Monument de forfaiture au 19h30 de la RTS où, décidément, l'exagération idéologique semble le disputer sans relâche à l'aveuglement le plus prononcé.
Pour sa dernière chronique à heure de grande écoute, le cinéaste Denis Rabaglia, prétend solder le compte du conflit gauche-droite en proposant une vision pour le moins étonnante des définitions qu'il attribue à chacun. Destin grotesque d'une pensée flasque et de licences pathétiques pesantissimes quand on est pas Jean-Pierre Jeunet.
En accroche, le but annoncé est de se "pencher" sur "la montée en puissance des partis eurosceptiques de droite (notez la précision, foin de chevènementistes, il faut corriger le "choc" des dernières élections) un peu partout en Europe."
On vous laisse admirer le chef-d'oeuvre et l'on résume comme suit:
20 à 30% de la population est "de droite", à savoir, selon M. Rabaglia, qu'ils ont "peur des lendemains", qu'ils "craignent la misère, les pillages, les guerres". "Pourquoi ?", interroge la voix off sur fond de mélopée lancinante, non qu'il soit légitime de craindre la guerre, mais que ces gens-là sont "structurés ainsi", entendre qu'ils ne sont pas rationnels, c'est "comme ça qu'ils pensent", rien de plus, continue la voix d'un ton docte. Commentaire affligeant qui tend à refuser à tout un pan de l'acteur démocratique le moindre accès à la réflexion politique. Quand on tient sa caméra comme un fusil, il devient facile de hausser les épaules, ânonnant des banalités confondantes d'une voix douce, comme si l'on s'adressait à un public attardé, pour s'éviter la peine de rentrer dans le fond des argumentations. Car Denis Rabaglia a des choses à dire: Quand il parle de ces braves gens de droite, les viscères à fleur de cerveau, à "structurés ainsi", passent alors des images tronquées d'Oskar Freysinger retirant son fusil de dessous son lit ou de militants contre l'avortement, coupées de longs travellings de dictateurs fascistes lourdement galonnés derrière leurs verres fumés, et que suit une bénédiction du pape Benoît XVI, alors que tombe le mot "conservateur". Au cas où vous n'auriez pas compris, les gens de "droite", le pape, les conseillers d'Etat valaisans et les conservateurs catholiques, vivent de peurs inexplicables et sont en tous points semblables aux dictateurs fascistes les plus patibulaires.
"De l'autre côté du spectre" - enquille Denis Rabaglia, qui se plie à la méthode de prétention à l'impartialité dont la RTS est si friande à l'appui de sa stratégie de la critique non-dite - "il y a ceux dont on dit qu'ils sont à gauche, qu'ils sont progressistes". Forcément optimistes, "ils pensent que demain sera forcément meilleur que hier et aujourd'hui"; c'est bien connu, les lendemains chantent quand ils sont à gauche. Passent alors des images d'Edward Snowden ( un espion américain, quel rapport ?) de Gandhi, d'Aung San Suu Kyi, de Martin Luther King, "moins de violence, moins d'injustice, plus de partage". "Pourquoi ? Parce qu'ils sont structurés ainsi". Là où la nature émotive des uns les pousse à la peur, au rejet, les autres sont bons par essence et recouvrent la terre de leur vision bienfaisante. Et là, comble de la truanderie médiatisée, à "c'est comme ça qu'ils pensent", passent des images de la chute du mur de Berlin... Où comment Denis Rabaglia et tout son appareil théorique tentent de nous faire croire que la gauche aurait courageusement tombé d'un côté le mur qu'elle avait patiemment érigé de l'autre. Tant d'amnésie stupéfie !
Mais ce n'est pas tout, "eux aussi ils ont peur, mais pas des mêmes choses"... Hitler à l'écran... Autrement dit, la peur de la gauche est sérieuse, grave et justifiée, au contraire de celle de la droite. Hitler, au titre de fauteur de guerre, n'aurait pu effrayer l'homme de droite, dont les peurs sont forcément irraisonnées. Il jette en revanche l'effroi à gauche en ce qu'il personnifie, dans l'esprit de Rabaglia, la droite au pouvoir; il s'agit de traiter des eurosceptiques "de droite", et les conservateurs sont des fascistes, souvenez-vous. Que national-socialisme et fascisme aient trouvé leurs origines tout à l'opposé du conservatisme chrétien n'a aucune importance, l'on est pas là pour dire la vérité. Et, partis comme vous l'êtes, vous finirez bien par croire que c'est la gauche qui a tombé le vaste camp de concentration socialiste est-allemand. Après tout, pourquoi pas, c'est la télé qui le dit, c'est "comme ça" que vous devez penser, ne l'oubliez pas !
Denis Rabaglia conclut en ces termes: "Rien ne me fait peur". On confirme, à ce tarif, il est évident que ce brave Monsieur n'a peur de rien, surtout pas de la réalité historique, qu'il en vient à tout oser, probablement parce qu'il est "structuré ainsi" et que c'est vraisemblablement à cela qu'il faut le reconnaître. Quant à la RTS, à trop "pencher" d'un seul côté, elle pourrait bien en finir par atteindre le "spectre" même de cette seule chose qui semble pouvoir faire peur à la gauche: elle-même, mais après avoir eu guerre perdue.
Pfffffff l’échéance pour payer la redevance approche, 460.- de force, pour engraisser une bande de (journalistes bobo gaucho) vendu, petites mains au service du nouvel ordre mondial, que je ne regarde plus depuis des mois, si le système était juste au moment où je poste ce commentaire, c’est les observateurs.ch qui devraient être rémunéré avec un système de redevance a la carte, et pas cette bandes de limaces ,et leurs compagnons d’enfumage méXXXdiatique toutes chaines confondue, c’est certain on ne cherche pas le fascisme là où il se trouve réellement 🙁
Les stipendiés de la tour du Boulevard Karl-Marx-Vogt -et notamment le repu Rochebin- devraient s’intéresser à certains détails de l’histoire, par exemple la biographie de Philippe Henriot et surtout la manière dont il a cassé sa pipe. Ils vont y trouver matière à réflexion.
Voici qui vient à point pour illustrer l’article de Jan Marejko! Un “commissaire” dans l’exercice de ses fonctions! Ceci dit, bravo Andrea.
Je ne pense pas qu’il soit possible de faire un film en Suisse si on refuse d’hériter du vieux drapeau rouge des Tanner, Sutter, Schmidt, Gorettat supportés par le défunt Fredddy Buache critique le plus hermétique de l’histoire du cinéma romand. Cette bande de vieux potes nostalgiques d’Eisenstein et de 68 ont monopolisé pendant des décennies le cercle rouge très fermé de la cinématographie suisse avec leur cinéma de propagande. Le film “engagé” est une tradition dans ce pays. C’est malheureusement souvent le genre de ceux qui n’ont pas vraiment de talent mais qui sauront s’attirer les bonnes grâces des petits barons de la presse et des médias toujours prêts à tendre la main à un “camarade” du même bord ancien, compagnon de manifs ou de beuveries au café du Grand Soir.
Rabaglia, Melgar, Wyss et autres sont leurs élèves idéologiques, toujours prêts à ressortir le vieux drapeau rouge de leurs maîtres et prompts à cracher sur la petite bêbête immonde qui se cache sous le caquelon.
Il ne faut pas oublier que la RTS est l’organe officiel de la propagande du PS.
Ce video est tout simplement stupide … Je pense que ce type (j’ai oublié son mon) a peur … de ne pas être subventionné et invité à la teloche par les amis de gÔche …
Voilà pourquoi il raconte ses idioties politiquement correct, il est assoiffé de la gamelle et a peur de la perdre. LOL ! Minable !
Je remarque simplement que nos politiciens ne manquent aucune occasions de participer à cette foire de la déinformation. Il serait temps que les partis non marxistes se réveillent et démolissent cette radio d’état.
La satire est elle reservée à la droite, seulement à la droite, les experts de tout poils sont généralement des marxistes.
Je croyais que c’était juste en France que de telles manips pouvaient polluer les médias, mais non, même en Suisse ils prennent les gens pour des XXX!
En réalité, cette manipulation use exactement de la même mécanique que celle dénoncée par les Inconnus il y a près de 20 ans. C’est dire à quel point ce type est pitoyable.
https://www.youtube.com/watch?v=TxGeB6JdKaQ
Il est tout de même incroyable de voir sous l’étique de “gauche” des gens détruire le mur de Berlin alors que ce dernier a été construit par le communisme.
Le fascisme même a été édifié par un élément provenant du socialisme et éduqué par les oligarques de ce parti. Mussolini déclarait lui-même que sa véritable famille avait été le PS. Mais chut…
On est en pleine manipulation de l’Histoire. Ces gens sont des XXX. Tout simplement.
Plus qu’un long discours pour disséquer cette vidéos niaise et immature, je préfère mettre ce lien afin d’effacer cette propagande qui est faite jour après jour avec nos deniers dans le mépris le plus total:
http://www.solidarische.ch/billag/aktuell.php
Moi? Moi quoi?
Vous me demandez par quelle peur je souhaite me définir? Je refuse de voir le monde ainsi. Je refuse de me définir par mes peurs, par mon orientation sexuelle ou par un positionnement politique qui se nourrit uniquement de la pensée cultivée (voir produite)par d’autres.
Je tiens fermement à une société constituée par des individus qui vivent leur responsabilité individuelle, qui respectent l’autre comme un frère qui mérite et se doit la dignité et qui cherchent l’ennemi d’abord en eux mêmes, dans leur faiblesses, leur lacheté, leur péché et soient prêt à y faire face, jusqu’à en demander le pardon.
Je crois en une société constituée par des personnes qui se reconnaissent comme les éritiers des générations qui les ont précédées, avec leurs erreurs, leurs sacrifices leurs humaines difficultés et qui s’en rendent dignes en consacrant leur existence pour laisser aux générations futures un héritage qui leur permettra de vivre mieux.
Je considère pour cela qu’une société doit être fondée sur la famille, vouée à la procréation et à la contunuité de l’humanité dans l’humble conviction que notre existence n’est qu’un simple passage sur terre.
Quant à vous, je vous souhiate que celle-ci soit la dernière chronique que l’on vous commandite par l’intermédiaire d’une entreprise qui bénéficie de mandat de service publique qui n’en et plus que prétexte pour raketer les moyens de sa subsistence à tout citoyen dont elle n’a pas la moindre considéreation.
Allez travailler, Monsieur Rabaglia. Allez contribuer d’une façon honnête à la constitution de cette assiette dans laquelle vous vous permetter de cracher.
Je ne vous salue pas!
Tiens, encore un rebellocrate bi-national, caméraman-valaisan-engagé, rien que ça. Rebelle à deux balles subventionné, oui. Ya bon la redevance, hein mon gars?