Ainsi donc, les policiers vaudois vont (peut-être?) sursoir à leur menace de grève des amendes. Ils ont reçu un coup de téléphone du président du Conseil d’Etat Pascal Broulis qui leur a promis des renforts. Le syndicat des gendarmes et des inspecteurs de la Sûreté vaudoise «exige» - c’est comme cela que parlent les «serviteurs de l’Etat» - 30 postes de gendarmes et 20 pour la Sûreté, avec effet immédiat. Conciliant, le Château veut éviter l’affrontement à la veille d’élections où la majorité de droite est compromise. Pénurie d’effectifs, vraiment? Lors de la récente fugue en France d’une mère et sa fillette, disparues de Chexbres, une patrouille de deux enquêteurs vaudois a été dépêchée à Paris pour collaborer aux recherches. Pourquoi deux? Problèmes de traduction, l’accent vaudois étant mal compris au bord de la Seine? Problème de compagnie dans le TGV de Paris pour taper le carton? Mais tout est bien qui finit bien. Les deux femmes ont été retrouvées grâce au prompt renfort de la police vaudoise. (OG)
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