L’émission d’Infra-Rouge du 20 mars dernier consacrée à l’adoption par des couples de même sexe a mis en évidence le vrai scandale du marché d’enfants auquel se livrent certains milieux homosexuels – j’insiste «certain » seulement – afin de satisfaire un ego malade…
Deux preuves parfaitement claires? Une des participantes à l’émission avoue que sa partenaire enregistrée et elle, désireuses chacune d’avoir un enfant qu’elles pourraient ensuite essayer d’adopter réciproquement en réclamant la modification du droit suisse, se sont rendues à l’étranger pour se faire inséminer artificiellement par le sperme d’un donneur inconnu.
Ce comportement correspond aux faits suivants :
1. Les intéressées violent la loi suisse qui interdit la procréation médicalement assistée tant aux femmes seules qu’aux femmes en partenariat enregistré. Pour violer la loi suisse, elles se rendent à l’étranger. S’il s’agissait de la fuite à l’étranger pour violer une loi fiscale, on entendrait déjà les cris indignés des moralisateurs, mais comme il ne s’agit « que » de la violation d’une loi protégeant les enfants, on ne va pas se laisser troubler. Un enfant n’est vraiment qu’un enfant!
2. Les intéressées privent volontairement leur enfant non seulement du droit d’avoir un père, mais en plus du droit fondamental reconnu par le droit européen et suisse de connaître ses origines, puisque le donneur de sperme est volontairement inconnu. Personnellement, je qualifie sans hésiter cette conduite de criminelle. Et je pèse mes mots. Fabriquer biologiquement un enfant pour satisfaire ses envies de couple de même sexe sans hésiter à priver cet enfant de ses droits les plus fondamentaux, cela équivaut largement à un crime contre l’humanité.
Une deuxième preuve m’est livrée par courriel après l’émission, par une personne qui signe Alexis et écrit ce qui suit: «Madame Sandoz, J’ai suivi avec attention l’émission d’infrarouge ce soir et votre position m’a choqué… Je suis moi-même homosexuel… Deux amies en couple (deux femmes vivant ensemble) m’ont demandé d’être le père de leur enfant et nous avons procédé à une insémination à la maison (sans une quelconque aide médicale), qui a très bien fonctionné puisque notre fille est née en janvier 2011 et un deuxième enfant est en cours. Ces deux femmes ont justement voulu procéder ainsi pour que le père soit connu de l’enfant et que je sois présent lors du développement de l’enfant, même si l’enfant vivra avec les mamans. La situation est maintenant très claire et cela fonctionne merveilleusement. Il se trouve qu’actuellement, la maman «sociale» n’a aucun droit sur cette enfant…»
"Quelle s'achète une poupée!"
Ma seule réponse est simple: «puisque vous êtes le père de cette enfant, reconnaissez-la à l’état civil, assumez vos responsabilités de père que vous avez voulu être et cette enfant aura une pleine et entière protection financière, parentale etc… et dans un milieu plein d’affection avec sa mère, vos visites et l’amie de sa mère. Quant à la compagne de la mère qui se désole de n’avoir «aucun droit sur l’enfant», qu’elle s’achète une poupée sur laquelle elle aura tous les droits et qu’elle ne confonde pas un enfant avec un objet que l’on peut se procurer pour satisfaire son ego».
Ces deux exemples montrent malheureusement à l’envi combien nos conseillers fédéraux et nos parlementaires sont tombés dans un piège sentimentalo-rudimentaire en croyant que permettre l’adoption de l’enfant du partenaire « protégerait » l’enfant. En réalité, cela favoriserait la pire des atteintes aux droits de l’homme, soit «le mépris de l’enfant» et son instrumentalisation dans un intérêt purement narcissique.
Je l’ai dit et je le répète, s’il s’agit de trouver une protection de l’enfant en cas de décès de son parent vivant en partenariat enregistré, il suffit que le législateur élabore quelques règles de nature financière et successorale. Il n’y a aucune nécessité de permettre une adoption qui ne sert que l’ego maladif de certains (j’insiste encore, certains, pas tous) couples de même sexe.
Monsieur Bernasconi montre-t-il son vrai visage en voyant une diabolisation haineuse dans le propos de Madame Sandoz? Et Madame Dupont, en y voyant de la méchanceté? Le temps me manque pour analyser chaque propos en profondeur. Mais l’impression domine, selon laquelle vos critiques témoingent contre vous que vous vous défausser de votre propre hunmanité! Karim est horrifié et stupéfait par “des idées d’un autre àge”? Demain le soleil se lèvera à l’ouest! Et les narcissses ne pousseront plus! Ceci dit, j’ai vu quelques arguments pertinents dans vos propos. Il est regretable qu’ils soient dévalués par vos jugements! Péremptoires! Ceci dit je vous épargne ce que certaines oreilles s’offusquerait d’entendre! Une description crue de ce que leurs porteurs font!
Toute espèce a l’instinct primordial de vouloir perpétuer la vie. L’attirance envers des personnes du même sexe rien ne retire à cela. Par contre, considérer perpétuer la vie anormal est une aberration en soi.
Dans son pamphlet, Madame Sandoz a des propos scandaleux envers les homosexuels qui souhaitent avoir des enfants: ils sont dotés d’un ego malade, ont une conduite criminelle, commettent un crime contre l’humanité (les Syriens apprécieront!), font preuve de narcissisme et évidemment, un tel acte correspond à la pire violation des droits de l’homme (encore une fois, tous les persécutés de la planète apprécieront). Mme Sandoz montre son vrai visage en diabolisant pareillement et haineusement les homosexuels. Elle était déjà opposée déjà au partenariat enregistré en raison de l’hypothétique évolution du droit vers l’adoption. Je ne comprends pas qu’une femme aussi incompétente ait pu siéger au Conseil national. Imaginez que nos autorités votent tous en fonction de l’évolution hypothétique du droit. Mais il s’agissait évidemment d’une stratégie pour dire non à toute avancée des droits envers les homosexuels (y compris une misérable sécurité juridique des couples). Avec un raisonnement aussi médiocre, elle se serait opposée à la dépénalisation de l’homosexualité en 1943 en raison d’une possible évolution du droit.
Ensuite, elle naturalise une différence ontologique des homosexuelles. Désirer avoir un enfant est un acte égoïste ou non selon les points de vue. Mais il ne le devient pas parce que le parent est homosexuel, alors qu’il ne l’est pas quant il est hétérosexuel. Ce genre de raisonnement n’ont aucun sens. Mais Mme Sandoz fait preuve d’une faiblesse de raisonnement, comme en témoigne ses “chroniques” dans le Temps où elle nous fait plein de théories naïves sur la démocratie.
Se présentant comme la garante de ce qui est bien pour l’enfant, elle s’oppose à tout droit d’avoir un enfant imposé à une seule et unique minorité. Elle-même homophobe, elle se scandalise de l’homophobie que pourrait subir l’enfant (mais quelle hypocrisie!). Faut-il aussi interdire d’avoir des enfants aux pauvres, laides, personnes de couleur, personnes de religion minoritaires en raison des difficultés que pourrait subir l’enfant en raison de comportements homophobes (eux criminels)? Si Mme Sandoz avait une cohérence, elle prétendrait que l’enfant doit être réservé à l’ homme riche beau intelligent hétérosexuel et blanc.
Alors que toute la classe politique exceptée la minoritaire gauche a une attitude complaisante envers les personnes qui fraudent le fisc et donc vole leur compatriote, elle inverse l’argumentaire. On crierait au scandale quand on fraude le fisc. La différence, c’est que voler ces compatriotes est illégale et moralement condamnables car ce comportement se répercute négativement sur tous les autres citoyens. Mais il n’y a rien d’illégal à se rendre dans un autre pays pour bénéficier des droits égaux que des gouvernements plus éclairés ont accordé à tous leurs citoyens. A son retour en Suisse, le citoyen ne sera pas envoyé en prison! Encore une fois, Mme Sandoz fait des amalgames douteux sur deux réalités qui n’ont rien à voir.
Enfin, une recherche a montré que les enfants les plus équilibrés étaient ceux élevés par deux femmes (donc mieux que deux hommes et une femme et un homme). Donc si Mme Sandoz avait de la cohérence, elle défendrait uniquement le modèle deux femmes (mais comme indiqué plus haut, elle n’en a aucune). Voilà le site: http://yagg.com/2010/06/10/les-meres-lesbiennes-seraient-de-meilleurs-parents/
Au lieu de juger pareillement et pointer du doigt tous ce que l’Autre ne fait de pas bien, il vaudrait mieux faire le bien autour de soi, balayer devant sa porte (elle a des enfants aussi). Quant au narcissisme, quelqu’un qui s’extrait pareillement de sa destinée de ménagère (à l’époque) pour faire professeur de droit à l’université doit nécessairement être doté d’un narcissisme démesuré. En gros, nous avons aussi notre Thatcher, mais une Thatcher sans talent, cohérence ni intelligence, donc une médiocre Thatcher.
Madame Sandoz,
Merci pour défendre avec des arguments rationnels et logiques l’idée que nous vivons sous le “rule of the law” de la loi, comme M. Frederik A. Hayek enseignait dans sa “Constitution de la liberté”. Il n’est tout simplement pas question que le législateur crée des normes de droit positif qui contredisent et dénaturent totalement les principes juridiques et les coutumes d’un pays. Dans trente ans, notre société, rongée par le déclin, n’aura plus à se soucier des caprices de groupes minoritaires qui ne prennent en compte que leur insatiable nombrilisme.
Et cela n’a rien à voir avec le respect que tout un chacun doit aux autres, homosexuels compris, parce que depuis bien de siècles, cela se sait et se pratique sans scandale dans les meilleures familles.
Oui, Madame Sandoz, “Quelle s’achète une poupée!”.
Faudrait savoir Mechala, dans une phrase vous indiquez vous questionner sur l’utilité des lois, et dans une autre vous menacez de poursuites pénales. Respirez un bon coup par le nez et décidez-vous, sinon le bug par dissonance cognitive vous guette.
Je suis tout simplement stupéfait et horrifié par un tel discours et un tel langage. Mme Sandoz, il apparaît clairement que vos idées font partie d’un autre âge et je vous prie de bien vouloir comprendre qu’elles choquent aujourd’hui une majorité de nos concitoyens. Je tiens à vous répondre point par point.
1. Vous parlez d’illégalité pour l’insémination à l’étranger. C’est vrai qu’avec les lois actuelles, un tel acte est considéré comme illégal. Ce qui n’empêche pas de se questionner sur l’utilité d’une telle loi. Rappelons qu’à une certaine époque, les femmes ayant recours à l’avortement à l’étranger étaient également considérées comme “criminelles” et donc passibles d’amende voire de prison. Si nous devions rester sur de tels acquis, nos sociétés n’auraient sûrement pas franchi le stade du Moyen-Âge.
2. Vous vous positionnez clairement contre l’éducation d’un enfant par une famille homoparentale, considérant que cela prive l’enfant d’un droit fondamental. Vous préférez sans doute qu’un enfant soit élevé par un couple hétérosexuel violent et maltraitant. Personnellement, j’ai grandi jusqu’à mes 7 ans avec mon père et ma mère. Ils se battaient sans arrêt, criaient, j’ai assisté à des scènes que je ne souhaite à personne. Ils ont fini par divorcer. Faudrait-il condamner le divorce parce qu’il prive de l’enfant son père ou sa mère? Est-il réellement plus “sain” qu’un enfant soit élevé par un père violent et une mère alcoolique par exemple, plutôt qu’il soit confié à un couple homosexuel stable qui saura lui donner un équilibre?
3. “qu’elle s’achète une poupée”: ces propos sont d’une violence que vous ne semblez pas imaginer. Ils révèlent une incroyable homophobie de votre part. Vous n’imaginez pas le désespoir de centaines de couples homosexuels qui aimeraient pouvoir, comme les hétérosexuels, adopter un enfant et que les droits des deux parents adoptifs soient reconnus. Et il ne s’agit pas là de satisfaire un ego que vous dites “malade” (pourquoi malade? parce qu’homosexuel? Vous êtes à deux doigts d’être passible de poursuites pour homophobie madame), il s’agit simplement d’élaborer un projet de vie, de famille, comme tout à chacun peut y penser. De pouvoir vivre avec la personne que l’on aime, et élever des enfants avec elle. Vous suggérez à cette femme d’acheter une poupée? Moi je vous suggère de revoir votre discours, de relire la déclaration universelle des droits de l’homme et peut-être aussi de vous acheter un punching-ball afin de défouler votre violence sur autre chose que sur des hommes et des femmes qui cherchent simplement à avoir les mêmes droits que tout le monde, puisqu’ils ont les mêmes devoirs…
PERSONNE N’A DROIT A LA POSSESSION D’UN ENFANT ! Les droits suivent les devoirs. De manière pernicieuse, la société civile et son organisation sont de plus en plus contraintes à avaliser les déviances de groupes minoritaires qui veulent imposer leurs vues à la majorité.
Appelons un chat, un chat … L’homosexualité est une déviance mettant sexuellement un pénis vis-à-vis d’un anus et un vagin vis-à-vis d’un pénis plastique attaché à un gode-ceinture. Le principe naturel de vie et de transmission de la vie sur la planète Terre consiste à faire rencontrer un pénis et un vagin, pour procréer un enfant affilié à un père et à une mère génétiques. La survie des espèces se fonde sur ce principe, point à la ligne.
La famille monoparentale prônée, il y a environ trente ans, déploie tous ses effets sociétaux négatifs, discriminants, désastreux. L’éloge de la famille homoparentale s’inscrit dans la même voie.
L’homosexuel(l)e conserve tous ses droits, sans restriction aucune, SAUF l’imposition insidieuse de dérives sociétales mettant en danger l’avenir de l’espèce humaine. A moins d’agréer la procréation par le truchement d’une insémination artificielle, l’avenir de notre Société humaine se situe dans la Famille, concept déjà trop écorné, maltraité par des considérations socio-économiques.
C’est avec beaucoup d’intérêt que j’ai suivi l’émission et j’ai beaucoup apprécié les diverses interventions de Madame Sandoz, personne pleine de charme et au caractère bien trempé. Je crois effectivement que l’adoption n’est pas de mise dans le débat actuel. Cependant, il faudra sans doute modifier la loi actuelle, de telle façon que les deux partenaires aient les mêmes droits envers les enfants du couple, surtout en cas de séparation et de décès. Les deux conjoints devraient pouvoir gérer en pratique toutes les dispositions qui concernent l’enfant, sans que l’un des deux soit privé de certains de ses droits. Je rejoins Madame Sandoz lorsque elle trouve scandaleux que l’enfant n’ait aucune possibilité de connaître son père biologique en cas d’insémination artificielle, par un donneur inconnu.
En toute rigueur, il serait plus approprié dans le cas d’espèce de parler de génocide, le terme de “crime contre l’humanité” peinant à rendre toute la gravité de la situation.