NDR. Rediffusion avec compléments et précisions. Première parution 31.1.2012. Donc ça dure depuis pas mal de temps. Apparemment les policiers en rajoutent dans l’inventivité de la protestation mais pensent-ils un instant au respect de la fonction, par exemple de la part des jeunes confrontés à ces excentricités, certes spectaculaires, mais avec quels effets ? Sur ce point on entend des répliques surprenantes de la part de certains jeunes ces derniers temps en cas de remarques de la part de la police.
Chapô du 31.1.2014.Les policiers genevois semblent pouvoir se permettre tout ce qui leur passe par la tête, ou par la barbe, non rasée. Parfois on les menace de sanctions; peu de temps après on renonce à les appliquer.
Le film de Clint Eastwood sur Edgar Hoover nous montre le pouvoir incroyable et absolu que peut détenir un superflic parce qu’il sait tout sur tout le monde et surtout sur les politiques et leur vie la plus privée. Rien de plus pervers que de laisser sentir cela à ces derniers, en organisant de manière bien étudiée une première petite fuite, et en laissant entendre qu’il y a mieux encore. Etat dans l’Etat a-t-on dit. Si c’est vrai, c’est particulièrement malsain. Cela, c’est du cinéma. Rien à voir avec ce qui se passe à Genève.
Revenons à la réalité. Oui, les policiers font un métier difficile et parfois risqué. Pour cela ils sont spécialement bien payés, à faire pâlir d’envie même des policiers d’autres pays. Ce n’est pas un mythe. Davantage encore si on compare la durée de leur formation à celle que nécessite de nombreux autres métiers, très exigeants aussi, mais nettement moins bien payés. Les enseignants, par exemple ont des conditions souvent tout aussi difficiles, de même que les chercheurs, qui passent des soirées et des week-ends entiers à faire des heures supplémentaires, mais sans être payés pour ces dernières, et sans même savoir si un jour ils pourront vivre de leur travail, même après avoir investi pendant des années pour faire par exemple une thèse de doctorat, des recherches, ou de longs séjours à l’étranger, sans garantie aucune au retour.
Ceux qui exercent ces métiers doivent payer eux-mêmes leur assurance maladie, pas de «prime de risques inhérents à la fonction», etc, avec au final, pour les policiers, des revenus mensuels qui peuvent varier de 9'000.- fr. (un gendarme ) à plus de 12'000.- fr. (un brigadier), avantages appréciables compris. Une retraite à peine passée la cinquantaine. Imagine-t-on ce que cela signifie quand l’espérance de vie se situe autour des 80 ans?
Des conditions matérielles exceptionnelles
Pourquoi sont-ils à ce point opposés à ce qu’on engage des résidents étrangers avec permis d'établissement dans cette fonction? Ces derniers la rempliraient tout aussi bien, même avec des salaires nettement inférieurs. À quand des comparaisons internationales fondées? Les arguments avancés par nos policiers pour s’y opposer semblent en béton, mais à l’heure de la mondialisation ils ne tiennent guère.
Ces conditions matérielles très avantageuses ne sont pourtant pas l’essentiel. Les policiers s’étonnent et se plaignent de ne plus être respectés, de subir des comportements tout à fait inacceptables et inimaginables il y a encore quelques années. Ils se font agresser, sans gêne, on leur crache dessus, on les insulte et ainsi de suite. Le réflexe du citoyen de se tenir à carreau à la moindre présence, c’était le bon vieux temps.
Le plus grave c’est l’image que la police finit par donner d’elle-même avec toutes ses actions de protestations, symboliques, mais bien réelles dans leurs conséquences pour les citoyens. À Genève, cela dure depuis plusieurs années (on ne se rase pas, on porte un cercueil, on bloque la circulation, délibérément on ne met plus de contraventions (sans doute la mesure la plus démagogique de manifester tout en cherchant à obtenir la sympathie de la population).
En réalité, de telles actions et le fait de ne plus obéir au pouvoir politique, entraînent le discrédit de l’une des institutions les plus fondamentales et essentielles d’une société, l’une de celles qui sont censées assurer la sécurité quotidienne de la population.
La déconsidération guette
Les policiers, dans leur trip arrogant, démonstratif et désobéissant, ce qui est déjà inadmissible, ne se rendent même pas compte des effets pervers et contraires à leurs intentions qu’ont déjà provoqués toutes ces actions.
À trop abuser du pouvoir que l’on a réussi à s’octroyer – indûment? – on risque de le perdre définitivement. La déconsidération guette. N’est-ce pas ce que pensent nombre de citoyens, jeunes ou moins jeunes? Quand la jeunesse se moque de la police, ce n’est pas seulement la faute de la jeunesse. Servir d’exemple, est-ce une notion dépassée?
Mine de rien, on touche ici aux fondements d’une société démocratique viable et vivable. Les policiers en sont-ils bien conscients? Jusqu’ici j’ai toujours défendu la police, mais quand elle en arrive au stade où elle veut dicter un pouvoir usurpé au pouvoir politique, je dis non seulement ça suffit, mais que c’est très grave, et pas un simple jeu du chat et de la souris. Ne croyez pas que la population rit et se solidarise. À bon entendeur, salut.
PS : n’oubliez pas non plus que nombreux sont ceux qui disent qu'ils aimeraient vous voir plus souvent dans la rue plutôt que dans vos voitures, et pas pour manifester.
Annexe : quelques exemples de salaires et avantages des policiers (datant de 2012)
C'est ici : cliquez pour agrandir
Depuis longtemps, je ne puis me défaire de l’idée que la police est un état dans l’État à Genève.
Je n’approuve pas ses revendications. À leur place j’en aurai d’autres.
Lisant le livre de Patrick Delachaux : « flic de quartier », je constate que l’organisation des horaires est absurde. Elle procède, soit d’une incompétence, soit d’une volonté délibérée d’augmenter les primes.
Depuis longtemps également, chaque fois que je croisais des policiers déambulant, des épithètes méprisantes venaient à ma pensée. Du genre de : « branleurs, bracaillons et traine-savates ».
Ces impressions ce sont volatilisées en les voyant sans uniforme. Avec toutefois une réserve en ce qui concerne les shorts.
La tenue dont on les a affublé est dévalorisante. Et je ne parle pas de celle des policiers municipaux qui, semblent droit sortis des peanuts.
Je les crois aussi accablés par de doubles exigences, dont l’uniforme représente symboliquement la charge.
Maintenant des personnalités ressortent, de manière visible et qui m’inspirent confiance.
De plus, ils n’ont plus l’air de se balader. J’en ai même vu rester dans une position pendant un temps certain. Cela aussi est sécurisant. Au même titre que leurs attitudes.
J’en ai rencontré deux ce matin. Et je leur ai fait part de ce qui précède. Eh bien, croyez-moi ou non, mes propos leur ont remonté le moral !
Un article qui aurait pu être publié dans l’Hebdo, mais en aucun cas sur Les Observateurs. Quand est-ce qu’un enseignant doit s’interposer face à un individu en décompensation armé d’un couteau, ou doit-il endurer les jets de bouteilles et autres projectiles lors des matchs de foot ?
Etre flic c’est un métier qui appartient uniquement aux citoyens d’un pays. Ce c’est pas un gagne pain bien payé, c’est la volonté d’aider et protéger la société à laquelle le gendarme ou policier appartient. C’est un métier où il faut donner de soi. La moindre des choses est de pouvoir vivre bien. Un policier ne devient pas riche, mais il doit être à l’abri de la pauvreté et doit pouvoir se ressourcer. Il y a des économies à faire partout et la police peut y participer, mais au lieu de sabrer allégrement et unilatéralement dans les acquis, un dialogue aurait pu être établis, histoire que gouvernement et policiers trouvent des accords.
Nos amis Français devraient leurs envoyer une compagnie de CRS et un bataillon de la légion étrangère. Genève se distingue jours après jours par ses éclats, taux de chômage,…
Hier soir je suis “tombé” sur une séance du conseil municipal sur Léman bleu. On comprend mieux après les “débats” !!!!
Le problème est que la police n’est pas respectée à cause du nouveau Code pénal qui fait qu’un malfrat est arrête et puis relâché après quelques heures. En conséquent, les criminels rient de la police. Un policier a dit l’année passée, “on se sent comme de petit rigolos”. On lit tout le temps des agressions terribles et que le criminel “est connu pas la police”. Au lieu de toutes les constructions partout en ville, il faut construire une autre prison pour nettoyer les rues des criminels afin qu’on puisse se promener tranquillement à Genève, comme il y a 15 ans.
Dit encore plus directement, ces policiers contestataires, grossiers et sans éducation élémentaire envers leur hiérarchie, sont indignes de représenter le pouvoir exécutif. Ils se sentent plus forts, à deux, pour chercher la petite bête au simple péquin, ils sont prêts à matraquer des manifestants pacifiques, mais quand leur propre sphère nourricière est égratignée, alors ils se rebellent. NON à ces éléments insipides, indignes de la fonction publique. Pas d’accord ? Alors démissionnez dans l’honneur.
Le plus difficile à comprendre dans ce chaos organisé, c’est le silence de la hiérarchie du corps de police; quelles options cette caste supérieure est-elle en train de privilégier dans le bras de fer que la troupe mène contre le système, les politiques et le département ? Défendraient-ils la cheffe ou la troupe en cas de crise sévère ? ou encore leur métier ? Leur silence m’invite à croire qu’ils ménagent la chèvre et le loup, le chou ne risque rien..Si la justice continue à se moquer du travail des policiers et que les politiciens genevois n’en ont cure on comprend leurs doutes: ils ne sont que des figurants dans un scénario qui ne les concerne pas; les vraies raisons du “laxisme” judiciaire seraient-elles extra-policières ou même extra-cantonales ?
J’ai un commerce….et quand on a besoin de la police elle est absente. Et si un pandore se présente, il vous transforme en faiseur d’histoires et vous met une amende pour trouble de l’ordre public. AUTHENTIQUE.
Un corps policier doit être impeccable, sans reproches, dans l’exercice de sa fonction. Tout manquement mérite la plus grande sévérité, dans le cas présent, le licenciement pour faute grave. Ces policiers qui se croient appartenir à une élite, ne sont en fait que des individus lambdas; ils leur manque l’éthique de leur engagement. Ils ne sont pas les seuls à devoir travailler dur. En d’autres termes, ils exécutent sinon ils dégagent.
Bravo Monsieur SCHLECHTEN Walter de votre prise de position. Merci
Un article qui a mon avis ne vole pas plus haut que le soi-disant reportage filmé dans un centre pour NEM (vol spécial). Ce que je veux dire, c’est que le point commun des deux est une mauvaise foi, un parti pris qui trouble la vision au point d’arriver au stade de l’aveuglement déformant de façon volontaire. Il est clair que M. Windisch ne s’est pas donné la peine de suivre si ce n’est qu’une journée un policier ou un gendarme. Et encore moins de prendre les informations auprès des agents de terrain. Même si je n’ai pas la prétention de connaître leur travail, je les côtoie depuis plus de 20 ans par mon métier (la sécurité privée). Comme il suffit de demander aux personnes ne voulant pas rentrer dans la police (mais venant en sécurité privée) leur motivation… il est clair que les conditions, les risques ne sont nettement pas compensés par le salaire. Qui soit dit en passant ravirait beaucoup d’agent s’il était vraiment de fr.9’000.- minimum. Leur quotidien n’est pas fait de préparation de coups bas, de farniente comme vous le sous-entendez allègrement. Mais plutôt d’agression de plus en plus violente, d’humiliation, de travail qui n’est plus faisable faute de moyen (financier, humain ou technologique), d’orientation voulu par la politique – surtout de gauche (établissement d’amendes, personnes interpellée remise en liberté grâce au CP ou CPP), d’injustice (un “gentil” qui tire à l’arme automatique est plein, choyé, etc alors que le policier qui se défend est traité comme un grand criminel). Combien de temps tiendriez-vous en risquant l’agression physique, de plus en plus souvent avec une arme (par destination ou non) pour un simple contrôle d’identité à la suite d’un excès de vitesse à proximité d’une école ou à la suite d’une bagarre de bar ?
Je pourrais continuer un moment encore…. mais je doute que la preuve de la réalité du terrain vous intéresse vraiment
Il n’y a aucune cohésion dans cette police, et comme chacun tire dans les pattes de l’autre, à force le message qu’ils essayent de faire passer devient inefficace. La grève est quelque chose de mal perçu en Suisse. C’est une prise d’otage plus qu’autre chose, on ne cherche pas à discuter, mais juste à obtenir ses revendications. Si les responsables de la police et Mme Rochat étaient quelque peu plus diplomates et fin négociateurs, ils pourraient régler leurs problèmes entre eux et cela éviterait de donner une mauvaise image de la police auprès de la population. En ce qui concerne l’engagement de citoyens étrangers, je pense que cela ne soit pas une bonne idée, je n’ai rien contre eux, mais je pense qu’il y a des postes sensibles à éviter d’ouvrir à des non-suisses, comme par exemple ceux de l’Etat.
Monsieur REYMOND : Monsieur Schlechten a donné dans un de ses article le salaire exact du gendarme mais le salaire ne fait pas tout pour attirer de nouveaux policiers. La preuve ils sont toujours en sous-effectif.
Sur ce sujet voir l’excellente vidéo sur le blog TdG de Monsieur H.Vogel intitulé : Dans la peau d’un policier.
Monsieur Schlecht est Windicatif. Mais doit-on, vraiment, faire des études pour se faire une idée de la police? En ce qui concerne les salaires un critique aurait pu constater en lisant un journal récent que les jeunes sont engagés à 6000 francs. Sans les primes? Qu’elles soient donc publiées, ces primes! Et tous les avantages! Ok, le boulot est difficile. Passons. Mais postez vous à la sortie du Metro Shopping par exemple, et observez. La démarche des policiers, leur dégaine. Des qualificatifs offensant vous viennent à l’esprit. Mais pas une nuance de respect. Je ne veux pas généraliser. Mais rares sont ceux qui ne m’insirent pas de… sentiments négatifs. Avec un peu de recul je puis attribuer leur état à un accablement. Un accablement que je crois en rapport avec la bien-pesnsance qui couve Genève. Des exigences contradictoires peut-être. Mon expérience personnelle m’inciterai aussi à guigner du côté de la hiérarchie. Non pas le sommet, mais celle que l’on ne voit que rarement. Ceux qui ont de l’embonpoint. Oui, notez ce fait: dans la polémique on n’entend, grosso modo, que trois noms! Ceux du syndicaliste, de la chef de la police et de la Conseillère d’état! Laquelle, entre autres reproches, ne sait pas dialoguer! Dialoguer? Je veux bien, dans une certaine mesure, mais un chef commande? De plus j’entends “dialoguer”, en cette occurence, comme céder! Je reviens sur la zone obscure de la hiérarchie! N’est-ce pas à elle de se manifester en faveur des ses troupes?
Pour finir par un trait acerbe, parfois je croise un agent de sécurité. Un Kosovar de belle stature. Il en impose, il en jette, lui! Il est pourtant payé au lance pierre. Ce sera tout.
J’ai lu plusieurs fois votre article et je me demande quel est votre message exactement ? Vous comparez des salaires avec des branches de travail qui n ont absolument rien à voir ensemble. Vous affirmez que le métier de policiers à Genève pourrait être effectué par des citoyens étrangers à moindre coût. Pourquoi des citoyens étrangers (me semble plus adéquat qu'”étrangers” comme dans votre article) résidant en Suisse devraient gagner moins pour le même travail? Il me semble que votre article ne fait écho qu’à votre vision personnelle et cela de manière non objective. Un journaliste de qualité aurait pris la peine de donner des informations impartiales en prenant en compte tous les aspects et aboutissants.
Je vous souhaite plein succès !
Michel Garroté
Rédacteur en chef
http://www.dreuz.info
Article aberrant et très bonne réponse d’une personne connaissant bien les problèmes de la police Monsieur Schlechten.
Notre syndicaliste de service qu’est Mr Schlechten ne me semble guère avoir l’habitude du dialogue, il me parait même “schlecht” en la matière puisque dans sa réponse il fait usage des termes suivant: article mauvais, préjugés irresponsables, désinformation, billet scandaleux, etc. Vous ne semblez pas faire la part des choses d’où mon inquiétude quant à vos réels objectifs dans la tâche qui vous occupe qu’est celle du syndicat policier.
Intéressant, intéressant! Je comprends que le syndicat de la police réagisse vivement quoi que ses termes sont assez en phase avec l’attitude de la police genevoise. L’œil d’un observateur helvétique mais étranger à ce canton me permet de constater que, si la police genevoise est mal aimée alors que dans certains autres cantons elle est respectée, c’est peut-être qu’à force de se défier l’on ne va pas dans le bon sens. La défiance de l’employé vers l’employeur est une tradition française qui nuit à l’efficacité, à la compétitivité. Cet état de fait relevé par certains spécialistes s’étend gentiment sur la côte. Personne n’a totalement tort et personne n’a totalement raison, mais M. Windisch soulève le débat. Alors allez-y et mettez tout sur la table.
Rarement j’ai pu lire un article aussi mauvais et construit sur une vision du monde aussi fermée, nourrie de préjugés irresponsables et autant de désinformation. Je ne vous connais pas, mais lire votre présentation il semblerait que vous soyez homme de lettres, ce qui n’apparaît pas comme une évidence à la lecture de votre billet.
A Genève, pas de superflics, juste des hommes et des femmes qui tentent de pratiquer leur métier dans une cité où les valeurs sociétales disparaissent comme peau de chagrin.
A Genève, pas de policiers qui savent tout sur tous et qui en font chantage.
A Genève, certes des conditions difficiles pour les enseignants, mais en aucun cas aussi difficiles que celles rencontrées par la police, à travers la violence physique, humaine, sociale, à travers la mort et la détresse des hommes, celle des lésés, celle des victimes, celle des policiers impuissants face aux lois inadaptées au carrefour de la misère humaine.
A Genève, le policier a un bon salaire mais aucun Gendarme ne gagne CHF 9’000.- comme salaire (classe 14/0).
A Genève, l’espérance de vie (moyenne) n’est pas de 80 ans pour les policiers, car comme dans bien des métiers, le stress, le travail de nuit, les tâches en rue et les horaires irréguliers fragilisent cette espérance.
Enfin, à Genève, les policiers ne se battent pas actuellement pour de l’argent, simplement pour que les engagements signés soient respectés et surtout pour que l’Etat donne enfin les moyens nécessaires à l’exercice du métier, à travers sa mission première qui est celle de faire respecter les lois, à travers la volonté de ne pas laisser Genève aller à la dérive, car la délinquance et la criminalité gagnent du terrain tous les jours, n’en déplaise à certains.
Nos policiers se battent pour que les valeurs qui sont les leurs, celles d’une société que nous avons connu il y a vingt ans, à travers l’éducation, le respect, la famille, l’école, le travail, un tissu social, redeviennent le fil rouge de notre société, ceci avec un message politique fort mais qui ne vient pas !
Votre billet est scandaleux, vous urinez sur une profession que visiblement vous ne connaissez pas, venant d’un homme de lettres, c’est honteux !
J’vous dirais bien ce que j’en pense…….. mais sur certains sujets il convient que le président du Grand Conseil s’impose un devoir de réserve.
Bravo, enfin une position courageuse qui manque à nos politiciens gouvernants.