Face à la crise, le nouveau président de la Fédération suisse des fonctionnaires de police appelle à la collaboration de tous les services et, surtout, au dialogue.
A peine élu, le nouveau président de la Fédération suisse des fonctionnaires de police, Jean-Marc Widmer, jette un énorme pavé dans la mare politique en dressant un bilan sans concession des besoins de la Suisse en matière de sécurité.
En clair, il manque pas moins de 15'000 policiers, Schengen est à revoir complètement, quant au code pénal, il est bon pour le pilon.
Celui qui se défend de faire de la politique ne connaît pas la langue de bois: les jours-amende sont un formidable autogoal, « un automobiliste qui brûle un feu rouge aura 250 francs d'amende sans discuter, par contre, un délinquant qui va arracher le sac à main d'une personne âgée va se retrouver avec rien du tout et ça ça n'est pas acceptable »; rafraîchissant !
Pour Schengen, c'était « l'euphorie » à la police grâce à l'accès à la base de données européenne, en revanche « on n'avait pas vu venir à ce point-là » pour ce qui est de la perméabilité des frontières et de ses conséquences directes en matière de sécurité.
« Il y a une augmentation fulgurante de la criminalité en Suisse... La délinquance avance très vite et nous nous sommes trop lents », prévient Jean-Marc Widmer pour qui les causes sont claires: le nouveau code de procédure pénal visse les agents derrière leurs écrans d'ordinateur « ce qui laisse le champ libre aux délinquants dans la rue », délinquants relâchés trop rapidement, ce qui les pousse systématiquement à la récidive.
@Dominique Bianchi – comme je partage votre inquiétude ! je ne crois pas être le seul …
C’est ainsi qu’on a demandé à la Suisse de s’ouvrir ” …aux autres…”, elle l’a fait en toutes bonnes conscience et sincérité; le malheur est qu’ils en ont abusé et cela n’était pas codifié dans le traité de Schengen…Que faire ? ce que font tous les pays, froidement et logiquement devant les forfaits et les exactions commises envers les personnes et les biens des résidents: expulser , “..sans indemnité…” les fauteurs; resserrer les rangs aux frontières, renforcer les effectifs de police, réformer un code qui ne condamne, systématiquement, que les victimes, refonder une justice qui oublie que son premier devoir est la protection des biens et des personnes, non la mansuétude injustifiée qu’elle pratique avec tant de complaisante et longue assiduité; je remarque que cette même justice n’avait pas attendu Schengen pour faillir dans sa mission et que depuis longtemps une idéologie toute contraire à son impartialité constitutionnelle s’était insinuée dans ses jugements, ce que l’on qualifie aujourd’hui de laxisme; non pas laxisme, dirais-je, mais méthode délibérée de chambouler cette même société, qui a formé ses juges, par d’autres voies, et comme à regret, que la révolution; me trompé-je ?
La police municipale de Lausanne enregistre chaque mois de 3 à 5 démissions depuis la fin de l’année passée. Les policiers de Lausanne n’arrivent plus à faire face aux innombrables appels pour vols, violences, cambriolages etc… qui sont en augmentation régulière. Dans le centre ville des dizaines de dealers issus de pays africains anglophones opèrent au vu et su de tous en toute impunité dans les rues principales. Chaque week-end l’ensemble des forces de polices sont concentrées dans le centre ville afin de tenir en échec les innombrables bagarres et agressions qui se déroulent à la sortie des boîtes.
A la place de la Riponne, les habitants attentifs auront remarqué qu’une nouvelle variété de dealers issus de l’immigration du “Printemps arabe” ont repris en main le trafique de drogue. Ces immigrés magrébins qui se multiplient dans le centre ville sont un phénomène nouveau à Lausanne. La police pratiquement absente de cette grande place du centre ville ne semble pas capable d’enrayer cette nouvelle invasion.
Selon certaine sources issues de policiers qui préfèrent rester anonymes la direction les auraient enjoint à rester discrets sur ce nouveau phénomène.
A l’évidence, n’importe qui peut constater à Lausanne le pourrissement progressif et la montée d’une délinquance qui ne se cache même plus et qui prends du terrain devant une police rendue impuissante par une justice elle même muselée par des lois teintées d’angélisme et de faiblesse qui prêterait à rire si elles n’engendraient pas un tel chaos.
Si la municipalité ne ce ressaisit pas rapidement je crains qu’elle n’arrivera jamais à reprendre le pouvoir sur la pègre qui se développe dans la cité avec succès et dans une quasi totale impunité.
“Pour Schengen, c’était « l’euphorie » à la police grâce à l’accès à la base de données européenne, en revanche « on n’avait pas vu venir à ce point-là » pour ce qui est de la perméabilité des frontières et de ses conséquences directes en matière de sécurité.”
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Voilà qu’on découvre la roue….comme si l’on n’avait pas pu le prévoir!
mais on préférait alors se gausser de ceux qui mettaient en garde, voire de les insulter : esprit rétrogrades fermés au monde … et j’en passe .. il n’y a qu’à aller voir les coupures de presse de l’époque…
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“délinquants relâchés trop rapidement, ce qui les pousse systématiquement à la récidive.”
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A-t-on besoin des accords de Schengen pour remédier à cette dérive?
Alors, maintenant, les Cassandre mises au bûcher attendent de pied ferme que l’on prenne les mesures nécessaires pour un retour de la sécurité en Suisse! Et nous pouvons faire ça tout seul, sans avoir besoin d’attendre et de se soumettre aux directives des voisins!