C’est tout le programme de Claude Janiak (PS/BL), lequel a enjoint le CE d’anticiper sur d’éventuels rappels à l’ordre futurs de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) de Strasbourg dans la question de l’adoption d’enfants par des homosexuels. Quand le pouvoir ne vient plus du peuple mais d’ailleurs…
« Le tribunal [de Strasbourg, ndlr] a indiqué que les restrictions de la loi allemande sur l'adoption étaient inconstitutionnelles. C'est, je crois, ce qu'il serait bon de prendre note ici, de peur que nous ne courions le risque d'obtenir encore un nouveau signe de Strasbourg en ce sens.
J'ai regardé ce matin - comme je le fais toujours en prenant mon petit-déjeuner - la chaîne de télévision ARD dont c'était le thème pendant toute une demi-heure. Le chef de file de la CDU - je tiens à souligner: la CDU - a déclaré: "S'il y a des arrêts de la Cour constitutionnelle ou, comme tout à l'heure, de la Cour européenne des Droits de l'homme à Strasbourg - qui sont aussi déterminants pour nous - alors vous devez les accepter et les appliquer que cela vous plaise ou non". Je dois confesser que cette déclaration m'a fait très plaisir. Pour moi, il s'agit aussi d'une acception minimale de l'état de droit, que les décisions du troisième pouvoir, qui jouent un rôle spécifique, soient prises en compte. »
Qu'un pouvoir, qui échappe totalement au processus démocratique, kidnappe la souveraineté populaire, voilà qui semble parfaitement convenir à la notion d'état de droit du Conseiller aux Etats socialiste, ancien président du CN et homosexuel avoué.
En fait d'état de droit, il se sera trouvé tout de même quelqu'un, en la personne de la Conseillère Brigitte Häberli-Koller (PDC/TG), pour lui rappeler les promesses qui avaient permis le passage de la loi sur le partenariat enregistré et, par voie de conséquence attendue, la situation actuelle: « Pour les partenariats enregistrés en 2005, il [le Conseil national, ndlr] a imposé une interdiction claire sur l'adoption ainsi que sur l'accès à la médecine reproductive. Ce fut également l'un des principaux arguments invoqués lors du référendum sur la loi sur le partenariat enregistré des couples de même sexe en juin 2005. Beaucoup de voix critiques contre la loi sur le partenariat auraient pu finalement l'emporter, si l'on n'avait promis, à maintes reprises au cours de la campagne, que l'adoption ne serait pas autorisée.
J'ai argumenté de cette façon en de nombreuses occasions et je maintiens mes déclarations et mon intention de refuser une adoption. Il s'agissait des positions mêmes des organisations homosexuelles. Sans une interdiction claire de l'adoption, la loi sur le partenariat enregistré était alors menacée de rejet. C'est une question, à mon avis, de crédibilité, que les promesses qui ont été faites doivent être respectées. Rappelez-vous aussi que la règle demeure toujours encore que l'existence d'un père biologique ou d'une mère biologique exclue l'adoption d'un quelconque beau-parent. »
Amis Suisses ne vous laissez pas faire ! Réagissez !
Voyez ce qui se passe en France ! Ne vous laissez pas “bouffer” ! Après il sera trop tard !
Hymne anti mariage gay !
http://www.youtube.com/watch?v=-2QGmtiIf3I&feature=youtu.be
http://hsene.over-blog.com/article-24-mars-2013-grande-manif-pour-tous-116008558.html#fromTwitter
C’est effectivement parfaitement révoltant de voir nos systèmes législatifs et juridiques être mis hors jeu par des technocrates “hors sol”. Tant que l’Europe obéira aveuglément à ces machines à diktats, elle ne pourra qu’aller de plus en plus mal.
Je demande également que la Suisse sorte de la CEDH, ce qui ne l’empêchera pas d’en appliquer certaines normes, mais par la voie démocratique cette fois !
Merci de votre révolte, j’y souscris entièrement. Et j’ajoute deux remarques. Les citoyens sont libres de leur vote lors d’élection, évinçons tout candidat homo ! Ensuite, il est temps
de former un front uni pour sortir de la CEDH de Strasbourg et retrouver notre souveraineté dans ce domaine. Il est urgent de ne plus se laisser imposer des lois contre nature par une minorité. Nous n’avons pas voulu l’UE de technocrates incapables, point barre !