Bagdad autorise la Russie à mener des frappes en Irak

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Cherchant à échapper aux frappes aériennes russes, les terroristes de Daech s'enfuient en masse de la Syrie vers l’Irak. Dans ce contexte, Bagdad a autorisé Moscou à les frapper sur le territoire irakien.

 

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7 commentaires

  1. Posté par Pierre H. le

    @MF : Statue de la liberté à mettre à la casse!
    La statue de la liberté à été offerte par un franc-maçon français à des franc-maçons américains…

  2. Posté par MF le

    Donc on comprends par le déroulement des évènements actuels que le langage tenu auparavant était volontairement défaitiste et qu’une coalition bien menée avait les moyens au départ de pulvériser ces terroristes musulmans, mais qu’elle a tout au contraire collaboré avec eux, et livré sans états d’âmes une population civile aux pires barbaries, pour accomplir des objectifs apparemment inavouables.
    Mais on s’interroge d’autant plus sur la mauvaise foi et la mascarade des mensonges américains empoisonnant le monde et entrainant la population de l’UE dans son autodestruction. Que croire encore d’authentique dans les twin-towers, la stupidité hargneuse des propos des Bush père et fils….la confiance envers la démocratie américaine est définitivement rompue : Statue de la liberté à mettre à la casse!
    Outre ce fait, je vois souvent des commentaires élogieux et admiratifs des musulmans pour les membres de l’EI ou d’autres sordides déchets humains du même genre. L’islam ne comprends que la force et la brutalité. C’est un très mauvais exemple à leur donner que d’en faire une fatalité.

  3. Posté par Pierre H. le

    @Myrisa Jones
    Dans le texte que vous proposez, il y a du très bon et du beaucoup moins bon. Je ne suis pas fataliste et ne crois pas au destin. Celui-ci est une arme des esclavagistes de tous temps et des mondialistes/pensée unique d’aujourd’hui pour intoxiquer l’Homme et lui faire croire que quoi qu’il fasse, il n’échappera pas à son destin. Excellent moyen de détruire tout vélléité dans l’œuf. Nous faisons l’histoire, nous faisons le monde, nous pouvons changer les choses. C’est ce que fait Poutine en s’attaquant non pas seulement au terrorisme mais en s’attaquant à l’oligarchie mondialiste, à l’Empire.

  4. Posté par Myrisa Jones le

    Aucun homme politique n’est parfait, ni aucun homme d’ailleurs.
    Mais en attendant M. Poutine, en tant qu’homme politique et dans ce que nous constatons, mois après mois, est le seul a essayer véritablement de remettre un peu de règles et d’ordre dans le chaos engendré par les USA et l’UE. Il tente de mettre à jour le Mensonge et pour l’instant y parvient magistralement.
    Ce que beaucoup d’entre vous ne savent pas, c’est que cet homme est profondément croyant, un chrétien orthodoxe très pratiquant- comme M. Lavrov, qui le 11 janvier, au lieu de se montrer dans le défilé hypocrite des “puissants” de ce monde, en jouant des coudes comme le “nabot Sarko”, s’est rendu dans une église orthodoxe en toute discrétion pour allumer des cierges aux victimes de Charlie-Hebdo… – M.Poutine se retire régulièrement dans un monastère pour écouter les conseils de son père spirituel qui est un moine.
    D’où probablement sa grande retenue face aux incroyables attaques médiatiques, politiques, économiques, et provocation très claire à la guerre, subies depuis plus de 2 ans.
    Imaginez où nous en serions aujourd’hui en Europe si cela avait été un homme tel que Bush à la tête de la Russie?
    Il faut connaître l’âme russe pour comprendre.

    Caractère de Poutine et l’âme de fer de la Russie
    Journal dde.crisis de Philippe Grasset, mercredi 21 octobre 2015
    Extrait:
    “J’ai été instruit d’une remarque récente qu’un de mes amis avait recueilli d’une dame russe, historienne et politologue, universitaire travaillant dans nos contrées mais retournant régulièrement en Russie ; certainement favorable à Poutine dans les circonstances actuelles, je dirais dans le destin actuel de la Russie et du monde ; certainement convaincue de la popularité de Poutine, selon l’idée qu’il est le dirigeant nécessaire pour la Russie, mais aussi pour le reste, par ces temps eschatologiques que nous connaissons. “Bien sûr, disait-elle en substance selon ce qu’on m’en rapporta, les Russes soutiennent Poutine et sa politique dans une proportion considérable et l’on peut y voir une véritable adhésion ; mais ils sont tristes, également”. J’ai compris dans cette phrase si curieusement balancée dans une forme presque oxymorique, – j’ignore si j’ai raison, si c’est le cas, mais je ne fais que donner un sentiment que je crois intuitif, – j’ai compris qu’elle voulait dire qu’à côté de la satisfaction, éventuellement de la fierté de la politique actuelle qui est comme le redressement d’une grande nation, et comme mariée intimement, il y a une sorte de tristesse qui concerne le sort du monde, notre sort collectif à tous, que ce soit le reste et la Russie, que ce soit la Russie elle-même, parce que nous sommes emportés dans ce tourbillon gigantesque qui est cette immense Grande Crise dont l’image ne peut pas quitter mon esprit, ni cesser de serrer mon cœur et d’assombrir mon âme. Je crois cette tristesse justifiée … Elle n’est ni fatale, ni décisive, ni désespérée, non, elle est justifiée par les évènements que nous subissons, – et au-delà, ainsi soit-il… Je crois que la Russie est le pays qui, plus qu’aucun autre, mesure le mieux le gouffre qu’est cette Grande Crise. (J’ai déjà écrit ici ou là que je regrettais que la France n’assumât pas ce rôle de veilleur de l’abime que son destin lui réservait, au moins à parts égales avec la Russie. Mais ce destin-là, qui est actuellement en vadrouille et introuvable, en a décidé autrement.)

    Je n’ai pas, personnellement, une sympathie enthousiaste ni une admiration sans bornes pour Poutine. Je me méfie des “sympathies enthousiastes” et des “admirations sans bornes” lorsqu’il s’agit de l’homme public, car l’on est toujours menacé par l’idolâtrie aveugle et l’emportement pour les aventures incertaines. On oublie que le grand homme public, ou l’homme d’État si l’on veut, n’est pas l’homme des aventures incertaines… On oublie qu’il est celui qui compose le mieux, le plus habilement et le plus souplement, avec les évènements qui lui sont imposés, – bref, qu’il est le jouet consentant et arrangeant des évènements, avec les évènements, pour mieux les négocier comme l’on “négocie un virage” ; celui qui se coule dans les flots tempétueux plutôt que de les affronter, celui qui navigue “au plus près” plutôt que s’entêter “vent debout”. Cela n’empêche rien, – et cela surprend tout le monde de découvrir que, malgré tout, “cela n’empêche rien” ; ce type d’homme-là sait, comme chacun devrait savoir, que ce cours terrible du monde ménage toujours un instant fugitif, que je nommerais “vérité-de-situation” plutôt que “moment de vérité” ; ce moment où le Ciel vous autorise pour un instant la liberté de choisir, où il faut prendre une décision en un éclair, et agir. Ce type d’homme ne pourra pas maîtriser le monde mais il pourrait encore nous étonner, sans que le destin du monde en soit bouleversé. Pour cette sorte d’hommes, j’ai de l’estime et une sorte de sentiment solidaire, comme l’on a pour un compagnon que l’aventure et le destin vous donnent, le temps que l’aventure s’achève et que le destin fasse son choix.

    Effectivement, “que le destin fasse son choix”, autre façon de désigner ce que je viens de décrire, et alors l’interrogation qui se dessine est de savoir si ce “processus” métahistorique où il vous est donné la possibilité d’une vérité-de-situation où l’on peut encore décider existe encore, si la métahistoire n’a pas décidé de tout prendre et entièrement dans ses mains puissantes. Nous sommes à l’ultime jointure de cette interrogation. Je suis porté de plus en plus souvent à croire que cette dernière hypothèse de la métahistoire qui nous a pris “dans ses mains puissantes” est de plus en plus probable, et un tel avis ne surprendra personne je crois, je veux dire de ma part ; je m’y attache de plus en plus souvent, à mesure que le Temps avance et se contracte, à une vitesse prodigieuse, et que la Grande Crise se bande comme fait un arc. Dans ce cas, Poutine avec sa Russie savent que leur action est limitée. L’assertivité de Poutine est alors complètement justifiée dans la définition qu’on a retenue (« expression libre de toutes émotions vis-à-vis d’un tiers, à l’exception de l’anxiété »), car elle illustre bien le contenu de l’action de Poutine pour tenter d’amadouer ses “partenaires” comme il les nomme, pour tenter les forcer s’il le faut, en offrant son propre comportement comme modèle, – mais avec dans lui-même l’anxiété, l’angoisse ultime qu’ils ne répondent pas, qu’ils ne répondront pas à son élan, pauvres fous enfermés dans l’autisme de la Grande Crise d’effondrement du Système, pauvres fous du bloc BAO comme on désigne un département d’un hôpital psychiatrique. De même en est-il pour l’âme de fer de la Russie, qui est ce qui fait que l’on supporte jusqu’au terme, et le terme, lui, dépendant des évènements, et de cette immense crise qui nous emporte et qui nous broie… Ils comprennent alors, Poutine et la Russie, que la folie qu’ils affrontent dans le chef de leurs “partenaires” n’est pas un accident que l’on peut redresser, mais un signe des temps qui promet encore plus et toujours plus de la tempête que ces temps ont levée. Le destin de Poutine, avec la Russie, est de tenir, de tenir toujours et encore, jusqu’à ce que le destin en décide à sa guise, – et advienne que pourra (bis repetitat). J’ignore bien pourquoi mais j’ai le sentiment qu’il le sait très bien et que la Russie ne l’ignore pas…”
    (…)
    http://www.dedefensa.org/article/caractere-de-poutine-et-lame-de-fer-de-la-russie

  5. Posté par Pierre H. le

    @Sentinelle
    En fait, c’est encore pire ! C’est délibéré ! Ils ont bombardé des civils et beaucoup de Kurdes, mais ni des terroristes, ni l’EI. Zbigniew Brzezinski, fou de rage devant Poutine et les Russes qui ont complètement saboté l’agenda américain a déclaré que le plan, c’était l’expansion de l’EI dans tout le Moyen-Orient ! C’est pour ça que Poutine, à la conférence de l’ONU, a dit à Obama “Vous vous rendez compte de ce que vous avez fait ?”

  6. Posté par Le pragmatique le

    Vladimir avoir résultats rapides, Obama et Flamby caniches à Vladimir devoir rougir.

  7. Posté par Sentinelle le

    Ah, très intéressant : « Depuis le début de son opération en Syrie, l’aviation russe a effectué près de 1.000 raids sur les positions de l’Etat islamique, détruisant des postes de commandement, des centres de transmissions, des abris souterrains et des dépôts de munitions utilisés par les terroristes. »

    Qu’est-ce que cela nous apprend ? Les satellites d’espionnage et les pilotes russes sont-ils à ce point meilleurs que les Américains ? Ou, peut-être, en haut lieu à Washington, a-t-on donné certains ordres pas assez clairs… ? Et encore : Qui a payé pour que « les dégâts » ne soient pas trop grands… ?

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