Asile: trop c’est trop

Uli Windisch
Rédacteur en chef
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Des problèmes minoritaires statistiquement peuvent devenir majeurs politiquement, prendre place au premier rang des préoccupations populaires et créer de graves tensions sociales et politiques, parfois très dangereuses. C’est le cas de l’asile depuis de nombreuses années.
Article republié à l’occasion de la Journée de l’Asile de la Radio suisse romande, 23 mai 2012

L’angélisme n’est pas mort, et le problème va en s’aggravant, alors même que certains  acteurs politico-médiatiques, surtout de gauche bien sûr, continuent  à minimiser le problème et à tenter de nous culpabiliser encore  au nom de toutes sortes de sentiments. L’angélisme, contrairement  à ce que prétendent certains, n’a pas non plus cédé sa place à plus de réalisme.
Soyons très clairs: le statut de réfugié est précieux, un acquis de notre vision du monde, de notre civilisation, ouverte, humanitaire et solidaire; une très grande majorité  de la population partage cette vision. Mais l’asile a été à ce point dénaturé, détourné et perverti qu’il est en train d’engendrer un mouvement général de ressentiment et de révolte.

Dire la réalité

Remède proposé? Comme à propos de tous les problèmes sociaux brûlants: dire la réalité, rien que la réalité. C’est cela que veut la population. Ensuite, agir de la manière la plus ferme et déterminée contre l’inacceptable et le faire savoir, eu égard notamment à la partie de la population suisse qui est elle-même confrontée  à des difficultés et des besoins de première nécessité.
Oui, il y a des personnes qui ont besoin de l’asile mais il est vrai aussi que la filière de l’asile est devenue l’une des voies choisie par ceux qui cherchent simplement du travail et un avenir meilleur dans un pays comme le nôtre, pays qui donne encore, par  son laxisme, une image d’eldorado. Il faut changer cette image par des signaux clairs et répétés.

Asile et criminalité

Ensuite, et c’est évidemment le pire, la voie de l’asile est devenue  une filière de la criminalité, et cette dernière n’est pas mineure; en fait elle est de plus en plus importante, organisée  et dangereuse. Et c’est le cas depuis longtemps.
Il est  d’ailleurs surprenant d’entendre  un Conseiller d’Etat genevois  parler à la radio, il y a quelques  jours, de «réfugiés» à propos d’un foyer  de demandeurs d’asile comprenant des personnes dont on ne sait  pas encore s’ils seront admis ou non comme réfugiés effectifs.
Pour ce qui est de la criminalité, la tradition est ancienne. Exemple: lorsque  le dernier dictateur  albanais communiste  a cédé, en 1990, après des semaines de manifestations dans toute l’ Europe , les manifestants ont crié victoire  et dansaient de contentement  partout à la ronde en voyant arriver  des milliers de «réfugiés» à travers la Méditerranée. En réalité, le dictateur, avant  d’être démis, avait ouvert les prisons; des milliers de criminels sont  arrivés. Ramiz Alia  a tout simplement réédité le coup de Castro à Cuba en 1980. Les vrais résistants avaient déjà été fusillés par centaines. Pour ainsi dire aucun média n’a alors parlé de cela, de peur d’attiser la xénophobie, notre maladie congénitale, comme chacun sait. Mais ces criminels sont toujours parmi nous et ont eu le temps de créer toutes sortes de filières criminelles et de rendre la vie quotidienne de plus en plus inquiétante et dangereuses, malgré une nouvelle fois, les nombreuses dénégations et minimisations  de nos bien-pensants («nous devenons un pays comme les autres»). D’autres filières criminelles se sont bien sûr  encore ajoutées à celles-là.

Les vrais réfugiés sont peu nombreux…

Ensuite, faut-il redire que très peu de requérants sont acceptés comme réfugiés, malgré, une nouvelle fois, les dénégations  systématiques, affectées, vertueuses de ceux  qui volent au secours du premier venu sans se soucier de ce qui il s’agit  en réalité.
Quelques chiffres. Dans toute l’Europe, en 2010, sur les 260'000 demandes d’asile, 75% ont été rejetées; en France, ce sont même 86% de rejets, cela en première instance. Un responsable  de l’asile en Suisse, congédié par l’actuelle ministre responsable, avait osé dire à propos des Nigérians que seuls quelques rares demandeurs avaient été acceptés sur plus d’un millier. Ah! ces vérités qu’il ne faut pas divulguer. Toujours par peur de la «xénophobie», pardon du «racisme» du peuple ?
La Suisse pourrait en accueillir bien davantage, entend-on constamment. En réalité, notre pays est parmi ceux qui reçoivent, proportionnellement, le plus de demandes, beaucoup plus (plus  de 20'000 en 2010; la France presque dix fois plus peuplée, a refusée 32'505 sur 37'620 décisions de première instance; l’Allemagne  a refusé 34'885 sur  45'310, etc, (chiffres: EcoInter View, Blog d’économie internationale).
Un hebdomadaire comme la Weltwoche  est un des rares journaux  à montrer régulièrement et sans gêne des cas d’abus scandaleux. Mais  il est «blochérisé», cela va de soi.

Pas d’aide économique sans reprises des faux réfugiés

La question des pays qui refusent de reprendre leurs  ressortissants. La Suisse  n’ose pas lier son aide à la coopération  économique à la  reprise des faux réfugiés. Cette fois j’utilise le terme, puisque c’est la réalité.
Le coût du traitement de ces requérants dont la très large majorité n’en sont pas? On a entendu les chiffres les plus divers, sans doute souvent dans le sens, ici aussi, de la minimisation. Parfois c’est un milliard , parfois 2 milliards ou plus encore. Des centaines de personnes sont  affectées à ce travail de tri. En France avec un taux de rejets beaucoup plus élevé, les frais sont nettement moins élevés. Pourquoi ?

Les autres pays en exemples ?

Certains  viennent  néanmoins nous dire qu’il faudrait engager plus de personnel pour décider plus rapidement, en signalant l’exemple de la Hollande qui fait appel à un pool de «600 à 700 avocats», et l’organisation qui y correspond à l’OSAR suisse  compte  600 collaborateurs.(D.Graf , Le Temps 23.1.2012).Modèle à suivre ?

Les médias : minimisation et culpabilisation

Du côté des médias, la tradition de la minimisation est elle aussi longue, de même que la volonté de culpabiliser la population, au nom d’une conscience  morale et d’une générosité supérieure de la part de journalistes modèles et exemplaires, évidemment.
Quelques exemples rapides, puisqu’il  va de soi que nous exagérons. Le Parlement veut prendre des mesures afin de tenter de limiter  les abus: le journal Le Temps (16.03.2005) commente  et se gausse: «la barque est vide».  Quelque jours plus  tard (21.03.2005): «La loi sur l’asile devient une loi contre l’asile».Un autre journaliste: l’asile  ne pose même pas de problème majeur car les chiffres n’ont jamais été aussi bas »(Tribune de Genève 19-20.3.2005).
Malgré l’aggravation de la situation, le ton ironisant, persifleur, moralisant et donneur de leçon se perpétue.

La Suisse dupée ?

Le Temps (04.02.2012) parle des Tunisiens  qui sont  arrivés  après la libération du pays - il faut espérer qu’il s’agit  bien d’une libération - et qui posent bien des problèmes dans plusieurs endroits de notre pays, comme  étant «simplement à la recherche d’un avenir meilleur». Et s’il y avait là de nouveau une situation semblable, en partie en tout cas,  à celle de la «libération» d’autres pays , avec ouverture des prisons, etc. Scandaleux de poser ce genre de problème ? Dans ce journal on préfère  parler de «réflexes égoïstes» des cantons, devant les réticences de ces derniers. Bref, comme il se doit, c’est la Suisse et les Suisses qui sont soit incompétents ou  coupables.

Alors que faire?

La solution n’est évidemment pas simple. Mais la Suisse doit à coup sûr donner une autre image d’elle-même; montrer que nous ne sommes pas une passoire  qui peut accueillir toute la misère et tous les espoirs du monde. Recréer une image, d’une part, d’ouverture et de générosité, mais sans naïveté, et, d’autre part, de grande fermeté. Quand s’arrêtera la tendance à l’autoflagellation et à la culpabilisation? Osons-nous encore être fermes et durs quand il le faut, ne serait-ce que par respect  pour nos propres citoyens dans la difficulté, et ce n’est pas une image. Sinon le risque d’un retour à des actes violents (foyers de requérants incendiés, etc) et à des durcissements politiques, qui ne pourront que renforcer certains partis politiques pourtant tant honnis, constitue une probabilité non négligeable.
L’annonce d’un moratoire serait-il totalement impossible? On aime tellement les moratoires quand on n’ose pas décider. Ce serait en tout cas un signe fort et qui laisserait un peu de temps pour tenter de mieux maîtriser la situation. Les règles internationales sont une chose,  mais lorsqu’elles entraînent de sérieux troubles politiques, on doit pouvoir les adapter, car il n’est pas acceptable qu’une population entière souffre d’abus scandaleux, d’une insécurité bien réelle et croissante et d’une détérioration générale du climat politique.

24 commentaires

  1. Posté par Christophe Jaccard le

    Cet article a le mérite de s’inscrire entre deux points de vue classiques sur le phénomène de l’asile, à savoir entre l'”angélisme” et la condamnation. Il existe heureusement entre ces deux extrêmes un débat possible, dans lequel il s’agit d’amener autant que possible le plus d’éléments objectifs pour analyser ce phénomène complexe. Oui, les abus existent, tout comme la criminalité et les réseaux qui y contribuent. Oui, la Suisse rendrait probablement service à de nombreux requérants si elle pouvait raccourcir drastiquement ses procédures d’asile. Et c’est là que tout se complique, comme d’hab’, lorsqu’il s’agit de trouver des solutions concrètes à un problème complexe. Car disons-le tout-de-suite: la récente révision de la LASi adoptée par le Conseil national élude plus de problèmes qu’elle n’en résout réellement. Couper l’aide sociale aux requérants et tous les mettre à l’aide d’urgence? Mais oui, bravo! L’effet assuré d’une telle mesure sera un peu la même qu’avec la dernière révision de la loi sur le chômage: on sort les gens des statistiques (dans ce cas précis, les chômeurs qui n’ont plus d’autre choix que de recourir à l’aide sociale s’ils n’ont pas réussi à trouver un emploi), et les requérants – pour qui les cantons ne pourront logiquement plus offrir de programmes de formation – recoureront ainsi de manière presque logique au travail au noir et à la criminalité. C’est ce qui s’appelle mettre la charrue avant les boeufs, et cette démarche est tout sauf économique…

  2. Posté par Antonio Giovanni le

    Nous sommes devenu la maison Bidermann des incendiaires de Frisch; on se refuse à voir le danger par lâcheté, par confort intellectuel, par peur du qu’en-dira-t-on; nous y sommes, et les incendiaire, eux, vont et viennent dans le monde entier plus librement que vous et moi dans notre propre ville; “Mais on est allé tellement loin dans la garantie des droits des criminels que c’est parfois au détriment de l’efficacité et de la protection des victimes. Nous avons d’ailleurs le même problème avec certains Gitans” [DeQuattro]; le National, peuplé de juristes qui jamais n’ont été agressés, a encore du travail, s’il veut réellement protéger, ainsi que chacun de ses membres en a fait le serment solennel, le citoyen suisse et ses biens; à moins que ce ne soit plus et de loin pas, sa priorité; “…élisez-moi, je m’occuperai du reste..”

  3. Enfin un organe qui a du plomb dans ses dires.Que faut il penser du prochain vote avec Maudet comme seule possibilité électorale?Et pérons qu’en cas d’élection il fasse de l’ordre dans cette chienlit…

  4. Posté par Livia Varju le

    Cher Professeur Windisch,
    Je voulais seulement m’excuser pour ma manque d’accents. Je suis ecrivaine anglaise, donc j’ai un systeme et un clavier anglais-internationale.

  5. Posté par Livia Varju le

    Excellent article, merci! La situation en Suisse devient insupportable et beaucoup de gens se demandent où aller pour échapper de ce beau pays qui est en train de descendre vers le chaos totale,d’echapper de cette peur d’etre vole, agresse jour et nuit.
    Les Conventions sur les Refugies etaient etablies pour acceuillir les refugies de l’Europe centrale et l’Europe de l’est apres la deuxieme guerre mondiale, et non pas pour accueillir les migrants de tous les continents. Il faut reviser ces Conventions pour que les refugies soient accueillis dans leurs region. J’ai lu une estimation du nombre de migrants qui sont arrives en Europe en 2011, et c’etait un million et demi! Tout a fait possible, en effet le nombre est probablement plus grand comme 550,000 sont arrives dans le seul pays du Royaume Uni. L’Europe, et surtout la Suisse, est en train de devenir un pays du tiers monde, avec les mendiants, la criminalite et les decheta partout. Depuis des annees chaque second en Suisse un metre carre de sol est betonne. Il n’y a pas de logement, on a beaucoup de chomeurs, mais les gens continuent d’arriver en toujours plus grands nombres. Pas etonnant quand on se rend compte qu’en 1960 on etait 3 milliards sur Terre et maintenant on est 7 milliards! Un quart de l’humanite vive dans la pauvrete et injustice, mais on ne peut pas les acueillir tous en Europe. Il faut aider les pays pauvres avec de projets de developpement qui sont lies a que les pays reprennent leurs ressortissants criminels. Mark Steyn a ecrit un livre, “Europe is Finished” (l’Europe est Fini) et ca a cause de nos lois humanitaires trop genereuses et stupides.
    Quant a tous les criminels Albanais, pourquoi on les a permit de rester? Pourquoi la Gauche veux que les criminels etrangers peuvent rester ici? Insense. Blocher et UDC sont les uniques qui osent etre courageux. Quant aux centaines de milliers de Tunisiens qui sont partis vers l’Europe apres la victoire de la Revolution, evidemment ils sont du cote de Ben Ali ou autrement, ils sont simplement de migrants. Il faut refuser ce genre de migrant a la frontiere. D’ailleurs, il faut criminaliser le manque de papiers d’identite.

  6. Posté par Jean-Paul Costantini le

    Madame Oberson, je ne partage pas toutes les idées de l’UDC, c’est la raison pour laquelle j’ai mentionné quelques exagérations…..

  7. Posté par Gillioz Charles-Albert le

    Il est un fait indéniable:
    La Suisse a reçu près de 37000 demandes d’asile en 2010 alors que dans un même temps la France en a reçu près de 41000 (sans enfants) dans la même année alors que nous représentons le 1/10 de la population française.

  8. Posté par Marie-France Oberson le

    Monsieur Reymond, je crois avoir vu la même émission que vous. Ce doit être “Mise au point” d’il y a 2 ou 3 semaines en arrière : “Les frontaliers au front”
    Très très bonne émission. De nombreux frontaliers osent dire “au grand jour” qu’ils adhèrent au FN, beaucoup étaient PS….

  9. Posté par conrad hausmann le

    Le soir à la rue du Stand, un Africain me demande: do you want haschish ? Et ils sont là paisiblement installés vers l’usine “culturelle”… pendant que des fonctionnaires contrôlent les dates des yogourts dans un magasin… et d’autres verbalisent des voitures mal garées. Visiblement Genève a d’autres priorités que la lutte contre la drogue.

  10. Posté par Olivier Pitteloud le

    Entièrement d’accord avec les deux commentaires précédents : un problème que nous avons actuellement est que le premier parti de Suisse est diabolisé parce qu’il dérange. Ils sont peu diplomatiques mais en attendant ils posent les bonnes questions, questions que les “bons” partis bien pensants ignorent !

    Quand on arrêtera de juger de la qualité d’une idée à la tête de celui ou celle qui l’a émise, le pays ira mieux.

  11. Posté par Pierre-Henri Reymond le

    J’ai vu et enregistré le récent discours de Marine le Pen à Strassbourg. Clair et pertinent. Elle sort du lot. Vu aussi une émission de la TSR sur les adhésions au FN dans une région de France. Des militants de qualité, tenant des propos intelligents. La commentatrice n’a pourtant pas manqué de qualifier “d’extrême droite” le FN. A se demander si cette qualification n’est pas une incitation à la haine!

  12. Posté par Marie-France Oberson le

    Mais M. Costantini, l’UDC ne fait rien d’autre que de dire ce que vous dites vous-même! Et ce depuis longtemps!
    Pourquoi toujours vouloir se ménager une porte de sortie quand on parle de l’UDC et que l’on est d’accord avec elle sur tel ou tel point?
    L’UDC n’exagère pas , elle dit les choses un peu plus fort que d’autres, parce que jusqu’à présent personne ne l’a écoutée, on l’a même jetée aux gémonies pour avoir dit et répété qu’il fait jour à midi! Si elle avait été entendue et écoutée, elle n’aurait pas besoin de taper sur la table pour se faire entendre!

  13. Posté par Jean-Paul Costantini le

    On ne peut pas accepter des réfugiés économiques, dealers, par exemple, auxquels on donne le logement, la nourriture, de l’argent de poche… En plus, certains désirent imposer leur point de vue et leur religion; ils souhaiteraient que nous vivions comme eux et non le contraire. En premier lieu, ils devraient être obligés de travailler et, même si l’UDC exagère quelque peu, on devrait être impitoyable avec les délinquants. Il faut les renvoyer définitivement et pour ce faire, exiger un document biométrique qui les empêcherait de revenir. On pourrait alors faciliter l’intégration de ceux qui en sont dignes.

  14. Posté par Lucien Chamla le

    Suite à un article paru sur votre site, j’ai acheté le livre sur Dubaï. Il parle de manière franche des problèmes de l’immigration à Dubaï. Les immigrés aux Emirats sont traités comme des bêtes de somme. En Occident on les accueille avec beaucoup d’humanité et on accepte tous leurs travers. On ne leur demande même pas de s’adapter au pays, ils peuvent continuer à vivre comme ils le désirent et sans travailler. Une vraie tare.

  15. Posté par Pierre-Henri Reymond le

    D’abord saluer les commentaires qui précédent. Puis relire “Le camp des saints”, de Jean Raspail, récemment réédité. Que faire ensuite? Affirmer chaque jour et en toute occasion ma détestation de la tyrannie du bien, mon racisme et ma xénophobie! Jamais je ne me laisserai imposer l’amour de l’autre! Mais quel antiraciste à dit, dans un ascenseur et à une personne (mâle) de couleur, que son sourire, beau comme un lever de soleil à Capri, Chandernagor, Aquapulco est enthousiasmant. Je puis vous en raconter des tonnes! Dire bonjour, s’il vous plaît et merci en serbe, allemand, espagnol, italien, hébreu. Fredonner des chants monténégrins, turcs, et même l’hymne japonais. Et je réserve un accueil ferme à celui qui veut me donner des leçons! Car on peut faire de la bienfaisance son fonds de commerce sans la moindre once d’amour.

  16. Posté par vaucher Anita le

    je suis une fidèle lectrice de Weltwoche et je me réjouis de trouver enfin un media en suisse romande qui oppose les medias trop politiquement correctes et définitivement gauches.

  17. Posté par ROMELLI Massimo le

    Bravo.
    Il faut contrecarrer le dictat de l’élite bien pensante de gauche et parfois du centre.
    Il en va de notre démocratie . Je ne serais me satisfaire d’un nivellement par le bas auquel la majorité de la presse se délecte et une partie de nos politiciens trouvent normale.
    Félicitations et continuez comça.

  18. Posté par ROMELLI Massimo le

    Bravo, bravo, bravo.
    Être objectif n’est pas être xénophobe ni blocherien.
    Votre journal est une goutte d’eau nécessaire au milieu de tant d’hypocrisie “bienpensante”.
    J’espère que cela puisse prendre de l’ampleur efin qu’on puisse appeler un chat un chat sans se faire traiter de tous les mots.
    Félicitations.

  19. Posté par J. Sumi le

    J’aimerais souligner la pertinence du commentaire de François Etienne auquel je souscris sur toute la ligne. Et bravo encore à l’équipe qui est à l’initiative de ce journal on-line. J’ai relevé l’arrogance du présentateur du JT lors de l’interview de Uli Windisch. La nécessité dans une démocratie d’une pluralité de la presse n’intéressait pas le journaliste. Tout ce qu’il voulait savoir était si Blocher appuyait le projet financièrement. Le fait que le journal de gauche “Libération” soit financé par le groupe Rothschild ne le dérange apparemment nullement.

  20. Posté par François Etienne le

    ‘Dire la vérité’ … Voilà le point essentiel de cette chronique. La mondialisation aidant, le concept de requérant d’asile accordé à l’opprimé et/ou torturé pour motif politique, est totalement frelaté. Nous vivons une immigration économique des damnés de la Terre, au surplus exploités par une mafia criminelle, les passeurs, d’une part, et les patrons-voyous, d’autre part.

    La Suisse a urgemment besoin d’une politique de droite dénonçant la perfidie de cet asile totalement bidon. Accordons aux mots leur juste valeur. Que les Tunisiens (notamment) demeurent en Tunisie ! Ces hordes ne se limitent pas seulement à l’exigence nourricière : elles tentent d’imposer ici leurs moeurs incompatibles avec un Occident moderne, libre.

    Mais ATTENTION, ce même Occident doit très rapidement et drastiquement stopper son impérialisme scandaleux vis-à-vis des peuples tiers-mondialistes : les vacances de 5 jours tout compris à CHF 500.00 à Djerba constituent une honte, une ignominie envers ces peuples soumis, muselés, contraints à sourire de force à ce tourisme débile qui cherche un prix alors que l’indigène ne fait que survivre. Vacanciers débridés et méprisables, complices des maux que vous dénoncez, payez le juste prix pour que ces peuples soient fiers du revenu issu d’un travail correctement payé. Arrêtez de jouir à crédit. Bannissez ce low-cost visant à dévaloriser de la chair humaine au seul profit de votre budget. Ne faites pas à autrui ce que vous détestez pour vous-même !

  21. Posté par Olivier Pitteloud le

    Tout à fait d’accord : il faut tout faire pour se libérer de cette angélisme dérangeant et de la prétendue “tradition humanitaire suisse” qu’on nous balance à la figure à chaque fois qu’on essaye de faire remarquer qu’il y a des abus dans la politique d’asile. M. Levrat a récemment enlevé ses oeillères et enfin vu qu’il y a un vrai problème dans ce domaine, que ce n’est pas juste un thème politique du parti agrarien … C’est un bon début, il ne reste plus qu’à le faire admettre aux partis et on pourra commencer à chercher une solution.

  22. Posté par Noël Cramer le

    Je vous remercie de parler du problème des demandeurs d’asile sans dissimulation idéologique. Ce que vous dites est une évidence depuis de nombreuses années. Lorsque j’étais étudiant à Zurich dans les années 1960, je fréquentais les milieux turcs (né en Turquie, je parle un peu cette langue), et à cette époque déjà la demande d’asile était souvent évoquée comme tactique d’immigration. Et, en ce qui concerne l’angélisme, je pense à l’affaire des fonds Juifs en déshérence d’il y a quelques années. Dans ce contexte, mon beau père avait été cité dans le rapport Bergier pour “collaboration avec une puissance étrangère”. C’était vrai – il collaborait avec une filière qui rapatriait des aviateurs anglais et américains tombés en territoire occupé par l’Allemagne. De nombreux juifs en ont aussi bénéficié. Des remerciements lui ont été adressés par le Général de Gaulle et le Maréchal Montgomery, ainsi que par l’US Air Force. Mais, dans le rapport genevois préparé par Catherine Santschi, il est cité comme “collaborateur avec le 3e Reich” ! C’était évidemment politiquement plus correct d’interpréter ainsi le terme ambigu de “puissance étrangère” ! Il ne nous a malheureusement pas été possible de faire rectifier cette erreur dans le document publié….

  23. Posté par Uli Windisch le

    Merci Monsieur, pas de crainte, Philippe Barraud est l’un des 3 membres de notre Comité de rédaction.Si vous allez sur Qui sommes-nous ? vous verrez

  24. Posté par Jacky Brouze le

    Oui, oui, oui, mille fois oui Monsieur Windisch !
    La Suisse actuelle me fait honte au point que je songe à la quitter pour un pays aux dirigeants et médias moins stupides (pour autant que cela existe). Elle accumule les “balles dans le pied” en créant un biotope à délinquence et, de la même main, s’auto-censure tout moyen légal efficace de contrer la dérive. Après avoir été un modèle à suivre, la Suisse est maintenant sur bien des points (relatifs à la vie de tous les jours du simple citoyen que je suis) le modèle à fuir ! La parfaite illustration du pire.
    Après Commentaires.ch de M.Barraud, la naissance de votre journal me redonne quelque espoir … mais il y a du chemin à faire …
    Et au passage, merci à Mme Jacqueline de Quattro d’appeler un chat, un chat (article à lire sur Commentaires.ch, vous ne m’en voudrez pas d’envoyer quelques lecteurs aller voir la “concurrence” … ou plutôt la convergence dans ce cas).
    Bonne journée.

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