Seule solution, et prévue par la Constitution(article 58): l’appel à l’armée, qui doit venir en appui aux autorités civiles, ainsi que le rétablissement du contrôle des personnes aux frontières. La situation est grave.
La situation à Genève en matière d’insécurité et de criminalité est pire que ce que beaucoup pensent. Pendant longtemps la gauche et les bien-pensants ont systématiquement minimisé la situation. Un des leitmotive était même le suivant: la Suisse devient un pays comme les autres, normal quoi, avec sa criminalité et son insécurité. Même tel responsable de la police, à la fois policier et sociologue par exemple, très médiatique et donc largement connu, tenait ce discours-là. On pourrait citer à longueur de pages ce type de discours, aux conséquences que l’on sait: fuite des citoyens exaspérés vers les partis les plus à droite, partis dont la violence et l’insécurité constituent précisément et depuis longtemps des thèmes majeurs.Avec le succès que l’on sait. Aujourd’hui, ces mêmes escamoteurs du réel font comme si de rien n’avait été. Ils parlent tout à coup, mais avec quel retard, de sanctions et de répression, sans gêne aucune et sans admettre qu’ils ont été dans le faux et l’irresponsabilité pendant longtemps.
Après une telle période, c’est évidemment Sisyphe pour tenter de remonter la pente. Ce qui ne les empêchent pas de prétendre que eux ont les bonnes solutions, en fait les mêmes que leurs «ennemis» proposaient depuis longtemps. La gauche est souvent contre le réel qui ne correspond pas à son idéologie, jusqu’au jour où son électorat la fuit massivement.
Quant à Genève, la situation est vraiment grave et il est inacceptable et impardonnable de ne pas réagir fermement, surtout lorsqu’on se souvient du type de société exemplaire que nous ont laissé nos prédécesseurs. Nous n’avons pas le droit de laisser le climat social et politique se détérioré ainsi.
Visite guidée en milieu d’insécurité.
Souvent on ne prend pas acte de la gravité d’une situation parce qu’on ne la connait pas personnellement et que l’on ne vit pas au milieu d’elle. D’où une première proposition: organiser des visitées guidées de certains quartiers et lieux pendant la journée et ensuite le soir afin que les personnes et les responsables politiques qui habitent dans les beaux quartiers relativement épargnés se rendent compte du stade atteint par la criminalité et la délinquance dans une ville comme Genève.
Petite expérience quotidienne.
Il faut savoir que même la journée dans un bâtiment comme celui de l’Université, à Uni-Mail par exemple, on trouve aux entrées des dealers, aux yeux globuleux et aux abords pas toujours commodes, entrain de scruter du regard un éventuel acheteur. Ces dealers et autres délinquants peuvent entrer librement dans le bâtiment, consulter les colonnes internet à la place des étudiants ; il va de soi qu’ils y viennent pour suivre des formations à distance.
Des vols en permanence.
Ensuite, à tous les étages, dans chaque couloir, les vols sont réguliers dans les bureaux, si par malheur on ne ferme pas sa porte même 2 minutes. Des individus qui disent s’être trompés d’étage ou de bureau veillent et attendent une porte laissée ouverte. Un professeur a eu l’idée en trouvant un voleur en train d’inspecter son bureau de le fermer à clef et d’appeler la police, qui une fois arrivée, à entendu le voleur lui dire: oui je suis connu de vos services. Embarqué, il a sans doute dû être relâché peu après. Nombreuses sont les personnes à qui ont a volé sac et argent. Des affiches avertissent maintenant du danger un peu partout. Un vrai réconfort!
Jusque dans les bibliothèques.
Les voleurs vont jusque dans les bibliothèques et attendent qu’un étudiant s’absente pour lui voler un ordinateur ou une autre chose. D’où une micro-organisation entre étudiants: celui qui doit s’absenter demande aux autres de surveiller ses affaires. Belle ambiance de confiance, de sérénité et de calme pour étudier en toute tranquillité, notamment pendant les examens.
J’ai moi-même invité un collègue à prendre une boisson à la cafétéria; installé face à face, lui sa veste sur la chaise. Un individu qui s’était mis à côté de nous repart et en partant il bouscule la chaise de mon collègue et sans que nous nous apercevions de rien, pendant qu’il se lève, il lui vole son portable, le plus précieux des instruments de travail .L’exemple n’est pas inventé. Le collègue est certainement reparti avec l’image de la belle Genève internationale ouverte à tous…
La peur du soir
Dès 19-20h, aux entrées du bâtiment, des individus qui ne sont guère étudiants s’installent sans problème. A la longue on remarque tout de suite si un individu est étudiant ou non, encore plus s’il joue à l’étudiant. Un nouveau jeu.
Mais la visite guidée la plus spectaculaire et inquiétante sera celle de la traversée de la plaine de Plainpalais, ou d’un autre quartier ou place devenus des territoires confisqués par toute la faune délinquante qui a envahi Genève. Il y a quelques jours, j’ai invité un autre collègue au restaurant des Halles de l’île, magnifique lieu au milieu du Rhône pour faire aimer Genève. Après le repas, j’ai décidé de rentrer à pied en traversant cette même plaine. Je marchais tranquillement, pensant, réjoui, à la belle soirée passée , quand tout à coup je me suis senti comme cerné par une série d’individus tout sauf fiables et situés à une trentaine de mètres les uns des autres, en attente de… A chaque fois que la présence de ces individus (oui il faut le dire la quasi-totalité Africains et Nord- africains) devenait trop oppressante, j’ai changé de côté sur la plaine. Jamais je n’avais vécu ce sentiment d’oppression et de menace. Au parc des Bastions c’est mon fils(et tant d’autres de ses amis et souvent à plusieurs reprises) qui s’est fait agresser au couteau, toujours par des Nord-Africains. Ma fille a été «égarée» du trajet souhaité par un chauffeur de taxi entreprenant et certainement désireux de lui faire visiter plus longuement cette belle ville. Mais elle a réussi à s’en tirer sans mal.
La réalité et l’abstraction des chiffres
Un problème essentiel est là: la plupart des responsables politiques n’ont certainement jamais été personnellement dans de tels endroits le soir, même s’ils connaissent la réalité en termes de chiffres( 30 cambriolages par jour, déclarés, dans le canton, etc), mais ces chiffres deviennent des abstractions sur le papier, et les parcs où l’on n’ose plus se rendre des parcs d’abstractions.
La police quant à elle, on ne la voit pas sur place, elle patrouille de temps en temps, mais en voiture. Sans doute parce qu’ils ne sont pas assez nombreux, mais ce n’est pas la seule raison. Quelques policiers seulement de faction dans ces lieux, auraient à coup sûr déjà un premier effet.
Pour la fin des illusions
Bref, tout le monde sait que plusieurs centaines de délinquants plus ou moins dangereux mais tous en train de pourrir la vie de dizaines de milliers de citoyens se sont installés à Genève et que l’on n’arrive pas à s’en débarrasser avec les moyens habituels en vigueur. Des responsables politiques tout à fait sympathiques mais terriblement naïfs pensent qu’en leur donnant de l’argent pour qu’ils partent et aillent se former dans leur pays avec notre aide, ils partiront.
De même, on n’arrive pas à imaginer que lors des « révolutions » en Afrique du Nord, on a aussi ouvert les prisons et que ne sont pas venus que des collégiens ou des étudiants ou des personnes en recherche de travail. Il existe une logique délinquante et nombreux sont ceux qui ont choisi délibérément cette voie car plus payante. Ce ne sont pas justes des individus comme les autres que l’on peut remettre dans «le droit chemin» moyennant quelques sous. D’ailleurs, eux-mêmes s’en moquent et disent ouvertement que leur métier genevois leur rapporte bien plus que cette prime au départ virtuel.
Ces criminels n’ont en plus aucune crainte de la police et encore moins de la justice dont le laxisme ne sera pas passé au crible ici. Même si, toujours avec beaucoup d’années de retard, on commence à se rendre compte de l’inefficacité de mesures censées résoudre ce genre de problèmes.
La Constitution prévoit l’appui de l’armée
Seule solution, et prévue par la Constitution(article 58): l’appel à l’armée, qui doit venir en appui aux autorités civiles, ainsi que le rétablissement du contrôle des personnes aux frontières, à l’encontre des dispositions de Schengen. Cette dernière solution, catégoriquement rejetée il y a peu encore, vient d’être évoquée, même par la ministre socialiste de la justice et police du Conseil fédéral. Une nouvelle fois après le mal fait depuis longtemps et dont on ne voulait pas prendre acte, malgré son ampleur. Au nom de la morale, du politiquement correct, et des droits de l’homme (dommage qu’il n’existe pas des devoirs de l’homme), on a laissé empirer la situation et le climat politique se dégrader de manière scandaleuse.
Pas besoin de chars ni d’artillerie lourde!
Il ne s’agit pas d’aller avec chars et artillerie lourde à la frontière. Le simple fait de la présence de l’armée aux frontières agirait déjà avec la puissance de symboles efficaces et ferait repartir rapidement une grande partie de ces criminels. Même pas besoin de tirer des coups de feu. L’impact serait immédiat et international, un exemple de communication efficace. Les individus qui resteraient néanmoins seraient immédiatement arrêtés et soumis à un régime qui ne leur donnerait pas envie de rester! Et non plus relâchés très vite après avoir commis un délit.
Nous avons droit à la paix, et à la sécurité, quel qu’en soit le prix, et dans les cas limites les autorités politiques peuvent recourir à l’armée, tout à fait légalement.
Que dit cet Art 58 de notre Constitution
Art. 58 «L’armée contribue à prévenir la guerre et à maintenir la paix (être quotidiennement victime de criminels n’est pas un état de paix, ndr); elle assure la défense du pays et de sa population. Elle apporte son soutien aux autorités civiles lorsqu’elles doivent faire face à une grave menace pesant sur la sécurité intérieure ou à d’autres situations d’exception. La loi peut prévoir d’autres tâches».
Cela ne suffit-il pas pour faire appel à elle en ce moment? En plus elle trouverait là une justification supplémentaire, à l’opposé de l’éternel discours antimilitariste simpliste. Un vrai service pour le pays aussi.
Il suffirait donc qu’un Conseil d’Etat fasse appel à la Confédération et, contrairement au passé, un tel soutien peut intervenir très rapidement .Encore un effort Mesdames et Messieurs les autorités!
Vers un Etat autoritaire? Au contraire
Bien sûr, on entend déjà les cris d’orfraie: mise en place d’un Etat autoritaire, voire totalitaire. Or c’est exactement le contraire qui se passe: c’est le laxisme généralisé et le sentiment d’impuissance que ressent la population de la part des autorités qui entraînent une exaspération généralisée et à la longue le départ des citoyens vers des partis et mouvements politiques dits extrémistes.
C’est pour éviter ces durcissements politiques et des comportements extrémistes violents , inévitables à la longue, que les autorités civiles et politiques doivent appeler très rapidement l’armée à les aider et les soutenir dans leur tâche majeur: la défense du pays, le maintien de la paix et de la sécurité. C’est un droit fondamental que nous avons et que les autorités doivent assurer, au risque de graves troubles intérieurs.
Uli Windisch, 29 avril 2012
la gendarmerie de saint julien en genevois ne fait rien contre le crime donc boycott des calendriers de la gendarmerie de saint julien.
La plus grosse criminalité à Genève est celle des personnes fortunées qui s’installent dans les zones résidentielles genevoises. J’ai côtoyé avec dégout, durant ma carrière professionnelle, un grand nombre de personnes habitants à Cologny, dont un PDG d’une multinationale qui a ordonné de vider une cargaison de produits toxiques vers les côtes méditerranéennes (ce qui a fait une soixantaine de victimes), deux parrains de la Bratva (mafia russe), un marchand d’arme américain, et plusieurs personnalité de la criminalité économique.
Alors cherchez plus loin que ce que vous voyez car les apparences sont trompeuses. Certains parlent de jeunes racailles dans des quartiers comme Cornavin. Ca me fait juste sourire car c’est des anges comparé à ceux que j’ai côtoyés.
J’invite le rédacteur de cet article à réfléchir un peu et de ne plus écrire d’articles aussi épouvantables et ridicules que celui là.
C’est typiquement la tactique des partis de droite, ils racontent des choses absurdes non fondées, pour entretenir la peur du citoyen et lui faire avaler n’importe quoi.
C’est ridicule de faire appel à l’armée. La situation à Genève n’est pas celle que vous décrivez.
C’est à cause des gens comme vous que l’armée suisse à ouvert le feu sur la population genevoise et fait 13 mort le 9 novembre 1932. Le conseil d’Etat avait fait appel à l’armée sous prétexte qu’une révolution éclatait à Genève, ce qui n’était enfaite qu’une simple manifestation pacifique.
bonjour…je connais geneve depuis plus de 20 ans,j´ai aimer me promener en ville,je suis en famille a ferney…et handicapé avec déambulateur…mais depuis 2 ans j´évite geneve..je me suis fait trop mendier,apostoler,et voler aussi….geneve quo vadis? henry de berlin
Pas de complications….La présence de l’armée à Cointrin durant une longue période n’a pas mal fonctionné. Avec une mission bien définie, aux frontières, c’est jouable.
Bonne idée de Monsieur Windisch..!
Excellent article. Juste une petite faute d’orthographe…
“Nous n’avons pas le droit de laisser le climat social et politique se détérioré ainsi.”
… Je débarque à Genève-Cornavin, heureux de découvrir à nouveau la Genève d’antan. Il est 10 h 05. Arrivant sur la rue du Mont-Blanc, sans exagération aucune, je ressens une oppression d’abord invisible d’individus apparemment troubles dans leur comportement : c’est notamment ce gars jeune qui m’interpelle en souriant et proférant des paroles incompréhensibles. Ce type est néanmoins inquiétant, menaçant. De plus il est asiatique. Son état démontre avec certitude les effets de la drogue. Quelques dizaines de mètres plus loin, je suis accosté par une mendiante rom dans sa posture de travail. Dans le tram, je dois subir l’insistance de ces mêmes roms qui entre deux stations ont joué une mélodie musicale sordide.
Genève mérite mieux que ces miasmes continuels. Avant de songer à l’armée, je le répète, il faut “simplement” réprimer durement la propagation de ces vagabonds, marchands de cannabis et autres guignols qui confirment une présence d’individus non adaptés. Point à la ligne.
Et Genève deviendra à nouveau cette ville tranquille, radieuse, accueillante.
N’habitant pas Genève je ne pensais pas que c’était devenu aussi grave, par contre faire appel à l’armée, je pense que certains oublient que notre armée est une armée de milice soit des gens comme vous et moi qui ne savent ni se battre et à peine employer leur fusil qui sont souvent banquiers, commercial ou maçon et qui n’ont pas les qualifications pour aller se battre contre de vrais délinquants… Il ne faut pas oublier que ce n’est pas comme aux cours de répétition où il faut garder la forêt par peur que l’armée déferle sur nous…
Oui, il est évident qu’il faut mobiliser l’armée, dont le but est d’assurer notre sécurité, car il n’y pas d’autre solution réaliste au grave problème de sécurité qui pourrit la vie des genevois. J’avais envoyé une lettre en ce sens à Mme Calmy-Rey et M. Maurer il y a plusieurs mois. Aucune réponse de Berne. Peut-être nous devrions envoyer une petition?
Monsieur Uldry,
Disons les choses simplement :
1. Une présence de l’armée dans les rues de Genève donnerait une image déplorable de la ville internationale. Une armée dans la rue = image de dictature ou de situation de crise. Que ressentez-vous quand vous voyez des soldats en tenue de combat en patrouille sous la Tour Eiffel en cas de Vigipirate ? Un sentiment de sécurité ou au contraire, la désagréable impression qu’une bombe va exploser d’un moment à l’autre ?
2. La police genevoise fait son travail. Et surtout, elle l’a fait jusqu’à l’écœurement, celui de voir des petits juges nourris au sein à l’idéologie bobo relâcher en quelques minutes les voyous qu’ils ont mis des heures de planque à arrêter. Je vous rappelle par exemple, Monsieur, qu’à Lausanne, un individu a attaqué au couteau deux jeunes de 18 ans à la sortie d’une discothèque il y a environ deux ans. Un des coups de couteau aurait pu être mortel à quelques centimètres près. La police lausannoise a réussi à arrêter ce quasi-meurtrier. Le juge d’instruction a eu avec lui une petite discussion entre gentlemen du même bord (c’est vraiment le cas de le dire !) et l’a relâché dans la nature après une heure…
A ma connaissance, le procès n’a toujours pas eu lieu.
Alors, à quoi servirait la présence de l’armée ? A fusiller un juge sur dix pour l’exemple ?
3. Je ne reviens pas sur les objections de M.Gil Favre, cependant : l’armée suisse est une armée de milice. Le dérapage serait programmé…
M.Windisch @ Il serait important pour les commentateurs de pouvoir relire leur texte avec une plus grande fenêtre. Une fonction “aperçu” nous permet d’éviter les maladresses de style…
Avant de déployer l’armée à Genève on devrait commencer par virer toute la classe politique qui a toujours défendu la racaille, au nom des droits de l’homme ou de quelque autre idéologie foireuse. Le laxisme qui prévaut dans les rangs de la gauche en particulier peut être taxé de trahison envers les victimes, en général sans défense parce que âgées et non préparées à ces actes de violence. Le brusque sursaut de réalisme que certains détectent du côté de la gauche n’est que de la poudre aux yeux.
Pour moi la solution doit être plus radicale. Les citoyens responsables doivent être prêts à s’organiser et à barrer le chemin à ces voyous, dont les rangs vont certainement grossir, suite à la politique de récompense que voudraient mettre en place des élus irresponsables, et d’autre part avec la montée de l’islamisme dans les pays du Magreb.
Il arrive toujours un moment ou le citoyen doit reprendre en mains son destin, et se réapproprier son droit de se défendre. Il est évidemment souhaitable que les autorités genevoise et fédérales trouvent des solutions efficaces, avant que nos villes se transforment en terrain d’affrontements.
L’armée pour assurer un sentiment de sécurité, c’est la bombe atomique pour neutraliser une mouche. NON, ce qu’il faut, ce qui manque, c’est la répression du délit et du crime de manière pure, dure, sans circonstances atténuantes. Et seul un gouvernement de vraie droite peut assurer cette sécurité.
Genève est effectivement une ville qui fait peur, à juste titre. Déjà en débarquant à Cornavin, en plein jour. Il faut déblayer la racaille, assainir le domaine public. Pour le bien de tout un chacun. L’angélisme socialiste constitue la vraie plaie de notre société. Nous devons nous diriger vers les tribunaux d’exception, rendant sentence dans les 24 heures, avec des peines sévères susceptibles de faire réfléchir. Une solution idéale réside dans la création de quelques camps de travail à régime sévère. En amont, une chasse implacable contre le trafic de drogue réduira drastiquement les problématiques de sécurité : minimum de 5 ans de réclusion criminelle incompressible pour la détention de drogue, minimum d’un an de réclusion pour la consommation, ne serait que de cannabis. Et quelques vols spéciaux pour les non-expulsables, avec atterrissage en plein désert.
L’Occident n’a pas encore compris qu’il est en pleine déliquescence. Et il s’étonne ensuite que les partis extrémistes croissent …
Genève, pour ne parler que d’elle, se discrédite.
Monsieur Favre, votre calcul n’est pas complet ni juste…Que faites-vous de la publicité q’une modeste présence de l’armée créerait…..Un seul soldat en faction à Bardonnex, le matin tôt, et toute l’Afrique du Nord en est informée au milieu de l’après-midi, y compris jusqu’à Lyon ou Vénissieux.
Même qu’une délégation de l’ONU enverra un photographe sur place…
Trente ans de présence de Jean-Marie Le Pen à la direction du FN, entre goujateries et jeux de mots de cuistre, ont totalement déconsidéré toute tentative de défense de l’identité culturelle de la France, avec le résultat que l’on peut constater aujourd’hui : des dizaines de milliers de jeunes qui clament leur soutien à l’action de Mohammed Merah. Encore quelques assertions totalement excessives du genre “l’armée à Genève pour défendre les citoyens” et les rose-verts réussiront à faire supprimer l’armée et faire entrer sans contrôle tous les ressortissants des banlieues de Lyon…
Il est clair que la police à Genève est bien trop discrète, elle devrait se montrer beaucoup plus et occuper le terrain. La direction de la police manque clairement de leadership et de volonté politique face à l’explosion de la criminalité. Nos policiers sont en outre trop passifs et pas assez déterminés au regard de la gravité du problème. Le recours à l’armée permettera certainement de recourir à du personnel plus motivé et plus efficace. En parallèle, il faudra aussi réformer notre système juridique absurde qui donne plus de droits aux briguands qu’à l’honnête citoyen et plus de droits aux criminels qu’aux policiers! Tout ceci bien évidemment au nom des droits de l’homme…
… et j’oubliais. La vie des Genevois est empoisonnée par quelques centaines de personnes. La solution est simple : octroyer plus de moyens pour engager davantage de policiers, juges, personnels administratifs (exécution des peines, gardiens, etc).
Et bien sûr, appliquer avec rigueur les solutions existantes : enquête de police, instruction judiciaire, renvoi en jugement, jugement, exécution du jugement, détention administrative en vue de renvoi si la situation le permet.
Mais imaginer que Genève serait à ce point dépassée par le phénomène est peu convaincant. Je vous rejoins par contre sur le fait que les autorités genevoises ont été quelque peu laxiste ces dernières années et qu’il faut retrouver un équilibre (disons plus suisse-allemand). Mais quand même… n’exagérons pas dans l’ampleur du phénomène.
PS: pourquoi est-ce que le captcha est “échante Marine” ? Vous pouvez les présélectionner ? 😉
@ Monsieur Windisch
Avez-vous fait déjà un seul jour d’armée ?
Pour maintenir un planton, il faut :
2 hommes de permanence (actif),
2 hommes en réserve (intervention en cas d’alerte),
2 hommes en repos (éventuellement en patrouille),
2 hommes en sommeil.
Cela fait dès lors 4 heures de sommeil (au mieux) pour ces hommes par tournus, ce qui ne peut ne leur être demandé en l’état que 3 jours de suite. Il faut dès lors travailler en permanence avec 2 autres groupes.
Pour un unique planton, vous avez dès lors besoin de … 8 x 3 (24) hommes (qui ne seront actifs qu’un peu plus qu’une semaine sur leur 3 semaines de répèt’ (première semaine : prise des cantonnements, instruction et rappels / dernière semaine : rangement du matériel, attente). Il vous faudrait dès lors au bas mot 1’000 à 1’250 soldats par an pour un unique planton (24h/24). Pour sécuriser Genève, il faudrait dès lors que l’ensemble (voire plus) des soldats suisses passent leur cour de répèt’ à Genève… un peu de sérieux ou alors souhaitez-vous une armée professionnelle (mais n’avons-nous pas précisément créer la police pour s’éviter ce genre de question ?) ;o)
Ok, l’armée suisse est championne du monde de la garde de portes blindées, mais faut pas exagérer quand même.
Après, les mauvaises langues vous rappeleront ce qui s’est passé lorsqu’une personne a eu l’idée de faire garder par l’armée le stock de cannabis d’un gars bien connu…. ;o)
L’armée peut être utile pour faire garder les frontières avec des drones lorsque la police/gendarmerie signale un braquage, l’armée peut aider au soutien logisitique pour la mise en place de centre administratif de renvoi, etc. Guère plus dans un tel contexte. Je vous invite d’ailleurs à regarder “Couvre feu / The Siege”, avec Denzel Washington. Très bon film sur le sujet.