Ce matin, je lis un article fantastique de Nathan J. Robinson dans Current Affairs, intitulé À moins que les démocrates ne nomment Sanders, une nomination de Trump signifie une présidence Trump. Il y a quelques mois, j’aurais été en désaccord avec cette affirmation, mais aujourd’hui, je pense que c’est tout à fait exact.
Allons, allons ! La vieille harpie reliftée Clinton est le candidat de l’establishment, donc des monopoles de Wall-Street. Ceux-ci seraient extrêmement dérangés de voir la présidence aller à quelqu’un qui aurait la préférence populaire, en l’occurrence Trump. Ce qui explique que d’une part Clinton peut aller mendier impunément l’argent des milliardaires musulmans et d’autre part l’énorme feu tambour (trommelfeuer, comme à Verdun) de la totalité des médias contre Trump. Au passage, on comparera ce déluge d’inepties anti-Trump dans la presse de propagande française avec les louanges tout aussi ineptes du temps de la première candidature Obama.
Même investi par la force populaire des primaires, Trump serait « soutenu » par les républicains (autre composante de l’establishment) comme la corde soutient le pendu : pour les monopoles, mieux vaut Clinton et ses magouilles que Trump et le peuple américain.
C’est pratiquement inévitable : la vieille harpie sera élue, poursuivant la politique d’Obama, désastreuse pour le monde entier.