé par les réseaux sociaux touche des millions de personnes mais peu de responsables s'en rendent encore compte. Et toujours on tarde à réagir; ce sont des acteurs isolés qui alarment.

Notre tourisme est sans aucun doute beaucoup plus menacé par le franc fort que par l’insécurité perçue. Par rapport à d’autres pays, notre situation n’est pas si mauvaise que cela. Cela ne veut pas dire qu’il faut tolérer une aggravation. Nous devons être extrêmement vigilants et tout mettre en œuvre pour rétablir la situation. Et cela sur tous les fronts. La police ne peut pas maîtriser ce phénomène de société à elle toute seule.

- Les attaques contre le personnel policier, contre les agents des transports et services publics sont de plus en plus violents et fréquents. Et toujours ceux qui relativisent et accusent ceux qui veulent agir. Les policiers n'osent plus agir avec la fermeté nécessaire. Votre point de vue?

Les attaques contre les policiers sont absolument inadmissibles. Je soutiens fermement la campagne des syndicats de police qui demandent un durcissement des sanctions lors d’agressions contre les forces de l’ordre. Je sais que c’est dur pour eux, mais je n’ai pas le sentiment que les policiers baissent les bras. Ils ont toutefois besoin de l’appui clair des autorités et de la population. Cela d’autant plus que les citoyens exigent de leur part une conduite irréprochable.

Ce qui est démotivant pour eux, c’est de voir les personnes qu’ils viennent d’arrêter et qui ont été remis au pouvoir judiciaire leur faire le bras d’honneur quelques heures après. La détention préventive est devenue compliquée. Le sentiment d’impunité encourage la récidive. Cela doit changer et vite. Après des années de laxisme en matière de sanctions pénales, nous devons sérieusement serrer la vis.

- Ne faut-il pas une MOB G (Mobilisation générale) ! et en faire un sujet prioritaire de la discussion , du débat public et médiatique? avec colloques, Etats généraux réguliers et autres signes qui montrent que l'on prend les choses au sérieux?

La mobilisation générale ? Comme vous y allez. J’ai déjà organisé des Etats généraux en 2008. A l’époque, on a souri. Depuis, c’est devenu un des thèmes de discussion prioritaire dans les médias. Je suis responsable de la sécurité, de l’énergie et de l’environnement dans mon canton. Je peux vous assurer que les deux tiers du temps que je passe à répondre aux questions des journalistes est consacré à la sécurité. Les questions énergétiques - qui ne sont pas moins brûlantes - n’occupent qu’une très faible part des interviews que je donne.

Les choses bougent enfin dans la sécurité. Il faut cependant « rester près de la balle », informer, sensibiliser, réclamer des réformes fédérales, resserrer le cadre cantonal. Sans cesse.

Là où je vois un potentiel de mobilisation des citoyens, c’est dans l’encadrement et l’éducation de nos jeunes. Il faut que chacun remette fermement en place les enfants et les adolescents qui ne respectent pas les limites. Pas besoin d’une Mob G, mais l’indifférence face à certaines conduites contribue à forger ce sentiment d’impunité qui nous pose tant de problèmes. Il faut à nouveau inculquer le respect. Le respect de soi, de l’autre, de l’autorité, des biens et des valeurs d’autrui. C’est fondamental.

- A peine élu, le nouveau président de la Fédération suisse des fonctionnaires de police, Jean-Marc Widmer, jette un énorme pavé dans la mare politique en dressant un bilan sans concession des besoins de la Suisse en matière de sécurité.
En clair, il manque pas moins de 15’000 policiers, Schengen est à revoir complètement, quant au code pénal, il est bon pour le pilon. Qu’en pensez-vous ?

Selon les estimations qui ont cours, il manque entre 1500 et 3000 policiers en Suisse. C’est réaliste. Comparer notre pays à New York pour extrapoler le nombre de policiers comme le fait M. Widmer n’est sans doute pas très pertinent. Les situations ne sont pas comparables, même s’il faut constamment réévaluer la situation.

En ce qui concerne Schengen et le code pénal, je partage ses préoccupations. Nos guérites vides aux frontières donnent l’impression que nous approuvons la libre circulation des malfrats. Il faut renforcer les contrôles volants aux frontières et resserrer nos liens avec les forces de l’ordre françaises et notre Corps des gardes frontières.

En ce qui concerne le Code pénal et le code de procédure pénale, je l’ai dit : ils doivent être revus d’urgence. On protège beaucoup trop le délinquant au grand dam de la victime et de notre société.

Interview : Uli Windisch, 28 juin 2012

2 commentaires

  1. Posté par Palador le

    L’origine de la situation problématique de l’asile aujourd’hui est la conséquence de la politique migratoire du milieu des années 90. A commencer par le refus de renvoyer le millier de ressortissants des balkans du canton de vaud, tout ceci appuyés par le milieu des églises, les différents collectifs de soutien aux sans papiers, tel que “en 4 ans on prend racine” et autres associatons pro-asile.
    Avec la passivité des politiques de l’époque qui ont abdiqués face à ces revendications et ont créé un effet d’appel d’air pour d’autres requérants de pays extra-européens tel que brésil, equateur, turquie, afrique subsaharienne et maghreb.
    Alors à qui la faute ? A des populations venant de pays pauvres à qui on a fait croire qu’ils auraient une vie meilleure ou à ceux qui les ont fait venir ici ?
    La politique d’immigration comme toutes les autres politiques se voit sur le long terme et là nous voyons plus de 15 ans d’inactions, de lâcheté, de propagande multiculturelle, de culpabilisation par les médias , d’autoflagellation, de documentaires manipulateurs et j’en passe !
    Faut-il continuer la même politique d’immigration durant les quinze prochaines années sous pretexte que personne n’est illégal, que chaque personne qui entre en Suisse à le droit de rester et que c’est normal que des populations venant de pays pauvres viennent ici pour avoir une vie meilleure ? Eternel refrain de tout les humanitaires.
    Mme de Quatro semble bien seule pour réparer les bourdes d’anciens politiciens(aujourd’hui rertaités et grassement rénumérés) dont certains nous ont fait accepter la grosse arnaque de schengen !

  2. Posté par conrad hausmann le

    Le printemps arabe -tellement glorifié par la gauche- a amené une très mauvaise saison chez nous….

Et vous, qu'en pensez vous ?

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