Ce mercredi, le Nouvel Obs publiait un article pour le moins inquiétant de Vincent Jouvert, annonçant que la « Troisième Guerre mondiale » a peut-être commencé ce 30 septembre 2015.
Un scénario alarmiste que l'on retrouve régulièrement dans bon nombre de sites internet dont la rigueur n'est pas la première des vertus. On peut donc être surpris de voir le très « sérieux » et politiquement correct Nouvel Observateur véhiculer ce genre de discours. La réflexion de Vincent Jouvert repose sur deux événements qui se sont déroulés ces derniers jours, à savoir l'escalade des tensions entre l'Iran et l'Arabie Saoudite et l'intervention russe en Syrie, deux événements laissant apparaître selon l'auteur, deux axes opposés avec la Russie, l'Iran et la Syrie d'un côté et les pays occidentaux et les pays sunnites de l'autre.
Il faut bien le reconnaître, depuis quelques jours, le Moyen Orient occupe une place centrale dans la machine médiatique mondiale. Pour autant, l'actualité récente ne modifie guère la situation des forces en présence. Voulant éviter de revivre les scénarios irakien et afghan de l'ère Bush, Barak Obama refuse toujours d'intervenir massivement. Les aveux récents du Pentagone sur l'échec de la formation de troupes rebelles syriennes par l'armée américaine démontre la faible influence des États-Unis sur ce conflit, se contentant de quelques bombardements aériens avec une coalition réduite, histoire de dire dans les médias du monde entier qu'ils font la guerre à l’État Islamique.
De son côté, la Russie a décidé d'intervenir directement en Syrie. Il est trop tôt pour se faire une idée réelle de l'ampleur de cette intervention et son impact réel sur le conflit. Les rumeurs et la désinformation allant bon train, il est difficile de faire le tri parmi les informations qui nous parviennent. Néanmoins, une chose est sûre, Vladimir Poutine n'intervient pas en Syrie volontairement pour combattre l’État Islamique. L'intervention russe n'est motivée que par la volonté de sauver le régime de Bachar El Assad alors aux abois. Une intervention d'ailleurs assez tardive dans un conflit qui dure depuis quatre ans. Il ne s'agit alors pas d'intervenir pour qu'il n'y aie plus de vidéos de décapitation sur internet qui choquent tant l'opinion publique occidentale mais de maintenir en place un régime ami et qui plus est, le seul capable d'imposer un semblant d'ordre dans le chaos syrien.
Si la situation générale au Moyen Orient semble pour le moins instable, doit on craindre une déflagration générale conduisant à une guerre mondiale comme l'indique Vincent Jouvert ? Et bien la réponse est probablement non. Tout simplement parce que seuls les États-Unis et la Russie ont les moyens politiques de déclencher cette déflagration, or on le voit bien, ces deux pays font preuve d'une grande prudence et d'un grand pragmatisme. Ce qui au passage tranche avec la position de la France qui, pour le coup, n'a absolument aucune influence sur la région d'où l'agitation caricaturale de Laurent Fabius contre les « méchants » Poutine et Assad.
S'il y a bien une leçon de la guerre mondiale précédente qui a été retenue par les dirigeants du monde c'est que l'on ne se fait pas la guerre entre puissances. Un conflit mondial de haute intensité entraînerait aujourd'hui tellement de pertes et de destructions qu'aucun camp ne pourrait en revendiquer la victoire. C'est pour cela que lorsque la situation internationale atteint un seuil critique, la diplomatie prend le dessus sur les armes comme ce fut le cas lors des « alertes nucléaires » de 1962 à Cuba et de 1973 avec la guerre du Kippour. Aussi il n'est pas surprenant alors de voir le secrétaire d'état américain John Kerry et le ministre des affaires étrangères russe Sergueï Lavrov annoncer qu'une réunion aura lieu entre militaires des deux pays afin de coordonner leurs actions en Syrie.
Jordi Vives, 2 octobre 2015
Les puissances n’ont pas besoin de s’en mêler pour déclencher une guerre. Il suffit de continuer comme ils le font c’est même trop tard, et il y aura des guerres civiles de toute façon. Un historien allemand (j’avoue ne plus savoir lequel, mais je lis beaucoup) disait qu’un jour et c’est inévitable que les guerres civiles auront lieu en Europe, dès que le nombre de musulmans sera plus important que les chrétiens, athée etc… Les non musulmans seront en danger c’est ainsi que des guerres éclatent. Sauf que d’après nostradamus cette fois ci les chrétiens vaincrons dans leurs berceaux. J’espère qu’il y aura beaucoup de Jean Moulin, nous avons déjà prouvé que nous pouvons gagner. J’ai envie de dire Vive la liberté. Bonne soirée
@Pierre H. le 2 octobre 2015 à 17h05
“Les deux premières guerres mondiales sont parties des Balkans” Ce qui d’entrée démontre l’imbécilité de Calmy-Rey avec la reconnaissance du Kosovo. Cette zone est justement en mutation permanente à cause du jeu des migrations qui sous-tendent en réalité la permanence du conflit entre les arabo-musulmans et la chrétienté. Elle n’a fait que cautionner l’envahissement d’une région chrétienne par une invasion programmée et calculée de musulmans albanais. Et la Sommaruga, cette fois, est dans la même optique, avec nous comme pays à occuper et à sacrifier.
On peut même clairement penser que la Suisse étant est en tête de tous les pays, question immigration, et ce depuis plusieurs années, elle serve de laboratoire expérimental au profit des sectes mondialistes, qui nous prennent comme cobayes pour savoir jusqu’où ils peuvent aller avant de déchaîner actions de guerre civile et de tueries de politiciens.
“La Troisième Guerre mondiale n’aura pas lieu”
C’est aussi ce qu’ils disaient avant la 2ème ! Ce n’est pas parce qu’une 3ème guerre mondiale fait peur qu’il faut en occulter la possibilité. Si on nous avait dit en 1930 qu’un cinglé était prêt à gazer 6 millions de personnes méthodiquement, l’aurions-nous cru ? Et aujourd’hui, la quantité de cinglés est devenue exponentielle, donc rien ne m’étonne plus. Quand un Attali vous dit que pour lutter contre le chômage, il faut augmenter l’immigration, ça veut dire qu’un autre cinglé pourrait aussi dire que pour avoir la paix, il faut atomiser tout le monde. Et hallelujah !!!
On nous dit dans l’article que seuls les États-Unis et la Russie ont les moyens politiques de déclencher cette déflagration, or on le voit bien, ces deux pays font preuve d’une grande prudence et d’un grand pragmatisme. Certes ! Mais c’est oublier que les deux premières guerres mondiales sont parties des Balkans qui en ont été la poudrière et les grandes puissances ne sont arrivées qu’après.
Dans l’article, on dit aussi que “la diplomatie prend le dessus sur les armes”… Oui, il y a aussi eu Chamberlain et Daladier juste avant la 2ème guerre mondiale et ils ont eu le déshonneur et la guerre, selon la formule consacrée. Il est archi-faux de toujours croire que le passé n’arrivera plus jamais ou que ce qui s’est passé dans le passé n’arrivera plus jamais. Je me souviens dans mes discussions avec des socialos dans les années 80 quand ils me disaient que ce qui s’est passé en 39-45, à savoir, la guerre, ne pouvait plus arriver aujourd’hui (années 80) car nous vivons dans un monde moderne. Et bien je ne crois pas que c’étaient des arriérés à cette époque-là et 39-45 était aussi moderne par rapport à 14-18, et pourtant…
La grosse erreur qu’on fait est de s’endormir dans une routine reposante alors qu’on devrait chaque jour que Dieu fait, se remettre en question, soi-même et la société.
Souhaitons que vous voyiez juste et que les deux Grands USA et Russie sachent raison garder sur le long terme, car ces conflits ne vont pas cesser dans huit jours!
Cet article soigneusement rédigé remet bien à leurs places les fabulations les plus aberrantes de ces derniers jours. D’une grande utilité !