RTS: un bébé vaut-il moins qu’un condamné à mort ?

Valérie Kasteler-Budde au Journal du Matin de la RTS, dès 04:41

"Je mesure surtout le fait qu'on puisse avoir le droit de vie ou de mort sur quelqu'un qui n'est pas encore là et qui ne peut pas se prononcer. Ca nous choque quand on voit une cour martiale aux Etats-Unis qui condamne quelqu'un à la chaise électrique, mais ça ne nous choque pas qu'on puisse décider, de manière totalement univoque, sans même l'avis du père, de supprimer la vie d'une enfant qui n'est pas encore né."

Le journaliste commente:

"Pas tout à fait la même chose la vie d'un foetus et la vie d'un condamné à mort, c'est pas tout à fait la même chose quand même."

Entendre, celui qui a mérité une peine de mort par ses actes est plus humain qu'un "foetus" (l'avortement étant autorisé jusqu'au neuvième mois en Suisse, on est loin de la définition restrictive du foetus), a encore plus de droit à la vie qu'un enfant qui n'a que le tort de n'être pas assez visible...

Un journaliste de garde qui tombe dans toutes les trappes du sujet: C'est idéologique donc ce n'est pas valable, les pro-vie ne font rien pour venir en aide aux femmes, alors que la Suisse compte les associations d'aide privées les plus fournies d'Europe, frais de dentistes, voire lunettes, sont remboursées... ben voyons. On ne prépare pas une interview en regardant Infrarouge.

 

Bonus:

A partir de quand un enfant est-il une personne humaine en Suisse ? Extrait de cet article:

"Ainsi, la doctrine pénale suisse étant ce qu'elle, la différence entre une reconnaissance de la personnalité humaine et son absence peut tenir dans une poignée de secondes. L'enfant, le foetus, n'a pas besoin d'être né, il n'a pas besoin d'avoir de l'air dans les poumons comme dans certains pays, il est "pénalement" humain dès les premières douleurs de l'accouchement; la seconde qui précède la première contraction, il ne l'est pas. La différence, physique, psychique, légale, psychologique, spirituelle, entre un foetus une seconde avant la première contraction et une seconde après ? Une seconde."

 
 

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