Quel est donc le niveau de conscience, d’analyse et de responsabilité politique des dirigeants politiques de l’Entente (PLR et PDC notamment) à Genève et dans le canton de Vaud…
Quel est donc le niveau de conscience, d’analyse et de responsabilité politique des dirigeants politiques de l’Entente (PLR et PDC notamment) à Genève et dans le canton de Vaud en ce moment; en fait dans bien d’autres cantons et même au niveau de l’ensemble de la Suisse de manière générale. Depuis les années 1990, le thème majeur de la politique suisse tourne évidemment autour de la fulgurante progression de l’UDC et de l’impuissance des partis de droite traditionnels à enrayer cette progression historique. On s’attaque toujours aux effets de cette progression et non à ses causes. Rares sont ceux qui tentent de remonter à la racine de ce phénomène, ce qui me semble pourtant essentiel.
A quoi sont dus les succès de l’UDC?
Il est évident que ce succès n’est pas dû à une mauvaise humeur spontanée, à une subite folie inexplicable d’une partie du peuple ou encore à une éruption subite d’une idéologie politique ferme et intransigeante qui sommeillait depuis longtemps dans le code génétique politique d’une grande partie des Suisses. Les causes sont économiques, culturelles, sociales et politiques et l’UDC continuera à être le premier parti politique de Suisse tant qu’on ne cherchera pas à résoudre ces problèmes, nouveaux, graves et inacceptables pour une grande partie de la population, et cela avec une détermination et une fermeté clairement repérables au moyens d’actions réelles, concrètes, symboliquement significatives et clairement visibles par la population.
La simple détestation haineuse ne suffit pas
Au lieu de chercher à repérer ces causes, de les poser dans l’espace public, plutôt que de les minimiser et de les relativiser, que fait-on? Depuis plus de vingt ans, on a passé un temps incroyable à diaboliser, dénigrer, ridiculiser, cette horrible UDC, et cela avec l’appui enthousiaste, unilatéral et systématique de la part des médias. Les articles de presse qui présente l’UDC, ses dirigeants, tel ou tel leader, sous un angle négatif, voire détestable ou carrément «dangereux», se comptent par milliers, je dis bien des milliers! La détestation prend le dessus sur la volonté de comprendre et d’analyser, ce qui ouvrirait pourtant des éléments et propositions de solutions. Que la gauche se livre à ce jeu politique peut encore se comprendre, il s’agit même d’une tradition, celle du refus de voir les problèmes qui préoccupent réellement les citoyens ordinaires ou de les minimiser constamment parce qu’ils gênent leur bien-pensance ou leur idéologie aux promesses d’autant plus radieuses qu’elles sont contreproductives, voire dangereuses. Cela jusqu’à ce que ces problèmes deviennent tellement graves, à cause de l’ inaction, que l’on finit par être obligé de s’en saisir et prétendre alors que l’on va apporter les bonnes solutions, par opposition à celles évidemment fausses de l’UDC. A ce moment-là, constatant enfin la gravité des problèmes et surtout la fuite de leur propre électorat vers ces partis aux solutions radicales, trop radicales pour les bienpensants, on se constitue en rempart, si ce n’est pas en cordon sanitaire, contre ce qui est transformé en «extrême-droite», et que l’on a pourtant contribué à créer à force de nier ou de minimiser les problèmes.
La gauche sait tirer les marrons du feu et imposer son agenda à la droite
Le plus surprenant est certainement le fait que les forces politiques bourgeoises, de droite, se soient laissé contaminer et influencer par cette vision bien-pensante et politiquement correcte. C’est là un des plus grands coups de force politique de la gauche: avoir réussi à imposer son point de vue, sa vision du monde, sur bien des points essentiels, même à la droite. Au point qu’aujourd’hui, la gauche, tout en ne représentant pas plus de 20% de l’électorat, réussit très souvent à imposer son agenda à l’ensemble du monde politique, à gagner les élections , et même à obtenir la majorité dans des gouvernements locaux, cantonaux, dans nombre de grandes villes. Et, une fois au pouvoir, à engager des fonctionnaires en grand nombre qui contrôleront les appareils de l’Etat pendant plusieurs décennies, avec les conséquences que l’on sait sur les processus de décision.
La capacité de la droite à s’entredéchirer et à perdre semble sans limites
Pendant ce temps-là les partis de droite s’entredéchirent, sont incapables de faire front commun, même ponctuellement, sur des problèmes limités, afin d’emporter élections et majorités, ce qui serait pourtant très souvent possible. Que doit penser la base de l’électorat quand les détestations internes en arrivent au stade où les membres de tel PLR cantonal biffent 1500 fois leur propre candidate à l’exécutif urbain et laissent ainsi se former une majorité socialo-communiste à 4 contre1? A ces détestations internes et égoïsmes surdimensionnés, s’ajoute, last but not least, la détestation suprême, de l’UDC, ces nouveaux pouilleux infréquentables. Résultat des courses: la gauche se marre, parfois même ouvertement et publiquement. Mais l’effet sur une partie de l’électorat de bonne volonté est terrible, qui rejoint, en désespoir de cause, les partis les plus bruyants et qui s’érigent, eux, en acteurs déterminés à agir rapidement et efficacement, en un tournemain, voyons. Les électeurs ne se demandent même plus si l’action promise est réalisable; révolté on veut simplement autre chose. La gauche est déjà prête à crier à l’extrémisme, et la droite de se plaindre que des mouvements pourtant plutôt à droite ne votent pas au final, quand même et naturellement, pour elle. Nouvel avantage pour la gauche.
Pourquoi ne pas reconnaître que l’UDC a progressé parce qu’elle a posé de vrais problèmes auxquels une grande partie de la population est sensible et c’est peu dire, et qu’elle ne propose pas que des «mauvaises solutions», même si elles doivent être discutées et négociées. Mais la volonté d’agir est ici présente.
Ces problèmes que la population veut voir résolus?
Les problèmes fondamentaux soulevés par l’UDC sont légion: l’indépendance du pays, le patriotisme (dont d’autres se sont moqués pendant longtemps, avec quels effets? et que la gauche veut récupérer depuis qu’elle a compris son importance), l’immigration et le multiculturalisme(qui n’ont subitement plus seulement des «côtés positifs»), l’asile, l’école, qui ne remplit plus ses fonctions, le rappel qu’il n’y pas de social fort sans une économie forte, etc. A ce propos, un leitmotiv de la gauche réside dans l’exigence constante de plus de social, une exigence unilatérale, mais que, heureusement, même le peuple sait contenir Une question: ne devrait-on pas exiger d’un responsable politique socialiste d’avoir créé une entreprise et/ou des emplois avant d’entrer en politique, afin de mieux se rendre compte de ce que cela suppose. La critique est aisée, la création d’emplois moins. S’attribuer le beau rôle, une autre spécialité, de qui?
Mot d’ordre: rassembler pour gagner
En bref, en lieu et place de l’activité quotidienne et du sport national que représente la détestation systématique de l’UDC (je n’en suis pas membre mais aimerait revoir une droite élargie et conquérante reprendre la place prépondérante qui doit lui revenir en Suisse),on devrait, à droite, faire une priorité absolue de la mise sur pied de commissions de personnalités clairvoyantes, ouvertes et déterminées, à tous les niveaux , communal, cantonal et national, qui auraient pour tâche impérative de trouver des ententes ou des apparentements, même limités et partiels, afin de battre systématiquement et partout ou cela est possible la gauche; en gardant à l’esprit que la droite, au sens large, a toujours comporté à côté des composantes élitistes et privilégiées des composantes plus populaires et même gouailleuses. En plus, ces dernières composantes sont moins à gauche que jamais. Il est impardonnable pour l’avenir du pays, de plus en plus objet d’une socialisation à froid, de se complaire dans la détestation émotive et réflexe de «l’insupportable voisin», plutôt que d’œuvrer au rassemblement le plus large possible, qui seul permettra des victoires en cascade.Pour le bien du pays et de ceux qui ont tant donné pour lui, même en se privant de plus de vacances.
En tant qu’élu PLR s’étant réjoui des différentes défaites de l’UDC ou de ses poids lourds, que ce soit dans les parlements cantonaux ou au Conseil aux Etats (Blocher, Brunner, Amstuzt,…), je suis donc membre de cette droite irresponsable!
Je pense que différencier les partis politiques uniquement en tenant compte de l’axe gauche-droite est réducteur; il faut aussi prendre en compte l’axe progressiste/conservateur. Et pour ma part, de droite, mais progressiste, je me sens plus proche (ou moins éloigné) de la gauche que de l’UDC!
Vous citez le canton de Genève, mais pas celui de Vaud. Dans ce dernier, en prenant avec lui le boulet UDC, incapable de gagner une élection majoritaire, le PLR a laissé la majorité à la gauche. Alors qu’en s’associant avec les Verts Libéraux ou le PDC, une majorité de centre-droit serait peut-être en place maintenant !
En lieu et place de droite irresponsable, je préfère parler de droite courageuse, qui n’est pas prête à toutes les compromissions dans le seul but de conquérir le pouvoir.
Voilà un billet qui confirme mon précédent message,
Il est temps de voir la vérité en face, éclairages :
Les dangers imaginaires de l’extrême-droite plus populaire qu’extrème !
NOTE : je constate que les partis libéraux nés de la mondialisation ont faussé le jeu gauche droite. Pour moi, gauche et libéral sont semblables sur certains points.
MÉLANCHON, JUSQU’ À LA PARANOÏA……. (on avait bien entendu ses hurlements et Daniel le rouge n’est pas en reste) :
http://jean-marielebraud.hautetfort.com/archive/2012/04/05/melanchon-jusqu-a-la-paronoia.html
Le grand problème des professeurs est qu’on les voit très rarement dans le terrain et encore moins interroger les gens du terrain.Depuis trente ans sous déductions d’un intermède de deux ans,j’ai toujours revêtu un mandat électif,au Conseil communal de Lausanne et au Grand Conseil vaudois et en prime j’ai été réélu.
J’en ai vu passer des donneurs de leçons, des diseurs de bonne aventure, des génies de l’action politique aussi futés que les 5 millions de sélectionneurs de l’équipe suisse de foot buvant leur bière en regardant le match.
Ils ont tous disparus et c’est tant mieux parce qu’ils ne nous ont jamais fait gagner une élection.
Vomir sur le PLR c’est précisément l’erreur qu’a reconnu courageusement Yvan Perrin.
Mais je vous rassure, monsieur le professeur: il suffit que l’UDC ne se borne pas qu’à gagner des sièges mais planifie aussi des carrières politiques à venir pour que les choses s’arrangent au prochain coup.P-A Voiblet a été très bien entouré par le PLR et il a eu beaucoup de mérite à se lancer mais il n’y peut rien si dans son parti on préfère Bern au Canton de Vaud.
Ce n’est pas au divisionnaire Zeller que j’apprendrai les vertus de la planification en matière de commandement.
Les commentaires sur cet article sont très intéressants et témoignent d’une grande inquiétude. Souvent, il y a de la censure et c’est anormal.
“LE PS COMMET UNE GROSSE ERREUR SUR LA POLITIQUE MIGRATOIRE”
http://www.24heures.ch/mobile/comments/21886505/index.htmlhttp://www.tdg.ch/mobile/comments/21886505/index.html
http://www.tdg.ch/mobile/comments/21886505/index.html
Je pense que l’UDC n’est pas un parti d’extrême- droite, sauf si en opposition avec un parti libéral à la sauce verte ou radicale, que sais-je, de faux partis de droite, sans identité. Il est vrai que de nos jours, aimer son pays est une offense pour la gôche et les libéraux. Au lieu d'”extrême”, il faudrait dire “PATRIOTE”. On sait que les mondialistes veulent détruire les nations, il est temps de se réveiller!
Celà fait trop longtemps déjà qu’on cherche à éliminer et affaiblir notre parti par divers moyens…
Le national-socialisme de l’Allemagne nazie, ce n’était pas la Droite nationaliste et patriote.
Quand la gauche prend le pouvoir, elle rougit de plus en plus, la démocratie n’est plus et c’est la dictature communiste capitaliste, n’est-ce pas la vérité ?
Alors quand je vois les manifs haineuses de l’extrême-gauche et autres rebelles anticapitalistes, casseurs et anti-fascistes contre la Suisse, je me dis qu’ils n’aiment pas la majorité des gens d’ICI et veulent semer le chaos. ON NE VERRA JAMAIS des membres de notre parti faire celà, car il est responsable !
¤ DOSSIER : LA GAUCHE N’ ASSUME PAS SON PASSÉ HISTORIQUE !
http://jean-marielebraud.hautetfort.com/archive/2012/04/04/dossier-la-gauche-n-assume-pas-son-passe-historique.html
N.B. Celà fait un bon bout de temps que les Suisses et les bien intégrés se rendent compte que le parti socialiste ne se préoccupe plus que des problème des étrangers qui seront les électeurs de demain ? Comme en France, le social et le travail d’abord pour eux. C’est la discrimination… positive.
La droite n’est pas du tout irresponsable pour le coup. L’UDC est un parti qui joue sur la droits populaires de base (élections proportionnelles, initiatives et référendums) mais qui est souvent très mauvais dans la gestion gouvernementale. Tous les partis ont le souvenir de C.Blocher au Conseil Fédéral, des souvenirs impérissables tant son inefficacité et son manque de respect envers les institutions ont marqué les esprits. Pourquoi l’Entente s’allierait avec un tel électron libre, dont les déclarations et les actions sont à même de faire chuter les partis de droite dans les intentions de vote. Au moins avec les socialistes, qui rentrent dans le moule gouvernemental, il y a des oppositions idéologiques mais les rapports restent courtois, et les élus de gauche ont montré le respect qu’ils ont pour leurs fonctions.
Le rejet par la droite historique de l’UDC est aussi à comprendre dans un cadre plus spécifique à la Suisse Romande. Les partis de l’Entente ont une identité locale très forte. Les radicaux sont les pères de la révolution genevoise, de la laïcité et sont bienveillants sur le rôle de l’Etat. Les libéraux sont depuis longtemps liés à l’élite économique, ils ont des bastions traditionnels depuis de nombreuses années. Quant au PDC, il put compter très longtemps sur les conservateurs catholiques, et dans une moindre mesure sur les chrétiens-sociaux. L’UDC n’a pas d’assise historique à Genève, c’est un parti qui a apparu suite à la fascination de certaines personnes pour Christoph Blocher. Il n’a aucune tradition dans la politique genevoise, seul le nom du parti, qui fait penser tout de suite au tribun zurichois, permet de réaliser des scores tout à fait corrects. En tant que parti non-genevois, l’UDC n’a pas sa place dans l’Entente, qui reste la descendante de deux cents ans de vie politique genevoise.
Mais non c’est juste, la droite se détache d’un parti qui ne fait que perdre de la crédibilité, qui tourne en rond depuis 10 ans n’ayant qu’un sujet à la bouche et qui oublie de s’intéresser à tout le reste. La droite ne peux que gagner en se détachant d’une droite qui vire à l’extrême. La droite doit avoir de vrais arguments intelligents qui se base sur une vision globale de la société et qui ne fait pas constamment d’amalgame pour tromper la vision de la population. La droite ne peut qu’en ressortir plus forte et plus respectueuse de la démocratie.
Il est vrai que le succès de l’UDC repose pour beaucoup sur sa capacité de thématiser des problèmes qui sinon resteraient dans le corps mou d’un consensus non exprimé. Mais il faut aussi rappeler que les succès de l’UDC n’ont pas été si fantastiques que certains ne voudraient le croire ou le craindre.
Grâce à l’exercice de la démocratie directe il est possible de démontrer que l’opinion publique se comporte différemment de l’opinion publiée. Ainsi depuis 1990 sur 199 objets présentés à votation (référendums et initiatives) l’UDC a pu enregistrer 11 succès sur des objets qui lui tiennent à cœur (étrangers, Union Européenne, neutralité) et 16 échecs. D’autre part, malgré leur capacité à être élus dans les parlements, les représentants de l’UDC n’ont que peu de succès dans les élections aux gouvernements, que ce soit par suffrage direct ou indirect comme pour le Conseil fédéral. L’UDC mobilise l’attention sur des thèmes précis mais n’offre en fait pas de solution, c’est pourquoi elle ne gagne pas la confiance pour gouverner.
Même pour le plus gros parti de Suisse le bilan est donc mitigé. L’UDC n’est ni le monstre décrit par la bien-pensance de gauche, ni le modèle à suivre pour une droite libérale. Elle est un bel exemple de l’époque post-moderne : capitalisant sur la protestation et peu capable de rassembler sur des voies constructrices. Elle est maline mais manque d’intelligence.
La droite libérale devrait-elle s’inspirer des stratégies et méthodes UDC ? à force d’hésiter elle n’est plus capable de formuler ce à quoi elle aspire. Ne nous lamentons donc pas que pendant ce temps rouges et pastèques tirent les marrons du feu.
Les Suisses se méfient avec raison de l’homme providentiel, de son arogance et de sa volonté d’hégémonie.Les élections vaudoises de ce jour en sont une illustration. Il est bien compréhensible que tout électeur imprégné des vraies valeurs humaines et chretiennes qui ont fait la Suisse peut difficilement apporter son soutien aux propositions à l’empore-pièce de ce parti.
Feu le colonel divisionnaire vaudois – théologien et officier intructeur – avait coutume de dire à ses officiers: ” Lorsqu’on nage avec le courant, c’est agréable, ça va vite, mais c’est toujours à la descente!” Voter pour d’honorables et respectables personnalités d’un autre parti que le sien, c’est favoriser ce cancer de la démocratie. Lorsque ces honorables et respectables personnalités sont élues avec le concours de leurs adversaires politiques et qu’elles arrivent ainsi au pouvoir, elles oublient qui a permis leur élection et appliquent leur programme. Qui le leur reprocherait?
Bon le texte comporte quelques incohérences. La gauche ne représente que 20% à l’échelon national, mais dans les villes, ses électeurs représentent une proportion bien plus importante, raison pour laquelle elle accède facilement aux exécutifs communaux. Ensuite, j’admets tout à fait que l’immigration et la criminalité sont des problèmes. Mais je ne vois pas en quoi le patriotisme et l’indépendance du pays sont des problèmes. Il ne faut pas haïr son pays, mais après, pour certains la fierté de leur pays est très marquée, pour d’autres moins, car c’est la région ou le canton qui prime. Pour d’autres, c’est l’appartenance à d’autres catégories sociales qui priment. L’indépendance que j’appellerai isolationnisme n’est un problème que pour les durs de l’UDC. Quant à notre système de formation, il est bon: haut degré de formation tertiaire, système d’apprentissage pour bien insérer les jeunes pour les métiers plus manuels, accès assez ouvert aux études. Certes, il faudrait rehausser le niveau en orthographe notamment qui décline. Mais tout n’est pas si mauvais.
Exiger d’un socialiste qu’il est crée des emplois pour accéder à la politique, c’est comme exiger que les UDC se lient d’amitié avec des étrangers ou que les radicaux fassent un stage dans des foyers d’accueil pour miséreux, avant d’accéder à la députation.
Enfin, si le PDC ou le PLR refuse de s’allier à l’UDC, c’est peut-être aussi car ce parti est devenu trop différent des deux autres. Comme l’a dit Sarkozy, le clivage n’est plus entre gauche et droite, mais entre l’ouverture et la fermeture.
@ François Etienne, en fait de migrations, celà ne cesse de s’aggraver, d’autant plus que c’est imposé ! Il y a sans doute un projet pas très joyeux derrière celà.
¤ UNION EUROPÉENNE : une aide financière pour réinstaller les réfugiés en Europe !
[Merci de voir aussi les commentaires]
http://www.defrancisation.com/ue-une-aide-financiere-pour-reinstaller-les-refugies-dans-un-pays-voisin-du-leur/
Votre analyse est encore une fois très juste et je la partage. Cependant, j’ai deux points à souligner : Le premier est que L’UDC a été un peu trop loin dans l’expression et la communication i.e. certaines affiches. C’est la forme qui n’a pas du tout été appréciée par beaucoup de sensibles, pas forcément le contenu. Elle en paie le prix dans les élections majoritaire. Deuxièmement, c’est le centre bourgeois, plutôt que la gauche qui a divisé la droite ; ce centre bourgeois qui s’allie trop souvent avec la gauche dans une stratégie de survie désespérée à long terme. Ce centre bourgeois « bien-pensant » représenté par les Darbelley, Schwaller, Marty, Nereinck, Derder et plus récemment avec les partis Vert-Libéraux et le DBP, pardon le PDB…BDP…DDP !?!
C’est regrettable que la droite patriote a du mal à être unie. Mais ça viendra parce que c’est nécessaire. Mais je remarque que la gauche ne joue plus son vrai rôle pour le travail. Par contre la vraie droite tient a ses valeurs et elle a raison.
Pour affaiblir un parti, quoi de plus pervers que de le traiter de raciste voire de fasciste. En même temps, on insulte la majorité de la population. C’est le vieux principe de la chasse aux sorcières pour faire avancer l’oligarchie mondialiste capitaliste contre l’Etat de Droit des nations souveraines. Il est temps de se réveiller !
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Vous-avez-dit-raciste-11107.html
La politique globale est comparable à un Titanic en coulée lente. Les socialistes, Verts et autres illuminés par la bonté naturelle de l’Homme ne remarquent pas – ou pire le remarquent en se taisant – que les caissons étanches appelés Economie, Social, Sécurité, Immigration, Multicuturalisme, sont en train de se remplir insidieusement. Les capitaines endormis passent outre les messages avertissant l’arrivée d’îcebergs parmi lesquels la libre circulation et la mondialisation à outrance pointent leur cime à l’horizon.
L’UDC est un puissant avertisseur, trop sous-estimé, trop calomnié, trop marginalisé. Il est encore temps de ne plus négliger les signaux lancés, même s’ils sont parfois écrits sans talent. Les idées lancées sont cependant pertinentes.
Nier les réalités, c’est vraiment assurer quelques catastrophes …
Aux pertinentes réflexions de M. Windisch, je me permets d’ajouter deux choses.
1. Plutôt que les “problèmes” (nouveaux ou pas) que l’UDC oserait affronter au contraire des libéraux-radicaux, la première cause des succès de l’UDC au détriment des libéraux-radicaux me paraît être que l’UDC a simplement récupéré l’électorat conservateur, attaché à la neutralité armée de la Suisse, trahi par le délire europhile des libéraux-radicaux au début des années 90 (consécutivement à la chute du mur de Berlin et à la votation sur l’armée).
2. Plus profondément que les divisions de la droite, ce qui me paraît expliquer la force de la gauche, c’est que la démocratie moderne n’est pas neutre, c’est un régime intrinsèquement de gauche (“les valeurs de 1789, c’est-à-dire les valeurs de la gauche”, écrivait très justement Jacques Julliard dans le Nouvel Observateur du 22 janvier 1998). La gauche est tendanciellement plus forte que la droite parce que la gauche est plus cohérente que la droite avec les valeurs de la démocratie moderne (liberté, égalité), dont elle tire progressivement toutes les conséquences, alors que la droite, elle, s’arrête en chemin, sans pouvoir donner à cet arrêt une justification qui échappe totalement au soupçon d’un égoïsme de classe. Rappelons que l’extrême gauche était incarnée en 1830 par les libéraux et en 1848 par les radicaux… Les uns et les autres ne sont que d’anciennes gauches, devenues des “droites” seulement parce que dépassées par plus à gauche qu’elles : socialistes puis communistes. En bref, l’électeur suisse n’a le choix aujourd’hui qu’entre l’extrême gauche communiste, la gauche socialiste, la gauche modérée des libéraux-radicaux (et autres centristes) et la gauche très modérée de l’UDC.
J’espère que vous pardonnerez ces propos quelque peu iconoclastes…
J’ai énormément apprécié votre analyse, mais malheureusement comment la faire comprendre à la droite?… Il faudrait avoir un homme connaissant la stratégie, essayant tout comme vous de l’expliquer afin que la droite s’allie avec tous partis confondus ayant les mêmes idées. Je garde espoir que la sagesse sera une fois au rendez-vous, ceci pour le bien de notre pays. merci