Scoop (et bingo !) : deux cent quatre-vingt neuf mille francs (289 000 F) entre 2008 et 2013 (en réalité 2012). Voilà le montant perçu par l’experte Isabelle Chevalley pour les mandats que lui avait attribués SIG, en fait André Hurter et sa garde rapprochée, selon les calculs précis et officiels du Conseil d’Etat communiqués ce jour aux députés genevois et disponibles sur le site internet de l’Etat, en réponse à ma question écrite du 28 juin 2013 (http://www.ge.ch/grandconseil/data/texte/Q03726A.pdf).
Le gouvernement genevois précise (cruellement ?) dans sa réponse que les mandats d'Isabelle Chevalley ont consisté en "une assistance sur les dossiers éoliens, (aujourd'hui pour le moins redimensionnés, à la suite de la démission encore toute chaude du directeur général et de l'enquête administrative lancée contre deux membres de sa direction), l'analyse des plans directeurs cantonaux, la recherche de nouvelles opportunités de création de parcs (d'éoliennes), l'identification d'opportunités d'affaires, de contacts exploratoires avec les collectivités publiques et les entreprises privées, l'élaboration d'argumentaires sur l'éolien, ainsi que la responsabilité de projets de mini-hydraulique. Elle a par ailleurs reçu le mandat de coordination du fonds COGENER (http://www.sig-ge.ch/clients/particuliers/les-energies/mon-electricite/les-produits-electricite-sig/sig-vitale-vert/fonds-sig-ner) qui est un fonds des SIG consacré aux NER (nouvelles énergies renouvelables)".
Le moins que l'on puisse dire, après lecture de cette énumération longue comme un jour sans pain (bio), est que les objectifs visés n'ont pas été atteints, subsidiairement que le rapport coût/bénéfice des mandats de l'experte du pied du Jura tend vers zéro ! En langage de l'homme et de la femme de la rue, surtout quand il est contribuable à Genève et client quasi captif des SIG, cela s'appelle jeter l'argent par les fenêtres !
C'est du reste la conclusion qu'en tire aussi le gouvernement quand il ajoute noir sur blanc dans sa réponse à ma question : "Bien que les effets de ses activités de lobbying soient difficilement mesurables, Mme Chevalley était censée apporter un soutien aux SIG, notamment politique, au travers de ses différentes fonctions et comme élue fédérale". "Était censée", une litote !
"Après un examen circonstancié de la part du président du conseil d'administration, sur injonction du département de tutelle en début d'année, il a été décidé de mettre un terme à cette pratique de mandats de lobbyings en général, et de terminer tous les contrats existants dans le cas particulier de Mme Chevalley". Si ce n'est pas une oraison, je ne sais pas comment définir ce verdict définitif, expression d'une volonté sans faille et sans pitié.
Je laisse par ailleurs le lecteur calculer le temps consacré par Isabelle Chevalley de 2008 à 2012, sachant que ses exigences horaires ne s'élèvent, selon ses dires, qu'à 85 francs, en prenant bien entendu en considération que depuis 2011, Isabelle Chevalley est aussi conseillère nationale, une occupation à mi-temps au minimum.
Dans une note ultérieure, soucieux de laisser Isabelle Chevalley réagir à ces révélations exclusives, je reviendrai sur les montants journaliers qu'Isabelle Chevalley exige réellement. Et l'on verra que la générosité associative feinte de ce docteur... en chimie (et pas en "gestion de l'énergie et développement durable" - http://developpement-durable.epfl.ch/bama) n'est qu'une... feinte pour cacher les effets d'une potion purgative de sa concoction qui aurait enchanté Molièr, 4 octobre 2013
Le blog de Pierre Weiss, TdG, 4 ocotbre 2013
Fort bien répondu, cher M.Pierre Weiss ! “..A propos des flics du genre..”; mais comment expliquer que les modes et l’effervescence des nouveautés américaines finissent-elles par contaminer immanquablement les esprits européens ? Sont-ils à ce point fragiles? Dépendants et soumis ? Gommer les différences chez l’homme, mais lutter pour la diversité chez l’animal est un paradoxe que ces gens, les mêmes à inventer et répandre la doctrine, s’appliquent à obscurcir savamment. Homo ou pas, ils ne peuvent se dissimuler que la Nature a inventé l’Homme avant eux, le connaît depuis plus longtemps qu’eux: l’homme cessera plutôt d’inventer que la Nature de produire…
Tony Duvert, pédéraste notoire, ne se rend pas compte à quel point il retrouve et défend les positions de l’eugénisme: corriger selon notre sot et chimérique vouloir ce que la Nature a pourtant si heureusement figuré…
Une question, une seule, (ou deux)..Inspirée des déclarations d’Isabelle Chevalley. Finalement qui est égoïste ? Et qui a agi en servant ses propres intérêts personnels? Les habitants de Bourrignon, de Daillens, de.. et de….apprécieront, j’en suis sure… Les vocables utilisés par cette dame pour qualifier ceux qui ne partageaient pas sa vision et sa mise en pratique de l’enrichissement ont été nombreux et fleuris, je cite: outre le classique et finalement banal “égoïste”, il y a eu les “enfants gâtés à qui on aurait du couper le courant”, les “propriétaires de “petits chalets de vacances” “, les “nimbies”…
A suivre donc…et de très près!
A propos des flics du genre, sur le vif, on se demande pourquoi ces excellents esprits ne se rebellent pas contre l’imposition du voile islamique aux seules jeunes filles, sinon par connivence intellectuelle et immense tartufferie !
Qu’en penser ? Eh! bien que si un élu PLR nous apprend qu’une autre élue PLR a été surprise en plein délire fonctionnel et de ce fait déchue de tous ses mandats SIG abusifs, SIG se révélant une crèche de patronage pour élus en voie de déréliction, c’est qu’il y a du tout sérieux là-dessous! On aurait aimé aussi que M. Weiss, le bien informé, nous contât plus tôt et plus au fond, le pourquoi des rémunérations pharaoniques d’un Daniel Mouchet ou d’un Hurter, se montant jusqu’à CHF 425’000 pour un poste à 40% à la tête de SIG; SIG qui non seulement ont perdu la tête, mais encore quelques bons milliards, du contribuable genevois captif de SIG régie trop autonome. Au constat de la composition “équilibrée” du conseil de SIG, on se croirait revenu au temps de “l’assiette au beurre”: tous les partis “touchent” comme on dit. Genève république bananière ou enclave féodale ?