Un frein au marché du vivant.
Le prélèvement d'organes doit continuer de se faire sur la base du consentement explicite des donneurs. Pas question de faire de chaque citoyen un donneur présumé. Le Conseil des Etats a suivi la position du Conseil fédéral et rejeté jeudi, par 24 voix contre 18, un changement de système dans la loi sur la transplantation.
Le consentement présumé impliquerait que toute personne qui ne veut pas être un donneur devrait le faire savoir expressément, en s'inscrivant dans un registre.
Un Etat disposant tacitement jusqu'au organes de ses concitoyens. Servage biologique ?
Et vous, qu'en pensez vous ?