Rencontre avec les Démocrates Suisses

Les observateurs.ch ont rencontré des membres du parti des Démocrates Suisses à Lausanne.

Il nous semblait important de donner la parole à un parti rarement sinon jamais invité dans les médias officiels.

Nos lecteurs pourront ainsi se faire une idée sur son programme et ses positions sur les problèmes actuels de la Suisse et sur la politique internationale

Interview :

1) En quelques mots, décrivez-nous votre programme.

Nous sommes un parti qui, depuis 55 ans en Suisse alémanique et 45 ans en Suisse romande n'a pas dévié de sa ligne fondatrice. Nous avons été les premiers à lutter contre l'immigration de masse et à vouloir la limiter. Nous avons été les premiers à lutter contre les abus en matière de droit d'asile, devenu économique, climatique ou de genre. Nous sommes un parti identitaire, social et écologique, favorable à une « real politique ».

Nous sommes également précurseurs dans le domaine de l'écologie (nous étions pour l'initiative des Alpes).

Le DS n'expose que des faits. On sait que quand le nombre d'immigrés dépasse 15 %, un pays commence à basculer.

Dans les années 70, les médias ont contribué à diaboliser le parti en le traitant de xénophobe alors que, déjà à l'époque, nous avions pressenti les problèmes qui minent la Suisse aujourd'hui, problèmes qui auraient pu être évités si notre vision à moyen et long terme avait été entendue.

Le parti compte plus de membre en Suisse que le POP.

2) Qu'est-ce qui vous différencie de l'UDC ?

A la base, nous n'avons pas un écart idéologique énorme. Mais lorsque l'on analyse les votes UDC à tous les niveaux des législatifs, force est de constater que c'est bien à un PLR bis que nous avons à faire. D'ailleurs l'UDC a toujours été opposé à notre ligne politique jusque dans les années 90 et l'est encore lorsqu'elle refuse toute alliance, ne serait-ce que communale.

Notre différence essentielle avec l'UDC se situe au niveau social, écologique et sur la conception du rôle même de l'économie qui fait que l'UDC est pour une immigration choisie. Or qu'elle soit choisie ou non, l'immigration n'est plus bénéfique pour personne.

Concernant notre sensibilité écologique, nous étions très favorable à l'initiative Ecopop alors que le mot d'ordre de l'UDC avait été un non ferme.

Nous sommes aussi, contrairement à l'UDC, très attachés au volet social, mais pour les Suisses et les Suissesses principalement et pour les étrangers ayant travaillé au moins 5 ans dans notre pays.

3) Avez-vous des points communs avec le PNS ?

Si l'on compare les profils smartvote, on voit que les candidats du PNS ont un énorme écart par rapport au profil des électeurs et membres de notre parti.

Enfin pour clore l'aspect comparatif avec d'autres formations, nous ne cherchons pas la différentiation ou les points communs. L'important pour nous est d'être fidèles à notre ligne politique et si l'on compare nos programmes de législatures depuis 1986 et même antérieurs, nous constatons que nous sommes un parti de précurseurs dans tous les domaines.

4) Quelles sont vos positions :

a) Sur l'asile :

Nous sommes conscients des drames qui se déroulent sur notre planète. Toutefois nous sommes pour une politique restrictive du droit d'asile. Par restrictive, nous entendons un retour à la définition exacte de droit d'asile et nous rejetons les extensions faites pour les réfugiés économiques, climatiques et de genre. Ces trois dernières catégories sont des immigrés. Point.

En ce qui concerne la situation actuelle, seuls les demandeurs d'asile de confession chrétienne doivent être acceptés. Pour les musulmans, ils ont le choix entre 50 pays culturellement compatibles.

Mais même dans ce cas, le droit d'asile doit être conditionné à un retour dans leurs pays d'origine au moment où ces pays retrouvent une certaine stabilité. Plusieurs mesures peuvent être engagées pour que le retour se fasse dans les meilleures conditions humaines. La Suisse ne doit pas devenir un pays de substitution.

L'actuelle politique gouvernementale nous fait penser que la Suisse est devenu un hôtel....de gré ou de force :

suisse-terre-d'asile

b) L'immigration :

Nous avons été, depuis la fondation de notre parti en 1961 (1971 en Suisse romande), opposés à l'immigration de masse et avons toujours voulu sa limitation. Le seuil scientifique de modification sociétale (15 % d'étrangers) a été mis en avant par les travaux de Jacques de Mahieu, professeur à l'université de Buenos Aires et l'UDC s'y était toujours opposée.

En ce qui concerne l'immigration « choisie », nous y sommes opposés car elle signifie deux choses :

1) le pillage de compétences….une sorte de colonialisme

2) que notre système de formation dual et scolaire sont déficients.

L'immigration actuelle, nous l'avions prévu en 2000, a été programmée via un rapport de l'ONU en 2000, puis activée l'an dernier par cette même organisation en coupant drastiquement l'aide financière aux réfugiés vivant dans les camps au Proche et Moyen-Orient d'où l'exode massif. (L'ONU a déclaré que l'Europe devait encore accepter 1,5 millions de réfugiés...mais ce que la plupart des gens ne savent pas c'est que l'ONU, justement, qui donnait 150 dollars par réfugiés/jour dans les camps à proximité des pays en guerre a diminué cette prestation à 15 dollars par jour).

Enfin, nous relevons que les milieux économiques et de gauche nous ont toujours présenté l'immigration comme une nécessité pour palier au déclin démographique ou comme « chance » pour la Suisse, mais personne n'a proposé comme solution une politique nataliste…

Et pour finir, la Suisse n'est pas une agence intérimaire de travail pour ressortissants de pays en faillite.

c) L'islam

Nous ne pouvons accepter les oukazes cultuels et culturels de quiconque. Aussi loin que remonte la Confédération, elle est de civilisation chrétienne. D'une part, ce n'est pas aux Suisses de s'adapter mais bien aux étrangers qui ont choisi librement de venir s'établir chez nous. D'autre part, la spécificité de cette religion est principalement revendicative et exige des droits qui nous sont contraires, notamment la cultualisation de la société helvétique, une lente islamisation du pays. Tant que le nombre des musulmans était inférieur à 5 %, il n'y avait aucune demande de leur part. Mais depuis que ce seuil a été franchi, elles sont devenues apparentes. Dans certaines villes et dans certains cantons, le seuil des 10 % est dépassé. On en revient aux travaux du Pr de Mahieu.

Il a fallu des siècles pour conquérir l'émancipation de notre société et de soustraire l’État de la tutelle religieuse. Nous devons défendre ces acquis, pour tous.

Or nous ne pouvons pas ignorer les risques que l'islam fait courir à nos libertés si son rôle n'est pas contenu dans l'espace privé. Dès lors, toutes les manifestations cultuelles dans l'espace public doivent être interdites. Les subventions aux associations islamiques doivent être supprimées et l'extension du nombre de lieux de culte stoppée.

Le « vivre ensemble » a toujours été et restera conflictuel.

d) Le social

Nous ne pouvons être solidaires des misères lointaines et ignorer celles qui nous concernent chez nous. 10 % de la population en Suisse vit dans la misère. Sur ces 800.000 personnes, 67 % sont Suisses et 23 % étrangères, et dans ce chiffre, nous n'avons pas compté les 400.000 working poors. C'est un fait.

Du concept même de la préférence nationale découle la solidarité nationale. Nous sommes favorables à l'ingérence sociale par analogie au droit d'ingérence humanitaire.

Pour nous, toute coupe dans l'aide sociale est, à l'heure actuelle, injustifiée. La paupérisation d'une partie de la population est inacceptable, même au motif d'abus flagrants. Les personnes qui abusent de la générosité de notre système social doivent être sanctionnées. S'il s'agit d'allogènes, l'expulsion doit devenir la règle.

Pour alléger les finances de notre système social, il y a des lois et des accords internationaux qui nous permettent d'agir, mais l'oreiller de paresse de la majorité des politiciens est une réalité.

Aucune prestation sociale ne devrait être délivrée à un étranger n'ayant pas au moins 5 ans de travail effectif en Suisse, comme cela se fait en grande-Bretagne.

e) Le chômage

Depuis les accords bilatéraux avec l'UE, le PIB par habitant a diminue de 1,7 % à 0,33 %. L'effet de la libre circulation des personnes a un impact direct sur l'emploi. Pour un Suisse qui émigre, c'est 50 Européens qui s'installent. La Suisse n'a besoin ni de ces relations bilatérales avec l'UE ni de l'immigration pour prospérer.

Or, depuis des décennies, le chômage endémique est une constante de la vie sociale et économique : toutes les mesure engagées pour le juguler n'arrivent pas à inverser la courbe. Au contraire, le chômage continue de d'augmenter malgré tous les efforts et les sacrifices consentis par les salariés et la population. Les statistiques sont sciemment falsifiées.

Pour nous, une politique de plein emploi n'est pas un mythe. C'est la combinaison du contrôle des salaires et des prix d'une part. D'autre part, cela nécessite une politique d'emprunts considérables pour les dépenses publiques et ce, principalement pour la réfection des infrastructures, l'énergie et la recherche. Enfin par des actions ciblées et globales s'appuyant sur des programmes novateurs et ambitieux. Ceci est réalisable à condition de se retirer des accord de Breten Wood, de s'orienter vers la voie des Brics et d'avoir une monnaie pleine s'appuyant sur l'étalon or.

Cela est conditionné à un dirigisme économique qui, pour rappel, dure depuis plus de dix ans…

5) Que pensez-vous des médias officiels ?

Les médias officiels sont à la démocratie ce qu'est la violence à la dictature !

La Radio Télévision Soviétique et les Pravda sur Léman ne sont plus des médias d'information mais des médias de propagande. Quels choix proposent-ils dans leurs émissions politiques : 1 PLR, 1 PDC, 1 PS, 1 Vert et 1 UDC = 4 contre 1 pour les sujet fondamentaux de notre parti. Lors de la dernière élection fédérale nous aurions eu droit à 10 minutes d'antenne. La RTS nous a répondu que, pour des questions d'égalité gauche-droite, ils donnaient la priorité à la gauche bobo (comprendre fonctionnaires – solidarité).

Plateau TV, radio et presse : aucune sollicitation !

Bienséance pour ceux qui distribuent les subventions par le biais des commissions ad hoc et les fonctionnaires gauchistes.

La Confédération considère comme parti national les formations ayant au moins six sections cantonales et nous sommes dans ce cas. Dès lors, à quoi rime cet apartheid médiatico-politique ? A une dictature démocratique.

La RTS est un organe de propagande politique. Le temps de parole donné aux socialistes est toujours plus élevé, au détriment d'autres formations.

a) A votre avis, quels sont les journalistes les plus orientés politiquement

Pratiquement tous ! Pour nous, nombre de journalistes actuels pourraient être comparés à Béria.

b) Quelles seraient vos solutions pour changer le paysage médiatique romand ?

- Créer un grand journal romand se rapprochant de la Weltwoche suisse alémanique

- Arrêter les subventions aux médias écrits

- répartir Billag : par exemple 30 % pour la RTS et le reste aux médias privés. Sinon il faut supprimer Billag.

6) Quelle est votre position sur l'UE ?

En 1967 on parlait de CEE. A l'époque nous avons été les seuls à nous y opposer. Comme pour l'immigration et l'environnement, nous étions des précurseurs. Ce n'est qu'en 1992 que l'UDC nous a rejoint sur ce thème. Et jusqu'à aujourd'hui, l'actualité nous a donné raison. C'est pourquoi nous serons toujours opposés à l'UE, véritable remorque des USA par le biais de l'OTAN et marche pied du mondialisme à la sauce Goldman Sachs et autres Bilderberg.

La Suisse doit mieux se défendre contre les attaques dirigées contre son statut d’État de droit, donc du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Nous sommes donc favorables à l'initiative de l'UDC « Le droit suisse au lieu de juges étrangers », bien entendu.

Nous ne sommes pas isolationnistes (il y a déjà 3'000 accords internationaux) mais il existe une autre voie que le bloc UE-USA, les Brics. Si nous poursuivons dans la voie actuelle pour une « adhésion législative de fait », nous serons sous le joug de l'accord TAFTA, un FATCA+ qui est en train de se négocier entre Washington et Bruxelles, autant dire un véritable diktat !

Pour conclure sur le chapitre européen, nous sommes pour stopper les discussions sur les bilatérales. L'argument d'économiesuisse sur l'accessibilité au marché de l'UE est tout à fait abusif dans ce contexte : les modalités d'ouverture aux exportateurs suisses sont fixées depuis longtemps par l'accord de libre-échange Suisse-Europe de 1972 et par les dispositions de l'OMC. Les six accords bilatéraux que l'Union européenne pourrait remettre en cause si l'initiative était acceptée (clause guillotine) sont tout à fait accessoires, dérisoires et même non pertinents pour la plupart, s'agissant d'accès au marché.

Nous ne sommes plus dans une logique d'accords avec l'UE mais dans une logique de survie !

7) Quelle est votre position vis-à-vis de la Russie et de Poutine ?

En tant que pays neutre, nous déplorons le suivisme de nos autorités en ce qui concerne les sanctions contre la Russie imposées unilatéralement par les USA et l'UE. Dès lors, nous sommes pour une levée de celles-ci de façon unilatérale que cela plaise ou non à la diplomatie américaine et européenne, et pour un renforcement de nos relations avec les pays des Brics.

En ce qui concerne M. Poutine, que nous approuvions ou non son engagement international, nous devons reconnaître que sous sa direction, le quotidien des retraités russes s'est amélioré, que les oligarques ont été mis au pas lors de conflits sociaux et cela en faveurs de leurs salariés , que l'identité russe n'est pas bradée et, juste pour rire, en comparaison de Cologne, combien de viols ont-ils eu lieu sur la Place Rouge à Nouvel An ? A bien des égards, M. Poutine agit comme un véritable chef d’État aimant son peuple. Avons-nous vu nos présidents aller à la messe de minuit le soir de Noël, par exemple ?

8) Quelle est votre position vis-à-vis des USA ?

Les agressions à répétition des USA contre notre pays ne sont pas des preuves d'amitié. Son gouvernement se drape des oripeaux de la vertu alors que ses actes sont ceux d'un Etat voyou. Le racket imposé à la Suisse sur la base de « présomption de fraude » sans preuves ni procès n'était en aucun cas « moral ». Leur but est l'abandon de l'étalon or et la vente à perte de notre stock du métal de référence, la dissolution de notre patrimoine national. Actuellement, avec l'accord TAFTA, ce sera également l'ensemble de notre économie qui sera sous le joug de la Maison Blanche, y compris judiciaire.

Pour nous, la défense de notre identité passe également par une lutte face aux influences excessives de la culture américaine, laquelle constitue aujourd'hui le principal vecteur du déracinement mondial.

9) Que pensez-vous du Conseil fédéral actuel ?

Au regard de sa politique, nous pensons que le CF trompe le peuple de façon antidémocratique.

Même sur le second siège UDC, quoique légitime, nous émettons un doute.

En effet, est-ce que le PLR et le PDC éliraient un candidat qui remettrait en cause les bilatérales et la Convention européenne des droits de l'homme ? Bien sûr que non.

Le spectacle des « culs bénis » qui se mettent à quatre pattes devant chaque diktat ou oukase n'est ni honorable, ni digne, ni intelligent, ni courageux, ni respectable et les conséquences, en plus d'être hautement humiliantes, sont catastrophiques pour la Suisse.

10) Comment voyez-vous la Suisse dans dix ans ?

Il fut un temps récent où l'on se demandait quelle situation financière nous allions laisser à nos enfants. C'est dépassé. La crainte aujourd'hui est de savoir quelle civilisation nous allons leur laisser. La Suisse est en voie de libanisation. La Suisse est un nouveau Liban.

Le processus est le suivant : on commence par être un pays multiculturel qui sert pour le monde entier d'exemple de savoir vivre-ensemble. Puis, le racisme anti-suisse et le communautarisme allogène commence à imposer leur intolérance, le peu de cas qu'il font de la vie humaine – crimes d'honneur et autres droits coutumiers et cultuels – s'installent et en dix ans, cela sera devenu une normalité, un fait.

La situation financière du pays va se déteriorer. La BNS sous tutelle des Goldman Sachs et Bilderberg ne pourra pas faire fonctionner la planche à billets, office de création de richesses. La Suisse va connaître des chamboulements monumentaux. Les déséquilibres sociaux vont s'accentuer. Les gouvernements cantonaux n'auront plus d'argent pour payer l'assistance sociale, les banlieues vont se soulever. L'immigration et l'arrivée massive de réfugiés économiques que le CF et la majorité de l'oligarchie politicienne se refuse de stopper aura fait d'immenses dégâts et, en dix ans, la Suisse aura été libanisée.

11) Quels sont donc les défis que la Suisse doit relever très vite ?

Les défis qui nous attendent sont énormes et pour espérer résoudre les problèmes actuels il faut :

- Reprendre le contrôle des frontières. Loin d'apporter la prospérité promise, l'ouverture des frontières a entraîné une nette dégradation de la qualité de vie.

- Reprendre le contrôle de notre monnaie. Ce sujet est crucial pour la future prospérité de notre pays et le patrimoine des Suisses en général.

- Reprendre le contrôle de la démocratie. La responsabilité incombe au citoyen non lors des votations mais lors des élections. Il ne sert pas à grand-chose d'approuver ponctuellement une initiative et d'envoyer ensuite au gouvernement une brochette de politiciens dont les positions sont diamétralement opposées et qui cultivent le mépris des décisions populaires par dessus le marché.

- Garantir la sécurité de l'approvisionnement énergétique en adaptant continuellement la politique énergétique à l'évolution de la science, de la recherche et de la technologie

- Garantir la souveraineté alimentaire par des améliorations ponctuelles en faveur d'une agriculture suisse productive.

- Résorber le chômage et la misère endémiques.

- Promouvoir la remigration liée à une aide internationale

- Promouvoir la neutralité des classes en opposition à la lutte des classes

.

Questions subsidiaires :

I. Votre avis sur la qualité de l'enseignement actuel :

Elle est catastrophique. On est en train de détruire la culture de base, l'enseignement va dans le sens du politique car moins le peuple est instruit, plus il est manipulable.

On le voit avec la novlangue, par exemple : en changeant les mots on manipule le sens des choses et par boule de neige, le peuple.

Pour changer la donne, il faudrait :

- restaurer l'autorité de l'enseignant

- que l'instruction publique revienne aux fondamentaux de l'apprentissage scolaire

- remettre à l'honneur les métiers manuels

- proposer l'uniforme à l'école, ce qui mettrait chaque élève au même niveau et qui permettrait aux familles de faire des économies vestimentaires (les enfants n'exigeraient plus, par exemple, de porter des habits de marque coûtant les yeux de la tête).

II. Quid des primes d'assurance-maladie qui n'arrêtent pas de grimper année après année :

On accuse fréquemment les personnes âgées d'être responsables de la hausse des primes alors qu'ils ont cotisé toute leur vie. On oublie le problème de l'immigration et des réfugiés.

Quelques pistes pour comprendre les hausses continuelles des primes :

- Si on compare la courbe de l'immigration et la courbe de la hausse des primes, on comprend très vite pourquoi et quand ces primes ont commencé à grimper. La LAMAL a été introduite par Ruth Dreifuss en janvier 1996, période où nous avons vu arriver les réfugiés kosovars et bosniaques. C'est une des causes première.

- Aux dernières nouvelles, il a été constaté que les personnes qui se présentent aux urgences sont à 70 % des étrangers.

- Le coût des médicaments est trop élevé

- On ne fait pas assez de prévention alors que l'on sait qu'une pathologie prise à la racine engendrera des coûts moindres

Nous avons donné les clefs de notre santé aux assureurs et non plus à notre médecin.

Nous n'avons pas de solution miracle. Caisse unique ? Primes en fonction du revenu ?

A étudier...

Propos recueillis par Danielle Borer

18 commentaires

  1. Posté par Henry Raphael le

    Cher M.Wallace, en temps que mandataire de la liste lausannoise je peut vous affirmer que nous n’avons aucuns liens officiels avec égalité/réconciliation de M. Soral, Et cela même si nous pouvons partager certaines de ses conclusions. Action Nationale est avant tout un parti National et notre politique basé sur le bien-être du peuple, de tout le peuple. Bien à vous

  2. Posté par Théodore J Berseth le

    bribrilanarchistededroite le 22 janvier
    Effectivement et une à Blonay…pas pu à Vevey….faites circuler le message et incitez à voter pour cette liste anti-système !

  3. Posté par Hermione le

    @ bribrilanarchistededroite : oui, ils ont une liste sur Lausanne

  4. Posté par bribrilanarchistededroite le

    Y a t-il des DS aux votations du 28 février pour la commune de Lausanne ? merci de votre réponse

  5. Posté par Pierre Adler le

    A Wallace,
    Soudain, lorsqu’on vous y prend, vous parlez “seulement” dans l’hypothèse. Oui, bien sûr, les repentirs et les justifications rétrospectives, les libertés qu’on s’octroie avec les mots et le langage (déjà un signe qu’on se maîtrise mal et qu’on a peu de respect pour ce bien commun qu’est notre langue), les “je voulais seulement dire”.
    Bonne journée – malgré nos différences!

    *

  6. Posté par Wallace le

    @Adler
    À la base tiret et trait d’union sont synonymes : http://www.cnrtl.fr/definition/tiret
    Mais je vous concède qu’aujourd’hui l’on préfère les différencier, alors toutes mes excuses si cela vous a perturbé. Pour le reste, relisez mes messages : quand je dis que je ne pense pas que ce soit le bon exemple pour la Suisse, je parle seulement dans l’hypothèse où l’idéologie des DS
    seraient la même que celle de Soral (c’est-à-dire “conspirationnisme de bistrot et défense de certains régimes totalitaires). Mais peut-être qu’il ne s’agit que de quelques DS romands, je ne sais pas.

    *

  7. Posté par Pierre Adler le

    1) Wallace, vous confondez tiret et trait d’union. Un trait d’union relie deux ou plusieurs mots, tandis qu’un tiret sépare les mots dans des déclarations incises.
    2) Pourquoi un trait d’union me dérangerait-il? Dans mon commentaire, j’use moi-même de l’expression que vous affectionnez tant.
    3) Un sioniste qui se prétend nuancier, en voilà une bonne.
    4) Vous prétendez poser des questions, mais en fait vous ne faites qu’affirmer. En effet, vous dites: ‘je pense que ce n’est pas du tout le bon exemple pour la Suisse’. La différence entre une affirmation et une question, encore une nuance qui vous échappe.

    *

  8. Posté par Wallace le

    @Pierre Adler
    Je ne jette pas le discrédit, je pose des questions. Nuance.
    Alain Soral est un type à l’égo démesuré qui dit beaucoup d’âneries. Il déteste viscéralement Israël et accuse les juifs de tous les maux. D’ailleurs, même quand il y a un attentat, il y voit quelque part la main du Mossad. En même temps, il soutient les pires régimes, comme le régime iranien (entre autres). Alors des exemples politiques comme ça, non merci.

    Et puis, je ne comprends pas trop votre remarque. Vous me reprochez de dire qu’Alain Soral est national-socialiste car, dites vous, il est « nationaliste et socialiste ». Est-ce le tiret qui vous a tant dérangé ?

    *

  9. Posté par Théodore J Berseth le

    Enfin quelque chose !
    Synthétisation de l’identité, du social, de l’écologie…en un mot l’amour de soi !
    Article à faire partager !

    *

  10. Posté par Pierre Adler le

    Il semblerait que Wallace (voir le commentaire ci-dessous) cherche à jeter le discrédit sur ce parti avec des étiquettes telles que ‘national-socialiste’.
    Alain Soral est nationaliste et socialiste. Il est socialiste au sens du socialisme français du 19è siècle (par ex. celui de Pierre Leroux), et non pas du socialisme scientifique de l’Union soviétique ou de la Chine communiste, ou du socialisme converti au libéralisme économique et culturel contemporain. Il n’est pas non plus national-socialiste au sens du National-socialisme hitlérien.
    D’autre part, il est opposé à la politique impérialiste d’Israël.
    Si Wallace prenait le temps de lire ou d’écouter Soral, il ne pourrait pas tenir de tels propos. Il joue donc sur les mots, et c’est cela qui me fait dire qu’il cherche à discréditer le parti des Démocrates suisses.

    *

  11. Posté par Wallace le

    Lorsque j’ai fait le test “smart vote”, c’est de leur politique que j’étais le plus proche. Car à l’inverse de l’UDC, les DS ne semblent pas être des libéraux, et leur politique n’est pas uniquement axée sur l’immigration. Les questions sociales, écologiques, ont aussi leur place. Chose très importante.

    Seul bémol : il me semble (à confirmer) qu’en Suisse romande les DS ont des liens avec le groupuscule antisioniste et national-socialiste “Egalité et Réconciliation” d’Alain Soral. Si c’est le cas, je pense que ce n’est pas du tout le bon exemple pour la Suisse.

  12. Posté par Pierre Adler le

    Très intéressant: merci de nous informer à propos de cette formation politique, qui me semble fort encourageante.
    Bien des choses à dire, mais n’ai pas le temps.
    J’aime beaucoup l’idée des uniformes pour les écoliers. Ce serait un bon moyen d’économiser les dépenses ridicules encourues par les familles pour les fringues de petite pute et de petit rappeur (casquette inversée et maillots aux inscriptions débiles — en anglais, naturellement!) que le Saint Marché hypermondialisé et la Sainte Mode leurs imposent par les voies de la publicité et des méRdias. Les chaussures devraient également faire partie de l’uniforme (finis les baskettes de petit voyou et les chaussures de petite pute).

  13. Posté par coocool le

    Ce parti gagne à être connu. Je partage la plupart des thèmes qu’ils avancent, sauf ce qui concerne la Caisse unique et Ecopop…

    *

  14. Posté par Aude le

    Je trouve leur programme attractif…plus social pour les Suisses que l’UDC.
    Il est bien dommage que ce parti ne puisse s’exprimer dans les médias car il y aurait plus d’adhérents, je pense qu’il serait très complémentaire à l’UDC pour contrer ce noyautage infecte que les Suisses supportent en ce moment…
    Très bonne initiative ..que de les laisser s’exprimer….

  15. Posté par FeuAuLac le

    Deux bons points qui me marquent :
    – Pas d’aide sociale aux étrangers travaillant ici depuis moins de 5 ans. Grosses économies.
    – Uniforme à l’école. On en parle très peu, mais ce serait une GROSSE subvention pour les familles qui n’auront pas à payer autant de coûteux vêtements. Egalement une façon de mettre à égalité les écoliers.

  16. Posté par Un observateur le

    Très intéressant comme article. Il y a un coté visionnaire très probable pour ne pas dire certain.
    Des points forts:
    …réussir à garder son indépendance monétaire, économique, sociale , politique par rapport à l’Union Européenne et aux Usa.
    …changer les lois pour que le droit Suisse soit supérieur au droit international ( Onu etc..) pour pouvoir refuser l’accueil obligatoire de migrants illégaux que l’Onu impose comme réfugiés politiques “en danger de mort” qu’il faut protéger….si on sait la réalité , on rigole car ce sont des Africano-Arabo-Musulmans qui me disaient en Afrique noire et du nord il y a 30 ans que leurs objectifs était d’aller vivre en Europe dès que l’occasion se présentait tant l’Europe les fascine et les obsède.
    Ce chaos actuel est une aubaine pour beaucoup, en commençant par tous les Africains qui travaillaient en Lybie et qui ont vite compris l’intérêt d’aller en Europe au lieu de retourner chez eux.
    …et la mesure vitale pour éviter la Libanisation : créer en urgence un statut provisoire pour les réfugiés de guerre. (les vrais refugiés politiques sont connus et rares). Une fois que tous ces immigrants illégaux savent que la durée de résidence n’est pas définitive , mais provisoire, le flot se tarira.
    …il est temps que les électeurs Suisses , Français et Européens se détournent des socialistes, des verts et des écolos dont l’idéologie utopiste, humaniste, immigrationniste, mondialiste etc…pour un monde sans frontières , communautariste où tous les hommes vivraient fraternellement entrainerait de suite la Libanisation et la guerre civile.

    *

  17. Posté par Pierre H. le

    Très intéressant ! C’est la première fois que j’en entends parler !

    *

  18. Posté par waterman le

    Même si les DS ont eu totalement raison sur le fond, ils ont eu tort sur le plan pragmatique de l’efficacité. On peut reprocher à l’Udc d’avoir fait un partie de son chemin avec des thèmes libéraux ce qui a donné à ces dernier la possibilité de changer de parti. Donc ce n’était pas inutile face à un libéralisme trop sauvage. Mais la nécessité de l’Udc s’est imposée parce qu’il fallait une force économique pour contrebalancer des médias déjà largement noyautés par les gauches. Et aujourd’hui on le constate encore plus. Ce qui fait qu’on paie une propagande scandaleuse par nos impôts et nos taxes et qu’on repaie pour la contrer. C’est aussi le cas pour les entreprises qui doivent passer au rackette médiatique publicitaire pour exister, et qui doivent encore soutenir l’Udc ou d’autres partis pour contrer cette dictature médiatique de plus en plus imbuvable et odieuse.

    Que la Lamal de la socialiste Ruth Dreifuss soit la cause première des primes exorbitantes que nous devons payer actuellement, c’est une évidence! C’est à cause de cette Lamal que nous subissons de plein fouet cette immigration sauvage et incontrôlée. En effet, le but de la socialiste a été de détourner toute statistique sur la réalité migratoire en imposant l’assurance obligatoire pour tous à l’instigation de l’Europe et de ses poisons. Sans l’obligation, on aurait pu avoir des statistiques très précises sur l’immigration et ses coûts en matière sanitaire, ce qui aurait scandalisé une large partie des politiciens et de l’opinion avant le chaos totalitaire que nous connaissons.

    De plus cette pseudo concurrence, une ineptie qui coûte aussi énormément question administration, n’était qu’un leurre totalement inutile, à l’intention de la droite qui s’est insérée pour faire du fric un peu trop facilement sur le dos de tout le monde. Ainsi personne n’a actionné le système d’alarme. En payant pour ceux qui profitent sans avoir rien payé, on a créé des prestations à deux vitesses, puisque les vieux paient plein tarif, mais qu’on lime sur certains actes médicaux exclusivement à leur intention. Et on ne fait rien avec tous les voyous qui campent leurs EMS aux tarifs confiscatoires, qui visent à dépouiller des familles et leurs biens obtenu par des générations de travailleurs. Tout cela grâce à l’action perverse de R. Dreifuss, une calamité de plus à l’inventaire des crimes socialistes. PS.

    *

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