France: l’intellectuel anti-politiquement correct de nouveau en danger?
Information en attente de vérification! La rédaction, Lesobservateurs.ch
Tribune libre de Myriam Picard pour Nouvelles de France
Ils l’ont fait. Zemmour est viré.
Est-on surpris ? Non. Sous la « droite », déjà, il avait eu droit à un procès, les voix médiatiques habituelles se déchaînaient contre lui, des rappeurs vomissaient leur haine sans que Sopo, Lozès ou ou Tubiana ne sourcillent. La différence de taille, c’est que le gouvernement actuel comporte une Georges Paul-Langevin, actuelle ministre déléguée à la réussite éducative, ancienne présidente du MRAP. Christiane Taubira est la maman d’une loi qu’on ne connait que trop bien. Aurélie Filippetti, ministre de la Culture (comme quoi, tout est possible) se lança dans une diatribe hystérique et délirante contre le projet de loi sur les tests ADN.
Qu’on se le dise : les auditeurs de RTL ne comptent pas. Ce qui compte, ce sont les tribunes et communiqués de presse pondus par les mêmes navrants personnages qui, depuis quarante ans, distribuent des satisfecit de bien-pensance et torquemadent à tours de bras.
Regardez-les, ces suffisants roquets de l’antiracisme ultra-subventionnés, regardez-les, tout congestionnés de satisfaction de voir leur lamento si bien accueilli et compris par la direction de RTL. Ils sont le visage de ce système qu’on appelle aujourd’hui démocratie, ce système où une Chloé Leprince déclare un ophtalmo raciste, le voue ainsi à la lapidation médiatique, tandis que le temps révèle l’innocence du praticien. Ils sont le visage de ces hystériques qui pleurnichent en permanence contre ceux qui osent ne pas penser comme eux. « Malheur à moi ! Je suis nuance. » écrivait Nietzsche. Malheur à Zemmour, donc, mais aussi malheur à tous ces prédécesseurs, malheur à Pierre Cassen, à Jacques Philarcheïn, à Pascal Mohammed Hilout, à Rachid Kaci, à tous ceux qui ne disent pas le Bien tel qu’il est unilatéralement et anti-démocratiquement défini aujourd’hui.
Si Taubira était intelligente et un tantinet stratège, elle condamnerait le limogeage de Zemmour. Mais il faudrait pour cela qu’elle se dépêtre de sa haine de tout ce qu’il représente : une opinion différente de la sienne, une critique aux antipodes des officines socialistes subventionnées par le contribuable, j’ai nommé le MRAP et SOS RACISME. Sans même parler de la LICRA et de ce cher Tubiana, qui me vomit sa haine, au procès récemment fait au bon sens dit par deux rédacteurs de Riposte Laïque, parce que « j’étais catholique ».
Voilà les maîtres que les Français se sont laissé imposer. Sans manifester (une malheureuse fois, devant les locaux du Figaro, pour soutenir Zemmour), sans crier leur indignation. Pas de printemps médiatique, en France, mais le glas de l’enterrement des rares chroniqueurs courageux. A-t-on encore le droit, dans ce pays qui se ressemble de moins en moins, d’allumer sa radio ou sa télévision pour entendre, une fois par jour, une voix qui ne soit pas celle de Pascale Clark ou Jean-Michel Apathie ? Des milliers de personnes écoutent Zemmour tous les matins. Il n’est pas arrivé chez Ruquier ou à RTL par miracle. Il y travailla parce qu’il était cultivé, brillant, pugnace, et surtout, ce qui est le plus rare et le plus miraculeux aujourd’hui, courageux : on le paie parce qu’il a du succès. Il a du succès parce qu’il dit, sinon le vrai, du moins ce que nombre de Français pensent et taisent dans la peur de se faire aussi sec traîner au bûcher de la « gauche olfactive » que décrit si bien Elisabeth Lévy.
Quiconque a la chance de connaître un peu Zemmour sait que cet homme est tout sauf machiste, raciste ou xénophobe. Il ne sue pas la haine. Il n’a aucun problème à considérer que quelqu’un puisse exprimer une opinion différente de la sienne. Il ose, simplement, user de son droit le plus strict : se servir de son cerveau.
Mais à l’ère d’Ûbernormal Ier, il ne faut pas. Il faut comprendre que ce président soi-disant normal, tout doux, si gentil, que cet homme-là charrie avec lui toute une bande de zigs imbéciles et nocifs qui ont eu le pouvoir médiatique pendant quarante ans, et disposent maintenant d’une trentaine de ministres et d’un « président » tout dévoués à leur cause.
Le grand ménage a commencé. Il sera court. Combien de journalistes, en effet, font résonner aujourd’hui une voix discordante ? Ménard a été viré de RTL en juin 2011. Elisabeth Lévy, avant de diriger Causeur, avait été expulsée de France Culture, en juillet 2007, où elle animait « Le premier pouvoir » (émission qui rencontrait un franc succès), par David Kessler (aujourd’hui conseiller médias et culture de… François Hollande).
Qui reste-t-il ? Lévy, Polony, Rioufol, Finkielkraut, quelquefois Brunet (et encore). Autrement dit, personne. Bientôt, Canteloup lui-même, dont l’imitation de Taubira n’a rien pour plaire à la Garde des Seaux ? Laurent Gerra, peut-être ?
La lessive sera courte. Et on verra, plus que jamais, les sites internet et blog résistants multiplier leur hébergement à l’étranger, « retenir leur plume » avec angoisse, comme le disait Tillinac au procès de Zemmour. On verra, sur les réseaux sociaux, la rage s’exprimer partout, la colère se transformer en haine, l’exaspération contre quelques-uns évoluer vers une détestation générale. A trop maintenir le couvercle sur une marmite qui bout, c’est toute la cuisine qui explose. C’est Tillinac, encore, qui écrivait récemment : « Chacun sera le réac d’un autre, le double mauvais de sa propre rancoeur. Ça promet des moeurs de vicelards qui s’épieront derrière leurs persiennes. Ça promet pire que la ruine : le deuil de toute jouvence, la réclusion dans un ennui nauséeux. Ça promet une manière de pétainisme rosâtre et verdâtre, frangé de rouge, un pétainisme bio et soft mais pas clean où l’on s’emm… comme des rats morts. »
Relisons Soljenitsyne et Vladimir Boukovski. Relisons-les attentivement. Ils nous racontent une histoire qui ressemble furieusement à la nôtre. Ça commence par des colonnes de pensée unique dans les journaux. Ça passe ensuite par le limogeage de journalistes ou d’intellectuels dissidents, par des procès pour un « oui » dit trop faiblement ou un « non » interdit d’expression. Ça se déroule ensuite de façon mathématique. La Pravda fait des petits, on interdit des réunions (ah, le bel argument de «crainte de troubles à l’ordre public»), et, comme le disait Coluche, on ne peut plus cracher en public, car c’est interdit de faire de la politique dans la rue. On dissimule soigneusement des réalités qui conduisent aux meurtres. Hier, les Russes découvraient, écœurés, dans la presse, qu’ils ne crevaient pas de faim, et que les voix qui osaient affirmer que les murs d’URSS suaient de misère étaient des monstres à la solde de l’impérialisme occidental. Aujourd’hui, il ne faut pas dire que l’immigration pose de graves problèmes économiques, sociaux et culturels, et que les coupables ne sont pas forcément toujours du côté des Français de souche; ou qu’il y a une vague de criminalité chez des jeunes issus de l’immigration. Il faut dire le contraire. Le répéter. Sans fin. Au terme de cette opération le monde entier sait que l’immigration est une chance pour la France, que les jeunes délinquants et criminels ne sont que de pauvres choux conditionnés par leur condition sociale. Au terme de cette opération, ces mêmes pauvres choux, ayant avec eux et pour eux une foule de journalistes, de politiciens et de magistrats, massacrent, tuent, volent, harcèlent, insultent en toute quiétude. Rien de dramatique. Ce n’est jamais que la France qui crève.
« En URSS, pour avoir le statut d’écrivain, il faut avoir dénoncé deux camarades. » [1] En France aussi. Pour avoir encore plus de pouvoir, d’argent public et de puissance médiatique, pour se composer une virginité éternelle, il suffit de piauler sur trois plateaux télé que tel ou tel est raciste et que c’est intolérable et que le bruit des bottes est à nos portes, pour qu’un directeur de rédaction serre les fesses de terreur et court faire rédiger la lettre de licenciement du forcément coupable.
Combien de temps avant qu’I>Télé ne le remercie ?
1. Coluche.
Aticle repris du site Nouvelles de France, www.ndf.fr Eric Martin le 27 mai, 2012 @ 8:58
Sarko (la fausse droite) a fourni un gros travail de soumission géopolitique et économique de la France aux élites mondialistes. Il a baissé les impôts et vendu des stocks d’or à une période critique des finances et de l’économie de la France, ramené la France dans le commandement intégré de l’OTAN.
Hollande et son nouveau gouvernement (la fausse gauche) vont fournir un gros travail de destruction mentale et sociale chez les français :
– mise en opposition des différentes communautés de la société française pour masquer les véritables problèmes de classes sociales
– surveillance des français impertinents déjà mis au banc des médias traditionnels dont l’opinion accessible sur internet touchent encore beaucoup de monde.
– ignorance des délits des petites et grandes canailles qui pourrissent la vie des citoyens de la classe moyenne.
– taxation un peu plus forte de la population qui bosse
– poursuite de la politique de guerre dépensière et néo-coloniale initiée par Sarkozy (Syrie dans le collimateur)
Donc éliminer Zemmour dont le travail de critique politique reste au dessus de la moyenne est une étape logique. Moins de personnes intelligentes et censées, s’expriment dans les grands médias, moins on instruit les imbéciles, plus ils seront manipulables et goberont la propagande et les faux discours droit de l’hommiste que le gauche nous prépare. Attachez vos ceintures !
C’est parce que la droite style “Journal de Genève” a cessé de faire des émules que la presse romande s’est jetée dans les bras du socialisme irrésistible; son dernier rédacteur Eggly a dû se taire devant la vague rose-verte des années 80 et depuis tout a été emballé sous le vide de la pensée unique; “Votez pour nous, nous ferons le reste” est le slogan des Hollande, Ayrault et leurs satellites terrifiés à l’idée de déplaire aux nouveaux maîtres; Hollande, dernier roi fainéant, c’est notoire, dispose d’une foule de zélateurs prêts à reformer une opritchnina de la pensée et, partant, de l’information; l’abrutissement intellectuel est inhérent aux partis de gauche issus de creuset marxiste-léniniste empreints de son indélébile sceau de servitude. C’est déjà désespéré; mais la faute en revient à cette droite molle rivée sur les sondages et les cours de la bourse, qui a délaissé par amateurisme la guerre réelle qu’elle a subie pendant trente années de la part du PS; c’était la tactique Tonton-Lénine : harceler sans cesse et disqualifier toujours. Docteur est-ce grave ?
Les chantres de l’antiracisme sont-ils aveugles? Sur leur propre haine! Je revois le visage défiguré de Melanchon quand il reproche à Marine le Pen de distiller la haine. Ici s’impose une paraphrase : comment prétendez-vous aimer votre “pote”, que vous ne connaissez pas, alors que vous haïssez Zemmour que vous “connaissez”.
Une fois de plus votre journaliste a concocté un article avec maestria et d’une justesse à faire pâlir les plus avertis ou qu’ils le croient. En parlant de marmite qui va sauter sous peu, j’ai la vague impression que cela se passe également en Suisse. Avec les nombreuses années durant lesquelles j’observe la politique de notre cher pays, je la vois se déliter d’une façon minable quant à la presse, c’est purement affligeant, elle ne se délite plus, elle est émiettée en un tas rouge d’absurdités.
Heureusement que j’ai encore plaisir à lire votre journal! Un grand MERCI pour cela.